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Le mouvement ouvrir et les socialistes face à la guerre de 1914 à 1918 (histoire)

Publié le 14/05/2014

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histoire

Le mouvement ouvrir et les socialistes face à la guerre de 1914 à 1918

 

Évolution du positionnement du mouvement ouvrier et des socialistes face à la guerre en France de 1914 à 1918 : du refus proclamé de la guerre à l’Union sacrée puis à sa rupture

Comment le ralliement à l’Union sacrée a-t-il été vécu et légitimé sur le moment et a posteriori ? 

Le pacifisme a-t-il été mis en sourdine entre août 1914 et juin 1917 ?

Quelle est la part de l’idéologie révolutionnaire dans l’opposition à la guerre ? 

 

I. L’échec de la mobilisation ouvrière et socialiste contre la guerre (juillet 1914):

 

A. Le discours pacifiste de la CGT et de la SFIO en juillet 1914 :

- CGT (Jouhaux) : antimilitarisme et pacifisme subordonnés à l’idéal rev. Guerre : bourgeoise. Lutter contre la guerre => grèves. Gouvernement prend au sérieux la menace (carnet B)

- SFIO : Pacifisme mais plusieurs tendances :

* G. Hervé : antimilitarisme et pacifisme militant. Grève des ventres. 

* Jaurès : pacifisme mais pas antipatriotisme. Défense nationale. Distinction guerre de conquête et guerre d’agression. Empêcher la guerre => pression sur le gouvernement. 

 

B. La mobilisation contre la guerre et son échec :

- multiplication des congrès/conférences en 1914

* congrès socialiste du 14-16 juillet à Paris pour préparer la conférence qui devait avoir lieu en août à Vienne. Décide de proposer la grève. 

* 27 juillet : congrès de Bruxelles auquel participe Jouhaux => échec d’un accord entre les mouvements ouvriers des différents pays

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« - Définition de l’Union sacrée : trêve des partis mais sans reniement de leurs convictions => pacifisme reste principe des soc mais l’impératif supérieur est la défense nationale.

Comment la SFIO justifie -t- elle la mise en sourdine du pacifis me bien qu’il ne soit pas renié : * guerre conçue comme une agression de l’Allemagne (elle a déclaré la guerre) * désolidarisation des socialistes allemands qui ont voté les crédits de guerre C.

Limites : - une minorité de socialistes ne se rallie pas.

Romain Rolland en Suisse, Au -dessus de la mêlée, septembre 1914.

Guerre dénoncée comme une guerre fratricide entre européens.

- développement de l’internationalisme en Suisse.

Zimmerwald 1915.

Mais cela ne concerne qu’une minorité de soc, condamné par les soc du gouvernement III.

La rupture de l’Union sacrée et la montée du pacifisme à partir de 1917 : A.

La montée du pacifisme : - Montée du pacifisme est -elle liée à l’idéologie socialiste ? * non : l’influence de la révolution de février (mars) est fai ble * pacifisme est un phénomène plus large en 1917 : concerne une grande partie du front et de l’arrière, pas le mouvement ouvrier ou les soc en particulier - Le pacifisme en 1917 : une lassitude généralisée.

« La fatigue des peuples » * sur le front : mutineries.

Controverse André Loez -Leonard Smith * à l’arrière : grèves (100 000 pers).

1er mai 1917 place de la rep « à bas la guerre » Mais pas de réelle remise en question de la guerre, pas de violence, négociations B.

La rupture de l’Union sacrée : - Dissidence des socialistes à partir de 1917.

Regret et remise en question de leur ralliement à L’Union sacrée en 1914 - Tournant a lieu au printemps 1917.

Gouvernement Ribot a interdit aux socialistes le visa pour prendre part à la conférence de Stockholm => le 5 juin 1917 la moitié des soc refuse la confiance au gouvernement Ribot = rupture de l’Union sacrée - 1918 Clemenceau, guerre à outrance, droitisation.

Juillet 1918 : soc refusent de voter les crédits de guerre.

Mais le pacifisme grandissant de la SFIO n’est pas univoque.

Distinguer le pacifisme de la majorité des soc et le pacifisme d’une minorité favorable à une paix blanche.

Annonce scission de la SFIO (1920) avec l’émergence d’une mouvance révolutionnaire incarnée par Ludivic Oscar Frossard.

A près guerre : insistance sur le pacifisme. »

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