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LES LIMITES DE LA SOCIETE DE CONSOMMATION

Publié le 19/08/2012

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De plus, aussi bien dans les PED que dans les PDEM, on assiste aujourd’hui à une « marchandisation « de la société, c’est-à-dire l’extension du jeu marchand à de nouveaux domaines : trafic d’organes, tourisme sexuel, délocalisation de certains soins (soins dentaires dans les pays de l’est), trafic d’enfants (avec parfois réseaux pédophiles) logements contre rapports sexuels, etc…De surcroît, il convient de rester vigilent à l’égard des produits chinois (jouets, alimentation) dont la qualité a été qualifiée de « dangereuse «. Au Japon, trois importateurs viennent de rappeler des millions de tube de dentifrice chinois contenant du glycol (liquide de refroidissement des automobiles). Les partenaires commerciaux chinois s’inquiètent, tout comme les autorités chinoises, compte tenu de la dépendance de l'économie chinoise à l'égard des exportations mondiales  Enfin, à l’heure où la question du pouvoir d’achat des français est en suspens, face au râle sourd poussé par les consommateurs, on apprend que des industriels s’entendent sur les prix de vente de produits. En effet, neuf fabricants de produits d'entretien de la maison et d'hygiène corporelle sont soupçonnés de s'être entendus sur leurs tarifs en France. 

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« conscience et son subconscient, ce qui risque d'effacer des centres d'intérêts rivaux.

C'est d'abord un problème médical et psychologique.

Mais dans une sociétéhyperconsumériste, il y a aussi une dimension culturelle et économique.

L'addiction garantit l'omniprésence du marché, à cela s'ajoute bien souvent une obsolescencerapide des produits qui pousse inévitablement au rachat.

Il existe des hôpitaux (notamment aux Etats-Unis, là où on recense près de 24 millions d'acheteurscompulsifs) qui ont des services de guérison de l'addiction, qui, à côté des formes traditionnelles de dépendance comme la toxicomanie et l'alcoolisme, soignent aussil'achat compulsif.

Par ailleurs, le capitalisme infantilise les consommateurs en les poussant à des actes d'achat puérils, qui privilégie la facilité, la simplicité et larapidité.

A ce sujet, il existe de nombreux exemples pertinents : de plus en plus les étudiants ont recours au plagiat par Internet, en effet de nombreux sites proposentdes dissertations, thèses et mémoires entièrement rédigés et « prêts à rendre ».

Dans le milieu sportif, même constat, le recours aux drogues apparaît comme unesolution de facilité.D'autre part, il apparaît que certains pays ont réussi à établir une véritable dictature commerciale internationale et ce jusqu'à parler du phénomèned'« américanisation » (cinéma, boisson, chaînes de fast-food, vêtements, musique etc…) Aussi, en Inde, comme un peu partout dans le monde, on voit proliférer lesMcDonald's.

Une évolution marquante pour qui se rappelle l'inauguration du premier fast-food à New Delhi en 1976, qui avait vu les fondamentalistes hindousmanifester violemment leur colère.

Faut-il y voir la preuve que le pays de Gandhi cède aux sirènes de la globalisation et du consumérisme à l'américaine ?De plus, aussi bien dans les PED que dans les PDEM, on assiste aujourd'hui à une « marchandisation » de la société, c'est-à-dire l'extension du jeu marchand à denouveaux domaines : trafic d'organes, tourisme sexuel, délocalisation de certains soins (soins dentaires dans les pays de l'est), trafic d'enfants (avec parfois réseauxpédophiles) logements contre rapports sexuels, etc…De surcroît, il convient de rester vigilent à l'égard des produits chinois (jouets, alimentation) dont la qualité a étéqualifiée de « dangereuse ».

Au Japon, trois importateurs viennent de rappeler des millions de tube de dentifrice chinois contenant du glycol (liquide derefroidissement des automobiles).

Les partenaires commerciaux chinois s'inquiètent, tout comme les autorités chinoises, compte tenu de la dépendance de l'économiechinoise à l'égard des exportations mondialesEnfin, à l'heure où la question du pouvoir d'achat des français est en suspens, face au râle sourd poussé par les consommateurs, on apprend que des industrielss'entendent sur les prix de vente de produits.

En effet, neuf fabricants de produits d'entretien de la maison et d'hygiène corporelle sont soupçonnés de s'être entendussur leurs tarifs en France.

Dévoilée par Le Figaro du mercredi 27 février 2008, l'affaire concerne des groupes très connus : Unilever, Procter & Gamble, Colgate-Palmolive, etc.

La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a découvert ces pratiques en décembre 2005 grâce auxdénonciations de SC Johnson, lui-même partie prenante de ce système d'entente.

Les opérateurs téléphoniques et la grande distribution seraient également touchés.

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