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L’opinion est-elle toujours dans l’erreur ?

Publié le 17/09/2015

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L’opinion est-elle toujours dans l’erreur ? se trompe-t-elle inéluctablement ? L’essence même de l’opinion est-elle l’erreur ou peut-elle avoir raison ? Comment passer de l’opinion à la vérité ? Qu’en est-il de l’opinion publique ?

L’opinion vraie se découvre donc après que l’événement vrai a eu lieu : elle est une nécessité a posteriori. Pour connaître que l’opinion a nécessairement tort, il faut connaître et être dans le vrai ; cela signifie que le vrai existe. Que se passe-t-il, lorsqu’il n’y a pas de vérité ? et que, dans le domaine de l’action politique, l’urgence dicte ses impératifs ? On peut alors affirmer que l’opinion tient lieu de savoir, notament dans le domaine politique, car la vérité est une longue construction et l’action n’attend pas.

« C’est mon opinion » est une expression que nous utilisons très fréquemment. Nous énonçons alors un jugement spontané, immédiat : cela signifie que nous n’avons pas pris le temps d’un examen critique, que nous n’avons pas utilisé le média de l’analyse. Ce jugement spontané peut-il se révéler vrai ? Dans ce cas, l’opinion devient vérité. Sa nature même ne serait donc pas nécessairement l’erreur. C’est ce sur quoi nous allons devoir nous prononcer : L’opinion peut-elle être porteuse de vérité ? Lorsqu’il s’agit de l’opinion publique, en est-il de même ?

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« préoccupe de la pensée, c'est-à-d ire de l'ensemble des propriétés com­ munes à tous les esprits, l'ensemble des idées sur lesquelles les esprits peuvent s'accorder : _, L'opinion semble échapper à l'exa men critique.

• Posez-vous alors la question de savoir si l'opinion est dans son être même suje tte aux torts ou si elle n'a tort qu'accidentellement.

• N' oubliez-pas la dimension politique du sujet : l'o pinion publique dont le poids est déter minant dans les régimes démocrat iques.

• Organisa tion du plan 1.

Nous pourrions commencer par définir l'opinion face à la vérité et nous demander s'il existe des degrés dans l'opinion : _, L'opinion peut-elle nous mener à la vérité (cf Platon et Desca rtes) ? 2.

Quel est alors le statut de l'opinion ? Devient -elle vraie ou sa valeur de vérité reste-t-elle nulle ? 3.

Enfin, nous aborderons le domaine de l'opinion publique dans l'ac­ tion politique (cf Rousseau, Platon).

CORRIGÉ [Dissertation rédigée] [Introduction] « C' est mon opinion » est une expression que nous utilisons très fré­ quemment.

Nous énonçons alors un jugement spontané, immédiat : cela signifie que nous n'avons pas pris le temps d'un examen critique, que nous n'avons pas utilisé le média de l'analyse.

Ce jugement spontané peut-il se révéler vrai ? Dans ce cas, l'opinion devient vérité.

Sa nature même ne serait donc pas nécessa irement l'erreur.

C'est ce sur quoi nous allons devoir nous prononcer : L'opinion peut-elle être porteuse de vérité ? Lorsqu 'il s'a git de l'opinion publique, en est-il de même ? [1.

Opinion et vérité ou croire et savoir ] Le problème de la vérité est un problème ma jeur de la philosophie qui, dès le début, se constitue, avec Socrate et Platon, contre l'opinion -contre les Sophistes.

L'opinion est une croyance.

Dans la pratique du jugement, il y a lieu de distinguer entre croire et savoir.

Le savoir porte sur ce dont. »

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