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LES GRANDS COURANTS DE LA PEINTURE DE 1800 A 7900 : L'EPOQUE ROMANTIQUE

Publié le 17/01/2022

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Les courants picturaux qui, au début du XIXe siècle, s'écartaient du néo-classicisme allaient se déployer et s'affirmer au cours du second quart du siècle dans l'art romantique, dont ils avaient annoncé certains caractères et qui se substitue à la peinture néoclassique. Celle-ci pousse d'ailleurs des rejetons vivaces, mais ils n'empêchent pas la peinture romantique de s'épanouir largement, en se diversifiant et en suscitant même des formes qui s'écartent du véritable romantisme et parfois annoncent l'art de l'époque réaliste.

« parvenait, semble-t-il, à faire la synthèse des aspirations diverses et même contradic­ toires qui fermentaient en lui.

II avait été formé par la discipline néo-classique, mais son tempérament' ne pouvait se satisfaire de l'esthétique néo-classique; il le portait vers un art à la fois réaliste et romantique : réaliste par la volonté de saisir la réalité telle qu'elle était, dans ses ·aspects même les plus éloignés du beau idéal, - roman­ tique par le goût du drame, le souci de l'ex­ pression et le don d'utiliser la couleur elle­ même pour traduire le sentiment dominant du tableau (les accords de tons des tableaux de Fous et de Folles sont particulièrement significatifs).

Ainsi Géricault prolongeait l'effort que Gros avait tenté, mais il l'accen­ tuait et, avec l'aide de la leçon anglaise, il donnait au nouveau langage pictural une richesse de possibilités inédites.

Le génie de Géricault jetait les fondements de la pein­ ture romantique et annonçait même par avance l'art de l'époque réaliste.

Delacroix C'est à DELACROIX (1798-1863) qu'il allait revenir de prendre le flambeau des mains défaillantes de Géricault.

Un peu plus jeune que lui, il l'avait suivi chez Guérin à quel­ ques an.nées de distance, mais il avait été moins marqué par la discipline néo-classique et il s'était en fait formé surtout en fréquen­ tant le Louvre, où les œuvres de Rubens l'attiraient, lui aussi, particulièrement.

Il avait noué des relations amicales avec Géricault, pour qui il éprouvait une vive admiration, et sa première œuvre importante, la Barque de Dante, exposée au Salon de 1822, n'était pas éloignée des derniers tableaux de Géri­ cault; l'union intime de la couleur et du sentiment y manifestait la présence du roman­ tisme pictural.

Delacroix entra à son tour en contact avec la peinture anglaise : il eut d'abord des rela­ tions avec des artistes anglais travaillant en France comme Bonington; puis il vit des tableaux de Constable, qui firent sur lui une impression profonde, au moment où il tra­ vaillait aux Massacres de Chio (1824); , enfin il séjourn. »

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