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Le chômage en France

Publié le 21/09/2013

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Le chômage en France I-Qu'est-ce-que le chômage ? A. Définition du chômage Définition selon le Bureau International du Travail (BIT) Le chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) comptabilise les personnes en âge de travailler (conventionnellement 15 ans ou plus) qui : - n'ont pas travaillé, ne serait-ce qu'une heure, au cours de la semaine de référence ; - sont disponibles pour travailler dans les deux semaines ; - ont entrepris des démarches actives de recherche d'emploi dans le mois précédent, ou ont trouvé un emploi qui commence dans les 3 mois. Définition d'après l'Agence Nationale pour l'Emploi (ANPE) Le chômage au sens de l'ANPE comptabilise les personnes en âge de travailler (conventionnellement 15 ans ou plus) qui : - sont inscrit a l'ANPE ; - qui n'ont pas d'emploi ; - qui sont disponible immédiatement ; - et qui cherche un emploi à plein temps. B. Comment mesure-t-on le chômage ? Le taux de chômage est égale au rapport du nombre de chômeur par la population active. II- Les causes du chômage A. Les grands schémas explicatifs du chômage 1) Le chômage « classique « Le chômage est décrit comme « volontaire « ou frictionnel. On dit qu'il est volontaire lorsqu'un individu refuse un emploi qu'il juge insuffisamment payé alors que le surplus de production qu'il apporte à l'entreprise ne peut permettre de lui accorder une rémunération supérieure. Dans l'optique néoclassique, le chômeur fait alors un arbitrage entre les avantages du travail (le salaire, la sociabilité) et les désavantages (le coût des transports, les frais de garde des enfants, le renoncement au loisir, la perte d'éventuels revenus d'inactivité) et décide alors volontairement de rester sans emploi. 2) Le chômage selon l'analyse marxiste Selon Karl Marx (né le 5 mai 1818 à Trèves en Rhénanie et mort le 14 mars 1883 à Londres, est un historien, journaliste, philosophe, économiste, sociologue, essayiste, et théoricien révolutionnaire socialiste et communiste allemand.), le seul moyen de supprimer définitivement le chômage serait d'abolir le capitalisme et le système du salariat, en passant à une société socialiste ou communiste (les termes étant à l'époque équivalents). Pour les marxistes contemporains, l'existence d'un chômage persistant est la preuve de l'incapacité du capitalisme à assurer le plein emploi. 3)Le chômage keynésien Le chômage keynésien correspond à un ralentissement de l'activité économique provoquant une réduction temporaire des besoins de main d'oeuvre dans l'économie. Les entreprises licencient pour adapter leur capacité de production à la baisse de l'activité économique. Le chômage conjoncturel se résorbe avec le retour de la croissance économique qui nécessite des embauches de la part des entreprises. B. Le cas français 1) Les raisons de l'augmentation du chômage depuis 1975 L'augmentation du chômage est due : - au progrès technique et l'évolution de la productivité (plus de machines mois d'hommes). - à la crise économique et le ralentissement de la croissance. (secteurs en récession...) - aux délocalisations d'entreprise et la concurrence des pays à faible coût de main-d'oeuvre. - à l'évolution démographique (des tranches d'âge; plus d'arrivants que de partants sur le marché). III- Les conséquences du chômage 1) Le chômage selon le sexe Jusqu'à la fin 2009, la crise a davantage pesé sur la situation des hommes que sur celle des femmes ; elle fut, en effet, particulièrement marquée dans l'industrie, la construction ainsi que dans l'intérim, autant de secteurs où les hommes sont très présents. 2) Le chômage par tranche d'âge Lors de la crise économique, la hausse du chômage a concerné toutes les tranches d'âge. Cependant, comme par le passé, les jeunes de moins de 25 ans ont été particulièrement touchés en phase de dégradation de la conjoncture économique. Le niveau du taux de chômage des jeunes âgés de 15 à 24 ans est beaucoup plus élevé que celui de leurs aînés du fait qu'ils sont relativement peu présents sur le marché du travail. Un grand nombre d'entre eux poursuit, en effet, des études sans travailler en parallèle et n'est pas comptabilisé dans la population active. Ainsi, au quatrième trimestre 2010, la part des chômeurs dans la population totale des 15 à 24 ans est de 8,6 %, soit un niveau proche de la part des chômeurs dans la population des 25 à 49 ans qui s'établit à 7,5 %

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