L'homme doit-il craindre que la machine travaille pour lui ?
Publié le 25/01/2011
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Le terme machine vient du grec mêchanê qui signifie aussi bien \"machine\" que \"ruse\". C'est qu'initialement, pour les Grecs, la machine est conçue comme une ruse de l'homme contre la nature. La machine désigne dans son sens ordinaire la forme développée de l'outil, un ensemble de mécanismes combinés, destiné à produire un effet approprié à partir d'une impulsion. La machine donc fait partie de la technique et semble à l'origine être naît pour permettre à l'homme de maîtriser la nature en vue de sa survie. Le développement du machinisme est considéré comme un progrès de la civilisation, permettant à l'homme de se libérer des travaux les plus pénibles. Mais la machine n'a-t-elle pas des effets pervers sur l'homme et sur la nature? N'aliène-t-elle pas le comportement humain? Lui faisant oublier l'essentiel et la création? Pourtant la machine n'est-elle pas neutre? N'est-ce pas à l'homme de la contrôler?
Ainsi, devant un objet tel qu'une télévision, nous n'avons aucune idée de comment elle fonctionne, comment elle est construite et nous ne pouvons pas agir dessus... L'homme vit donc dans un monde où il ne comprend plus rien... La machine est un outil, c'est à l'homme de la dominer Mais il faut cependant voir qu'une machine est comme l'outil à la base \"neutre\" : seule l'idéologie qui la sous-tend l'oriente dans une direction ou dans un autre. Sa valeur vient donc de l'usage qui en est décidé; si elle est mal orientée, elle peut effectivement nuire à l'homme. Ainsi, c'est à l'homme de réfléchir sur le fonctionnement des machines et sur leur utilisation. Si la machine est une invention humaine, c'est à l'homme d'en avoir le contrôle et de ne pas se laisser dépasser pas le perfectionnement technique. Les machines peuvent aider l'homme, mais qu'il revient pour cela à l'homme d'organiser le progrès technique et lui assigner les fins bénéfiques à l'homme.\" Dune manière générale, l'industrie ne s'est pas assez souciée de la plus ou moins grande importance des besoins à satisfaire. [...] On voudrait, ici comme ailleurs, une pensée centrale, organisatrice, qui..
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