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Longtemps enjeu du débat philosophique sur les origines de l'homme

Publié le 29/11/2013

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Longtemps enjeu du débat philosophique sur les origines de l'homme entre partisans de sa création divine, d'emblée parfaite, et tenants de l'évolutionnisme darwinien, la préhistoire est, depuis le milieu du XIXe siècle, l'objet de recherches passionnées, suscitées par la découverte de nombreux sites où les données archéologiques ou anthropologiques côtoient les stupéfiantes réalisations d'un art jusqu'alors insoupçonné. Encore largement méconnue, elle demeure un champ d'investigation pour les spécialistes et une source d'inspiration pour les artistes. La préhistoire est définie traditionnellement comme la période qui débute avec l'apparition de l'homme et se termine avec celle de l'écriture. Elle se divise en trois grands stades qui se succèdent toujours dans le même ordre, mais n'apparaissent pas partout au même moment : le paléolithique (traditionnellement, âge de la pierre taillée), qui va de l'apparition des premiers outillages de pierre à la fin des glaciations quaternaires, et le mésolithique (période de transition) constituent le premier de ces stades ; il est suivi du néolithique (ou âge de la pierre polie), qui débute avec les premières formes d'élevage et d'agriculture ; enfin, les âges des métaux (chalcolithique, âge du bronze et âge du fer) sont marqués par l'élaboration de la métallurgie et s'achèvent, arbitrairement, au moment où apparaît l'écriture. Cette classification chronologique est aujourd'hui remise en cause, car elle tend à sous-estimer les transformations profondes des sociétés humaines au début du néolithique. Il semble donc préférable d'appeler « préhistoire ancienne » la période antérieure aux bouleversements du néolithique (paléolithique et mésolithique) et « préhistoire récente », ou « protohistoire », les époques préhistoriques postérieures. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats âge de la pierre âge du bronze âge du fer mésolithique néolithique paléolithique protohistoire La science préhistorique Le terme de préhistoire désigne, en outre, la discipline chargée d'étudier ces époques. Par définition, les préhistoriens ne peuvent s'appuyer sur des données textuelles qui font presque totalement défaut : seuls quelques voyageurs venus de pays déjà entrés dans l'histoire (des Égyptiens, des Grecs, par exemple) décrivirent les moeurs des populations « barbares » qu'ils avaient rencontrées au cours de leurs périples. Mais ces rares documents ne donnent qu'une image très déformée de la réalité des sociétés protohistoriques, et surtout ils restent muets sur les périodes antérieures aux âges des métaux. Ainsi, les préhistoriens sont avant tout des archéologues. Leur première tâche a été d'établir une chronologie précise des stades d'évolution des cultures préhistoriques et de mettre cette chronologie en relation avec l'histoire des climats, des paysages et des espèces animales, telle que la proposent géologues et paléontologues. La mise au point de techniques scientifiques de datation (carbone 14, potassium-argon...) confirment et précisent les classifications archéologiques. Par la suite, la préhistoire est devenue avant tout une ethnologie préhistorique, susceptible de décrire le fonctionnement et les transformations des sociétés anciennes. Après la Seconde Guerre mondiale, André Leroi-Gourhan adapta à l'archéologie les méthodes de l'anthropologie structurale. Il mit au point des techniques de fouille qui lui permirent de comprendre l'organisation des habitats paléolithiques et des groupes humains qui y vivaient. Il étendit le domaine de l'histoire des techniques aux époques les plus anciennes. Il étudia enfin les grottes peintes paléolithiques et y décela un système de signes élaborés qui s'apparente à un langage symbolique. Depuis lors, la plupart des préhistoriens s'attachent à poursuivre les recherches dans ces trois directions. Ils multiplient les collaborations avec les disciplines voisines, comme l'archéozoologie, la paléobotanique, les sciences des matériaux. