Les fêtes religieuses de la Basse Epoque

« nie durant laquelle des prê­ tres armés de massues en bois postés en grand nombre à l'entrée du sanctuaire en dé­ fendent l'entrée à un groupe d'environ mille hommes « qui accomplissent des vœux ».

Ce récit ne paraît pas du tout incongru.

On connaît en effet plusieurs occasions où de telles rixes pouvaient avoir lieu.

Elles étaient censées re­ produire et réactualiser un événement tiré de l'histoire mythologique du dieu hono­ ré, comme le laisse d'ailleurs deviner la suite du récit d'Hé­ rodote qui, bien qu'ambiguë, permet de reconstituer une partie de la légende explica­ tive du combat.

Selon les au­ tochtones, le temple concer­ né aurait hébergé la mère d'Arès, qui était élevé ailleurs.

Une fois adulte, ce dernier au­ rait voulu avoir une explica­ tion avec sa génitrice, mais pour ce faire aurait dû se bat­ tre avec les serviteurs du sanc­ tuaire.

En réalité, le fait qu'Arès se voie interdire l'en­ trée du temple n'est sans dou- te pas liée à de simples désirs de « conversation » de sa part, mais vraisemblablement à une tentative de relation incestueuse.

La fête de Bubastis A utre temps fort des ré­ jouissances deltaïques, la fête de Bubastis, également. »