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l'economie

Publié le 19/02/2014

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Cours d’introduction à l’économie :   Présentation   L’objectif de ce cours est de familiariser les étudiants avec les modalités du raisonnement économique et sa diversité.   Le cours du premier semestre offre un aperçu général des objets et méthodes de l’analyse économique à travers l’étude des grands acteurs et fonctions économiques.   L’analyse économique : objets et méthodes Le circuit économique et financier  Consommation et épargne des ménages Production et investissement des entreprises  Dépenses et recettes de l’État Banques et marchés financiers   Le cours du second semestre s’attache à un thème particulier et particulièrement controversé, celui du chômage et des politiques de l’emploi.   Introduction générale   Nous commencerons ce cours par une brève histoire de la pensée économique. L’HPE est essentielle pour comprendre l’état actuel de la discipline économique. Il s’agit pour nous de saisir les grands courants de la réflexion économique qui ont nourrit, de près ou de loin, l’analyse actuelle. Ce détour par l’histoire de la discipline permet de mettre en perspective les théories contemporaines et de mieux comprendre les modalités du raisonnement économique.  Elle permet aussi d’en saisir les limites.   1. La question des origines La question du point de départ de cette histoire est toujours litigieuse. Si l’on s’en tient à la seule pensée occidentale, on trouve déjà dans l’Antiquité grecque des discours sur l’économie : la racine du mot « économie « vient en effet du grec « oïkos  [maison] - nomos [ordre, principe, règle, loi] «, qui désigne la gestion du domaine familiale. Ainsi Aristote consacre-t-il une partie de son ouvrage la Politique à l’étude de l’économie. A son époque, il s’agissait de déterminer les règles que devait suivre le citoyen dans la gestion de son domaine, règles qu’il devait suivre non pas dans le but de maximiser son profit, mais dans celui de « bien-vivre « cad de réaliser le bien de la Cité (Polis).   Au Moyen Age, les réflexions économiques sont le fait des juristes et des théologiens et elles sont, dans une large mesure, encore considérées comme accessoires. Comme dans la Grèce antique, l’économie n’est jamais traitée comme un sujet autonome, mais seulement comme une dimension, parmi d’autres, d’une interrogation politique ou morale. Ce sont des traités sur l’usure ou sur les monnaies ; c’est aussi la question du « juste prix « dont le traitement le plus systématique est opéré par Thomas d’Aquin dans sa Somme théologique [qui s’appuie sur les écrits d’Aristote].   La formation et le développement des Etats à la Renaissance (15ème/16ème) place au premier plan la question du pouvoir des princes et des souverains et, par suite, celle de la richesse nécessaire au soutient de ce pouvoir. C’est sur cette toile de fond qu’émergent une série d’écrits que l’on qualifie de « mercantilistes « (16ème -17ème), dont les auteurs sont principalement des marchands, des financiers et des conseillés du prince. Le credo affiché est celui de l’accroissement de la richesse du souverain, c’est-à-dire la quantité de métaux précieux d’or et d’argent qu’il détient (cette quantité conditionnant son pouvoir d’entretenir des armées). En fait, la plupart de ces auteurs défende...

« Introduction générale   Nous commencerons ce cours par une brève histoire de la pensée économique.

L'HPE est essentielle pour comprendre l'état actuel de la discipline économique.

Il s'agit pour nous de saisir les grands courants de la réflexion économique qui ont nourrit, de près ou de loin, l'analyse actuelle.

Ce détour par l'histoire de la discipline permet de mettre en perspective les théories contemporaines et de mieux comprendre les modalités du raisonnement économique.  Elle permet aussi d'en saisir les limites.   1.

La question des origines La question du point de départ de cette histoire est toujours litigieuse.

Si l'on s'en tient à la seule pensée occidentale, on trouve déjà dans l'Antiquité grecque des discours sur l'économie : la racine du mot « économie » vient en effet du grec « oïkos  [maison] - nomos [ordre, principe, règle, loi] », qui désigne la gestion du domaine familiale.

Ainsi Aristote consacre-t-il une partie de son ouvrage la Politique à l'étude de l'économie.

A son époque, il s'agissait de déterminer les règles que devait suivre le citoyen dans la gestion de son domaine, règles qu'il devait suivre non pas dans le but de maximiser son profit, mais dans celui de « bien-vivre » cad de réaliser le bien de la Cité (Polis).   Au Moyen Age, les réflexions économiques sont le fait des juristes et des théologiens et elles sont, dans une large mesure, encore considérées comme accessoires.

Comme dans la Grèce antique, l'économie n'est jamais traitée comme un sujet autonome, mais seulement comme une dimension, parmi d'autres, d'une interrogation politique ou morale.

Ce sont des traités sur l'usure ou sur les monnaies ; c'est aussi la question du « juste prix » dont le traitement le plus systématique est opéré par Thomas d'Aquin dans sa Somme théologique [qui s'appuie sur les écrits d'Aristote].   La formation et le développement des Etats à la Renaissance (15ème/16ème) place au premier plan la question du pouvoir des princes et des souverains et, par suite, celle de la richesse nécessaire au soutient de ce. »

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