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abbevillien archéologie - Archéologie, religion, science et politique archéologie - Les méthodes de datation archéologie - Une science humaine Boucher de Crèvecoeur de Perthes Jacques datation Leroi-Gourhan André Pincevent Les livres préhistoire - stratification avec notation de niveau, page 4105, volume 8 L'homme préhistorique et ses activités Des pré-hommes à l'Homo sapiens sapiens L'apparition de l'homme s'effectua de manière progressive et d'abord très discrète. D'un point de vue physique, elle ne peut être datée avec précision. D'après les rares vestiges osseux de cette époque, qui proviennent pour la plupart d'Afrique australe et orientale, la lignée des hominidés apparut il y a environ 5 millions d'années avant notre ère. Station debout, denture, évolution de la boîte crânienne, augmentation du volume cérébral : les caractères « humains » se développèrent peu à peu, sans rupture nette, mais, assez arbitrairement, on date de 3 millions d'années l'apparition du « genre humain ». Ainsi, on a retrouvé, en 1974, un représentant de ces premiers hominidés en Éthiopie, mais aussi, en 1994, les restes d'une espèce plus ancienne, Australopithecus ramidus, qui serait vieux de 4,4 millions d'années. D'un point de vue technique, l'apparition d'un outillage en pierre sommairement taillé fut le fait de l'Homo habilis et semble avoir eu lieu il y a 2 millions d'années environ. Les transformations psychiques, quant à elles, laissent des traces encore plus difficiles à interpréter : l'archéologie ne permet guère de reconstituer le développement du langage articulé, des capacités d'abstraction ou du sens de la symétrie. Le degré d'élaboration des outils, toutefois, donne des indications sur les opérations mentales dont était capable l'homme qui a fabriqué ces outils. Il est possible que l'espèce humaine se soit développée d'abord en Afrique avant d'occuper progressivement des territoires plus vastes. Il y a environ 1,3 million d'années, l'Homo erectus s'installa en Europe méridionale, puis peu à peu dans des régions plus septentrionales. Ce sont ses représentants qui adoptèrent l'usage du feu et mirent au point des outils élaborés. Par la suite, deux lignées d'Homo sapiens coexistèrent en partie avant de se succéder il y a environ 35 000 ans : le néandertalien, qui a disparu sans descendance directe, et l'Homo sapiens sapiens, qui donna naissance à l'homme moderne. Par la suite, les transformations de l'anatomie humaine furent minimes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats homme - L'apparition de l'homme moderne homme - Les origines de l'homme Les livres préhistoire - l'abri de Raymonden, à Chancelade, en Dordogne, page 4102, volume 8 Des prédateurs aux producteurs D'un point de vue économique, l'époque préhistorique est marquée par une transformation radicale des modes d'exploitation des ressources naturelles. Pendant le paléolithique, les groupes humains vivaient avant tout d'activités prédatrices. La chasse et la récolte de végétaux sauvages fournissaient l'essentiel des denrées alimentaires. Ces activités subirent d'abord des modifications au cours du paléolithique final et du mésolithique. L'armement se diversifia et s'adapta à la taille des proies recherchées, ainsi qu'aux nouvelles formes de capture. Peu à peu, le contrôle des troupeaux sauvages s'améliora : les chasseurs effectuaient des abattages sélectifs qui permettaient de préserver les animaux jeunes ou reproducteurs. Au début du néolithique, la domestication de certaines espèces permit une gestion et une exploitation plus régulières du cheptel. C'est à cette époque que se propagèrent les animaux modernes : mouton, boeuf, porc et chien au Proche-Orient et en Europe, par exemple. Au cours des âges des métaux, la chasse ne fournit plus qu'une partie négligeable de l'alimentation carnée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats techniques (histoire des) - Le néolithique techniques (histoire des) - Les techniques archaïques Les activités domestiques. Ce passage d'un mode de vie prédateur à une économie de production s'accompagna d'une série de transformations. La première d'entre elles concerne l'occupation du sol. Le territoire de chasse céda la place au terroir agricole : au lieu de choisir l'emplacement de leur campement temporaire en fonction du déplacement des troupeaux sauvages, les groupes humains s'installèrent désormais plus durablement sur des terres cultivables. Au paléolithique, les aménagements domestiques restaient sommaires, même si l'espace intérieur des abris sous roche ou des tentes en peau était précisément organisé. À partir du néolithique, les maisons furent conçues pour durer plusieurs décennies. Construites en terre, en