Le Corps chez Merleau Ponty

« reconnaissance de tous les autres.  => « Le temps écoulé est tout entier repris et saisi dans le présent. » Double horizon de rétention et protentation : mon présent cesse d'être un présent de fait pour devenir un point fixe et identifiable dans un temps objectif.  L'expérience de cet horizon dans la proximité de l'objet crée une « ouverture » : par laquelle « la substantialité de l'objet s'écoule » : le sensible permet d'accéder à l'essence de la réalité (opposition à l'idéalisme cartésien et à la tradition métaphysique) objet absolu, densité parfaite : « une infinité de perspectives contractées » : la face cachée de l'objet est présente dans cette ouverture au même titre que sa face visible : oublie de la perception présente :  => « Pris en lui-même, - et comme objet, il exige qu'on le prenne ainsi, - l'objet n'a rien d'enveloppé, il est tout entier étalé. » : dépassement du perspectivisme de mon expérience : mon corps devient un des objets de ce monde : mon corps devient un mode de l'espace objectif : comme mon présent devient un aspect abstrait du temps universel :  => L'expérience perceptive se dépasse dans une « pensée objective » qui vient de la première : accueil à l'émergence de l'être (ouverture).  => L'autonomie d'un objet dépend de l'autonomie de tous les objets environnants : on accède à un mode de pensée pure.  => le corps est dans « le tissu du monde » : il y a un pour nous dans l'en-soi : il y a une effectivité, une conscience pleine, dans le contenu réel, dans la substantialité, qui passe déjà par la perception sensible : réhabilitation du sensible. . »