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L'opinion est-elle toujours dans l'erreur ?

Publié le 28/09/2013

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erreur

Il est vrai que ce que l'on entend le plus souvent par le terme d'opinion

n'est pas seulement le non-rationnel mais aussi l'anti·rationnel, c'està-

dire ce qui s'oppose et résiste au travail critique de la raison. L'homme

d'opinion ne se contente pas d'avoir des opinions, il y tient fermement,

il refuse de les remettre en question ; ce sont en réalité des préjugés.

Une opinion ne peut d'ailleurs tirer sa force que d'une croyance aveugle.

L'attitude dogmatique consiste à camoufler les incertitudes de l'opinion

en refusant la discussion critique. L'opinion peut donc, en défendant

dogmatiquement son défaut de justification, représenter un véritable

obstacle au libre exercice de la raison.

L'opinion, dans le langage des philosophes, est un terme plutôt péjoratif. Il désigne une forme inférieure de connaissance, non justifiée, mal fondée. Le langage courant atteste lui aussi de cette valeur négative : on dit par exemple d'une affirmation qu'elle n'est « qu'une opinion « quand on veut souligner qu'elle n'a pas vraiment de poids, qu'elle est discutable, que ce n'est qu'un avis. Le propre de l'opinion est de ne pas être en mesure d'établir la vérité de son propos. Elle est donc profondément incertaine. Mais une connaissance mal justifiée a-t-elle forcément tort ? Est-elle nécessairement fausse ou opposée à la raison ?

erreur

« 8 L'opinion est nécessairement opposée à la raison A -L'opinion comme adversaire de la raison B - L'opinion comme connaissance grossière Transition O Peut-on se passer de l'opinion ? A -Domaine de légitimité de l'opinion B - L'opinion est fa règle du politique C - Le savoir ne rompt pas complètement avec l'opinion Conclusion 0 Corrigé (dissertation) Introduction 1 L'opinion, dans le langage des philosophes, est un terme plutôt péjo­ ratif.

Il désigne une forme inférieure de connaissance, non justifiée, mal fondée.

Le langage courant atteste lui aussi de cette valeur négative : on dit par exemple d'une affirmation qu'elle n'est « qu'une opinion » quand on veut souligner qu'elle n'a pas vraiment de poids, qu'elle est discutable, que ce n'est qu'un avis.

Le propre de l'opinion est de ne pas être en mesure d'établir la vérité de son propos.

Elle est donc profon­ dément incertaine.

Mais une connaissance mal justifiée a-t-elle forcément tort ? Est-elle nécessairement fausse ou opposée à la raison ? 1.

L'opinion n'est pas nécessairement fausse A.

Qu'est-ce que la vérité 1 « Avoir tort » peut signifier ne pas être dans le vrai.

Une connaissance est dite vraie quand on estime que ce qu'elle affirme est en accord avec la réalité.

Par exemple, j'aurai tort de penser que la terre est immobile.

Les choses elles-mêmes ne sont ni vraies, ni fausses : elles sont ou ne sont pas.

C'est notre pensée des choses qui est susceptible de vérité ou d'erreur.

L'opinion peut-elle être vraie ? Nous avons vu qu'elle était par nature incertaine.

Une connaissance incertaine peut-elle être vraie ? 1.

Les titres en gras servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

LA RAISON 1113. »

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