pierre ou en bois selon les régions, elles comportaient des parois internes, des zones de stockage des grains et de la viande, et étaient regroupées en hameaux ou en villages. Après le paléolithique, on observe une amélioration générale des techniques de stockage et de transport. Les ouvrages en vannerie, déjà utilisés au mésolithique, se multiplièrent au néolithique. La poterie fournit les récipients de stockage du grain ou des liquides, les pots de cuisson et la vaisselle de table. Les animaux domestiques, exploités de manière diversifiée, procuraient la matière première des nouveaux artisanats (pelleterie, bourrellerie, tissage). Ils furent utilisés pour tirer les araires, puis les véhicules. Le cheval monté ou attelé exista peut-être dès le néolithique et certainement au début de l'âge du bronze. Plus généralement, les moyens de transport se diversifièrent, et les pirogues sculptées dans des troncs d'arbre parcoururent désormais les rivières. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats domestication femme - Introduction Les livres homme - reconstitution d'un habitat préhistorique, page 2395, volume 5 L'évolution de l'outil. L'évolution des techniques de fabrication semble s'être effectuée de manière plus progressive. La pierre fournit l'essentiel de l'outillage pendant près de 2 millions d'années. Pendant 1 million d'années, les outils gardèrent la même forme et furent obtenus directement à partir d'un seul bloc. Ensuite, le débitage subit deux modifications : il s'effectua à partir d'éclats au paléolithique moyen, puis à partir de lames plus standardisées au paléolithique supérieur. Le nombre d'outils fabriqués dans un même volume de pierre s'en trouva multiplié par cent environ. Simultanément, on élabora de nouvelles techniques de percussion : au lieu de frapper simplement la pierre, on lui fit subir un traitement thermique préalable et on la soumit à une pression régulière. À partir du paléolithique supérieur, le feu fut d'ailleurs plus systématiquement employé pour tirer parti de toutes les qualités des matériaux - pour durcir les pointes de sagaies en os par exemple. Pendant la protohistoire, c'est justement l'innovation dans le domaine des arts du feu qui fut à la base du progrès technique. Au début du néolithique, la fabrication des vases en céramique nécessita l'élaboration de techniques de cuisson régulière et, peu à peu, la construction de fours plus complexes. Par la suite, la connaissance ancestrale des qualités spécifiques de chaque pierre et la maîtrise des températures de cuisson rendirent possible l'apparition des premières métallurgies ; la fusion du cuivre, puis celle du bronze, pour obtenir des objets moulés, ne s'effectuaient en effet qu'à plus de 1 000 o C. La réduction du minerai de fer, un peu plus tard, nécessita des températures encore plus élevées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats acheuléen âge du bronze âge du cuivre âge du fer mésolithique néolithique paléolithique protohistoire Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats homme - L'apparition de l'homme moderne homme - Les origines de l'homme Les livres homme - évolution de la lignée humaine, associée aux industries correspondantes, page 2395, volume 5 préhistoire - un galet aménagé, page 4103, volume 8 préhistoire - propulseur, dit au cheval bondissant, de l'époque magdalénienne, page 4103, volume 8 préhistoire - une feuille de laurier, page 4103, volume 8 préhistoire - os de cheval, dont on a extrait des baguettes pour fabriquer des aiguilles à chas, page 4103, volume 8 préhistoire - la grande tour de Jéricho, page 4106, volume 8 préhistoire - mortier et pilon, datant du bronze ancien, page 4106, volume 8 préhistoire - vase à fond plat orné de décor incisé, page 4106, volume 8 Organisation sociale et culture spirituelle Dès le néolithique, une distinction se fit jour entre les activités productrices effectuées dans le cadre familial, telles que le tissage et la poterie, et de véritables artisanats, qui nécessitaient un équipement plus lourd et une équipe d'ouvriers spécialisés. Des ateliers de tailleurs de pierre, puis de métallurgistes commencèrent ainsi à prospérer. Les nouvelles productions protohistoriques requéraient en outre l'emploi de matières premières parfois rares ou exotiques : l'obsidienne et certains silex au néolithique, l'étain, le cuivre et même le fer, par la suite, furent exportés à des centaines de kilomètres de leur lieu d'extraction. Des