Le chômage est-il sans solution ?
Publié le 08/02/2016
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Il n'y avait pas, chez les Égyptiens, les Babyloniens, les Phéniciens, les Grecs, de «chômeurs».
Il y avait, bien sûr, des riches et des pauvres, mais non des femmes et des hommes condamnés, pour reprendre l'expression de Marx, à l'oisiveté.
Le chômage, loin d'être un fléau «naturel», n'est que le résultat d'un type d'organisation économique historiquement déterminé. Le capitalisme, partout ou presque, est parvenu à imposer ses dogmes. Les hommes
politiques les respectent à la lettre, même si, pour des raisons démagogiques, ils ne cessent de rappeler que le chômage est l'une des plus grandes plaies de nos sociétés modernes. Mal inéluctable, il ne l'est assurément pas. En revanche, il le demeurera tant que l'Occident continuera à penser que les seules valeurs auxquelles on puisse se rattacher sont le travail, la concurrence, le profit, la consommation de biens matériels.
«
Le c hômag e n'est pas un mal inéluctabl e
Seuls les théoriciens servant la cause de l'économie
libérale
donnent à croire que le chômage est une fatalité.
Il n'y a aucune raison pour que dans un pays riche,
des hommes se retrouvent sans moyen de vivre.
Il ne faut pas
confondre
bien COIDnlUn
et accunndation
c
'économie, pour
Aristote , est l'art de
gérer les richesses uti les
à une société donnée ,
qu'i l s' agisse de la
ccJe sais que les économistes libéraux affirment qu 'un
accroissement des besoins
compense toute diminution
de main-d 'œuvre .
Sincère · ment , je ne le crois pas .» Albert Einstein , Comment je vois
/eMonde
famille, d' un village, d' un
pays .
Cette économie est
pervertie à partir du
moment où l'argent , qui n
'
est qu 'un moyen
d'échange , de vient un
moyen de produire des
richesses fictive s: fair e
d e l
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du pain à parti r du
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que les théories
économiques défendues
par les penseurs libé
raux n' avaient pas
d'autres buts que d'as
surer la domination de
la classe bourgeoise
sur
la classe prolétarienne .
Plus il y a de chô m e urs ,
plus gran de e st ce tte.
»
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