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L'homme aux rats

Publié le 25/09/2012

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« L'HOMME AUX RATS « Sigmund FREUD (18) Paru dans « les cinq psychanalyses «. (19) Sommaire TOC \o "1-3" \h \z \u Introduction PAGEREF _Toc218953921 \h 3 I. La névrose obsessionnelle ou névrose de contrainte PAGEREF _Toc218953922 \h 3 a. Historique PAGEREF _Toc218953923 \h 3 b. Approche psychanalytique PAGEREF _Toc218953924 \h 4 II. L'homme aux rats PAGEREF _Toc218953925 \h 4 a.Présentation du patient PAGEREF _Toc218953926 \h 4 b.Déroulement des séances PAGEREF _Toc218953927 \h 4 III. Interprétations PAGEREF _Toc218953928 \h 4 Conclusion PAGEREF _Toc218953929 \h 4 L'homme aux rats S. FREUD, 1909. Introduction FREUD a reçu Ernst LANZER en 1907, sous l'appellation de « Paul L. ASSOUN «, né en 1878, et a pour la première fois publié son cas en 1909 sous le titre Remarque sur un cas de névrose obsessionnelle. Freud l'a ensuite associé à quatre autres cas cliniques, pour publier, enfin les cinq psychanalyses. « L'homme aux rats « était un jeune homme présentant une névrose de contrainte dont la symptomatologie était apparue suite à l'audition du récit d'une torture où des rats étaient introduits de force dans l'anus du supplicié. Ainsi, nous allons vous présenter ici le cas de « l'homme aux rats « en passant tout d'abord par une présentation de la névrose obsessionnelle. I. La névrose obsessionnelle ou névrose de contrainte a. Historique La première description française des obsessions apparaît dans le « Traité des scrupules « écrit par DUGUET (prêtre janséniste) en 1717, mais le terme « obsession « apparaît dans un article intitulé « Des obsessions pathologiques « de LUYS en 1883. Les phénomènes obsessionnels seront décrits sous diverses appellations. Tout d'abord, PINEL utilisera le terme de « Folie raisonnante « car, selon lui, les patients sont conscients d'être dans un délire. Puis, ESQUIROL classe l'obsession dans une « monomanie raisonnante « car il pense qu'il s'agit d'un trouble partiel où le patient ne délire pas et l'appellera « Manie du doute «. Vient ensuite FALRET qui utilisera le terme de « folie du doute « en 1866. Enfin, KRAEPELIN l'appellera « Folie de compulsion « ayant deux origines possibles : émotionnelle et intellectuelle. C'est MOREL qui introduira en 1860 le terme de « névrose obsessionnelle «. Au niveau nosographique, la description de la névrose obsessionnelle appartient à WESTPHAL, psychiatre allemand, qui a décrit en 1871 les névroses obsessionnelles comme des « idées parasites apparaissant dans un esprit intact et faisant intrusion dans le processus normal de la pensée, contre la volonté du sujet « et proposa d'appeler ce phénomène « la névrose de contrainte «. Certains auteurs parlent de névrose anankastique (Grec « ananké « : Destin), pour insister sur l'irrésistibilité des obsessions et des compulsions. Pierre JANET donne la première interprétation psychopathologique des obsessions. Il assigne à la psychasthénie un rôle central dans les obsessions dans son ouvrage « Les obsessions et la psychasthénie « (1908). Pour lui, la « psychasthénie « (âme - a - force) est « l'état d'une personne ressentant un manque d'énergie mentale se caractérisant par une diminution de la fonction du réel «. La psychasthénie est la base commune aux obsessions et aux phobies donc à l'ensemble de la pathologie névrotique mais n'intègre pas l'hystérie qui, elle, dérive d'idées fixes subconscientes. JANET donne une description claire et cohérente des obsessions et des compulsions.Il propose une thérapeutique psychologique originale et un mode psychologique explicatif. Mais la « névrose obsessionnelle « doit son nom à FREUD qui apporte une contribution originale à la description de cette entité nosographique en 1896. Il sépare la névrose obsessionnelle de l'hystérie en se basant sur les obsessions et les conduites ritualisées. Pour FREUD, l'obsession serait provoquée par le déplacement d'un désir inconscient sur une représentation acceptable par la conscience et contre laquelle on peut alors lutter par des rituels conscients. Pour lui, l'obsessionnel est aux prises avec le complexe d'OEdipe mais son organisation génitale est faible si bien que le Moi se défend par des mécanismes d'annulation, d'isolation et de formation réactionnelle. Plus tard, Mélanie KLEIN considérera que la névrose obsessionnelle constitue une sorte de cicatrisation des angoisses orales de la position paranoïde. Il s'agirait donc d'une guérison de la psychose qu'elle recouvre. Dans le mouvement contemporain, les obsessions peuvent être analysées comme ayant une valeur positive qui renvoie à la relation d'objets fantastiques, sadomazochiques par rapport au destin mortifère et destructeur que l'on retrouve dans les psychoses. Certains auteurs contemporains parlent de « névrose compulsive « (JUIGNET, 2001). b. Approche psychanalytique

« Sigmund FREUD L’homme aux rats Sommaire I.

La névrose obsessionnelle ou névrose de contrainte ..........................

3 a.

Historique .......................................................................................................................................

3 b.

Approche psychanalytique .............................................................................................................

5 II.

L’homme aux rats ...............................................................................

8 a.Présentation du patient .....................................................................................................................

8 b.Déroulement des séances .................................................................................................................

9 III.

Interprétations ..................................................................................

12 Conclusion .............................................................................................

16 2. »

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