réseaux d'échange à longue distance se mirent en place. Le contrôle des mines et des voies d'acheminement devint alors l'enjeu de conflits régionaux. En Europe, les premières traces de véritables guerres opposant des groupes importants semblent dater de la fin du néolithique. C'est aussi à cette époque que l'on observe les signes d'une hiérarchisation sociale accrue. Les sépultures les plus riches contenaient désormais des objets symboles d'un pouvoir militaire ou religieux. Certaines étaient recouvertes de monuments en pierre imposants, les mégalithes. Des groupes aristocratiques semblent s'être constitués et avoir contrôlé des territoires de plus en plus vastes, qui devinrent de véritables principautés au début de l'âge du fer. Toutefois, en l'absence de documents écrits, la connaissance de l'organisation politique des sociétés préhistoriques reste fragmentaire et hypothétique. De même, la reconstitution des pratiques culturelles et des croyances qui s'y rattachent relève parfois de la fantaisie. Dans le domaine religieux, la documentation archéologique fournit des informations assez précises sur l'évolution des rituels funéraires. Les premières tombes apparurent au paléolithique moyen. D'abord isolées, elles furent regroupées en cimetières pendant le néolithique. À partir de cette époque, les rituels se diversifièrent : les corps furent inhumés ou incinérés dans des tombes individuelles ou collectives, avec ou sans monument funéraire. Chaque classe d'âge reçut un traitement particulier : les enfants étaient parfois enterrés dans le sol de la maison, tandis que les adultes l'étaient dans un cimetière à l'extérieur du village. Les tombes contenaient généralement un mobilier funéraire composé de denrées alimentaires et de l'équipement personnel du défunt (parure, armes, outils). Les représentations peintes sur les murs des grottes au paléolithique ou gravées sur des parois rocheuses pendant la protohistoire peuvent également être interprétées comme l'expression de croyances religieuses. Les figurations d'animaux ou de personnages apparurent au début du paléolithique supérieur. Elles étaient disposées dans les grottes selon un ordonnancement rigoureux et étaient associées à des motifs abstraits. Leur signification exacte échappe aux archéologues. D'autres systèmes de signes furent élaborés au néolithique et aux âges des métaux. Certains décors représentent des scènes de la vie quotidienne (labour, tissage...), d'autres rassemblent des personnages fantastiques interprétés comme des divinités. Ces nouvelles représentations, parfois abstraites ou schématisées, annoncent les premières écritures et, par là même, l'entrée dans l'histoire. Voir aussi les dossiers archéologie et homme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats grotte mégalithe poterie à bandes (civilisation de la) Les livres préhistoire - statuette féminine en ronde bosse, page 4104, volume 8 préhistoire - les alignements de Carnac (Morbihan), page 4106, volume 8 préhistoire - la Vénus de Sarab, page 4107, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les médias homme - des australopithèques à l'homme actuel Les livres homme - évolution de la lignée humaine, associée aux industries correspondantes, page 2395, volume 5 homme - crâne d'homme préhistorique (australopithèque), page 2393, volume 5 homme - crâne d'homme préhistorique (Homo erectus), page 2393, volume 5 homme - crâne d'homme de Néanderthal, page 2393, volume 5 homme - fouilles dans l'abri sous roche de la Madeleine, en Dordogne, page 2394, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats France - Histoire - La préhistoire sur le territoire actuel de la France Les médias préhistoire Les livres préhistoire - gravure anthropomorphe caractéristique de l'art paléolithique, page 4102, volume 8 préhistoire - cheval et animal composite, page 4104, volume 8 préhistoire - bison se léchant, provenant de la grotte de la Madeleine (Dordogne), page 4104, volume 8 préhistoire - bisons de la grotte de Niaux (Ariège), page 4104, volume 8 préhistoire - tête d'homme appartenant à la culture de Vinca, néolithique récent, page 4107, volume 8 préhistoire - vase anthropomorphe de la culture de Vadastra, page 4107, volume 8 Les indications bibliographiques L'Art rupestre préhistorique, UNESCO-Bordas, Paris, 1991. Atlas de la préhistoire, Larousse, Paris, 1992. A. Leroi-Gourhan, G. Bailloud, J. Chavaillon et A. Laming-Emperaire, la Préhistoire, PUF, Paris, 1966.

