LES RELATIONS ENTRE LA CROISSANCE ECONOMIQUE ET LES GAINS DE PRODUCTIVITE

« réaliser.En effet, s'il n'y a pas de croissance, il peut y avoir des effets dans le temps les concernant :- A court terme, le défaut de croissance fera baisser l'utilisation du facteur travail et ainsi diminuer la productivité du travail.

Mais cela entrainera aussi une baissed'utilisation du capital technique (et ainsi diminuer la productivité apparente du capital).Puisque les entreprises produisent moins, elles ont moins besoin de personnels, moins besoin de machines et besoin de les utiliser moins longtemps.

Ceci provoqueinéluctablement une baisse de la productivité.- A moyen terme, puisque les entreprises n'investissent plus, le stock de capital fixe vieillira sans être remplacé, ce qui provoquera une baisse du rendement.- A long terme enfin, le progrès technique sera lui même affecté par le ralentissement de l'activité car les entreprises hésiteront à innover, à adopter des processus deproduction nouveaux et à lancer de nouveaux produits. Les gains de productivité représentent donc une grande partie de la croissance, mais elle ne l'explique pas entièrement.

D'autres facteurs influent sur la croissancecomme les économies d'échelles et surtout le progrès technique. Les économies d'échelles dans le sens où plus une entreprise produira, plus les charges fixes seront basses, noyées dans la masse de la production.

Le coût unitairebaissera, incitant les entreprises à produire davantage afin d'atteindre le coût de production le plus bas possible.

Les coûts baissant, les prix pourront potentiellementêtre vus à la baisse, provoquant un accroissement de la consommation ( l'offre entraîne la demande).Les économies d'échelles, qui sont à l'origine des gains de productivité provoqueront donc la croissance. Le progrès technique surtout, est un élément indispensable.

Il peut être définit comme l'ensemble des innovations permettant la transformation des méthodes deproduction, des moyens de production, mais aussi de l'organisation des facteurs de production.Solow a montré que plus de la moitié de la croissance n'était expliquée ni par la quantité de facteurs utilisés, ni par leur efficacité.

Ce "résidu" s'expliquerait par leprogrès technique, facteur exogène de la croissance.

Les théories Néo-Classiques admettaient donc l'idée que le progrès technique influait sur la croissance mais qu'ilne dépendait pas de l'activité économique (il "tombait du ciel").Des théories plus récentes rendues par Romer et Lucas notamment, affirment que le progrès technique est endogène, c'est-à-dire qu'il résulte de l'activité économique.Il provient de l'investissement des entreprises en Recherche et Développement afin de faire plus de profits, mais aussi de la participation de l'Etat quand cesrecherches fructueuses ne peuvent être protégées (par des brevets par exemple).Pour ces libéraux, pourtant peu enclins à faire jouer un quelconque rôle à l'Etat dans l'économie, celui-ci va avoir un rôle important dans la Recherche etDéveloppement. Les gains de productivité ont une importance incontestable dans le processus de croissance.

Ils permettent d'augmenter les salaires des ménages, d'augmenter lesprofits des entreprises et de stimuler les exportations grâce à la baisse des prix.

Cependant, les gains de productivité ont besoin de la croissance pour exister, maisaussi du progrès technique.A l'heure du développement durable et de la prise de conscience de l'impact négatif de l'Homme sur l'environnement, ces gains de productivité qui apportentcroissance et prospérité peuvent-ils être remis en cause?. »