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Le devoir La morale

Publié le 06/01/2017

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morale
Il dépend de l’homme d’être heureux ou malheureux, mais si par bonheur on entend le bien-être grâce au plaisir, à notre façon de juger et de nous juger, penser devient un obstacle au bonheur, car il n’y aura plus d’illusion, nous ne serons plus dans l’ignorance, nous allons voir la réalité telle qu’elle est, aussi effrayante soit-elle. Cependant, si par bonheur on entend une pleine et entière satisfaction, alors nous sommes obligés de penser pour savoir ce qui pourrait combler nos désirs et nous rendre heureux. Faut-il vraiment s’abstenir de penser pour être heureux ? D’après le sujet, le bonheur est un état accessible et suppose que nous pourrions et aurions le droit de penser. Mais la pensée est-elle uniquement source de tourments et de déplaisirs ? Ou bien le bonheur se réduit-il au plaisir et alors peut-on vraiment être heureux sans penser ? Différemment des animaux, l’homme possède la raison, qui va le pousser à réfléchir, à raisonner, à élaborer des théories, qui vont demander de la concentration, et un effort intellectuel. Cependant, cet effort fourni ne donne pas de satisfaction, et donc pas accès au bonheur. On sait que les a...
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« Brazier T ES Margaux Philosophie Novembre 2016 n’évoluent pas, contrairement à l’homme qui à force de penser créait, et fait évoluer son environnement et son niveau de vie : l’invention de l’imprimerie en 1554 par Gutenberg, de la machine à vapeur en 1712 par James Watt, de différents vaccins dès 1796, de l’ampoule électrique en 1879 par Thomas Edison. Penser nous permet de connaître nos désirs, d’y répondre et ainsi avoir de la satisfaction et être heureux Notre monde est fait pour être compris et interprété, car si nous le comprenons nous pourrons vivre heureux.

Or, il est impossible d’analyser notre monde sans penser, mais, à trop nous questionner pour le comprendre, nous serions malheureux car nous n’aurions jamais assez de réponses.

Il s’agit là d’un paradoxe : pour être heureux nous devons penser, mais trop penser nous rend malheureux. Seulement, le bonheur est-il réellement le but de l’existence ? Le sujet est ambigu : on nous demande s’il faut cesser de penser pour être heureux, mais pour répondre à cela, il faut penser.

Grâce aux deux parties développées précédemment, nous comprenons que pensée et bonheur sont conciliables.

Il faut chercher à comprendre notre monde, il faut se questionner sur le but de l’existence, mais il ne faut pas se tourmenter et vouloir tout savoir.

Comme il y a des choses que nous ne pouvons pas contrôler, il y a des choses que nous ne pouvons pas savoir, et nous ne devons pas être malheureux de ne pas contrôler certaines choses mais plutôt se préoccuper de ce que l’on peut savoir et ce que l’on sait déjà pour être heureux.

C’est ainsi que la pensée peut conduire au bonheur, même si celui-ci n’est pas le but de l’existence selon Kant.

Pour lui, le but d’une vie est d’être un être moral, cependant, un être avec une conduite morale est-il forcément heureux ?. »

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