« signes élaborés qui s'apparente à un langage symbolique.

Depuis lors, la plupart des préhistoriens s'attachent à poursuivre les recherches dans ces trois directions.

Ils multiplient les collaborations avec les disciplines voisines, comme l'archéozoologie, la paléobotanique, les sciences des matériaux. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats abbevillien archéologie - Archéologie, religion, science et politique archéologie - Les méthodes de datation archéologie - Une science humaine Boucher de Crèvecœur de Perthes Jacques datation Leroi-Gourhan André Pincevent Les livres préhistoire - stratification avec notation de niveau, page 4105, volume 8 L'homme préhistorique et ses activités Des pré-hommes à l' Homo sapiens sapiens L'apparition de l'homme s'effectua de manière progressive et d'abord très discrète.

D'un point de vue physique, elle ne peut être datée avec précision.

D'après les rares vestiges osseux de cette époque, qui proviennent pour la plupart d'Afrique australe et orientale, la lignée des hominidés apparut il y a environ 5 millions d'années avant notre ère. Station debout, denture, évolution de la boîte crânienne, augmentation du volume cérébral : les caractères « humains » se développèrent peu à peu, sans rupture nette, mais, assez arbitrairement, on date de 3 millions d'années l'apparition du « genre humain ».

Ainsi, on a retrouvé, en 1974, un représentant de ces premiers hominidés en Éthiopie, mais aussi, en 1994, les restes d'une espèce plus ancienne, Australopithecus ramidus, qui serait vieux de 4,4 millions d'années. D'un point de vue technique, l'apparition d'un outillage en pierre sommairement taillé fut le fait de l' Homo habilis et semble avoir eu lieu il y a 2 millions d'années environ.

Les transformations psychiques, quant à elles, laissent des traces encore plus difficiles à interpréter : l'archéologie ne permet guère de reconstituer le développement du langage articulé, des capacités d'abstraction ou du sens de la symétrie.

Le degré d'élaboration des outils, toutefois, donne des indications sur les opérations mentales dont était capable l'homme qui a fabriqué ces outils.

Il est possible que l'espèce humaine se soit développée d'abord en Afrique avant d'occuper progressivement des territoires plus vastes.

Il y a environ 1,3 million d'années, l' Homo erectus s'installa en Europe méridionale, puis peu à peu dans des régions plus septentrionales.

Ce sont ses représentants qui adoptèrent l'usage du feu et mirent au point des outils élaborés.

Par la suite, deux lignées d' Homo sapiens coexistèrent en partie avant de se succéder il y a environ 35 000 ans : le néandertalien, qui a disparu sans descendance directe, et l' Homo sapiens sapiens , qui donna naissance à l'homme moderne.

Par la suite, les transformations de l'anatomie humaine furent minimes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats homme - L'apparition de l'homme moderne homme - Les origines de l'homme Les livres préhistoire - l'abri de Raymonden, à Chancelade, en Dordogne, page 4102,. »

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