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Merleau Ponty phénoménologie de la perception : l'espace

Publié le 27/08/2013

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Phénoménologie de la perception Merleau-Ponty chapitre sur l'espace Auteur : Maurice Merleau-Ponty est un philosophe français du XXème siècle. Il représente le mouvement philosophique initié par Husserl, la phénoménologie. Cela consiste à décrire les expériences et à obtenir des résultats des sciences. Il écrit "phénoménologie de la perception" en 1945 qui est une suite de son premier livre paru en 1942 "Structure du comportement". Il y critique la philosophie cartésienne et Kantienne qui explique l'action humaine par l'esprit ou encore le naturalisme qui la considère comme un mécanisme réflexe. Thèse : L'auteur nous montre ici que l'ouverture de notre conscience sur le monde se fait grâce aux rapports que notre corps propre a avec l'environnement. Il va nous montrer en s'appuyant sur des expériences que la perception de l'espace que nous avons est une perspective phénoménologique. Mouvement de l'oeuvre : Dans le chapitre de la "Phénoménolo...
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« L’homme prend différents points “d’ancrages”, par exemple si c’est l’individu qui bouge il aura la perception que l’objet face à lui est immobile.

Cela dépend du mouvement de l’œil.

L’auteur nous montre l’expérience avec le train, on a la sensation de bouger or c’est le train d’à coté qui est en mouvement.

Ce sont des instants courts mais qui montre les faiblesses de la perception que l’homme a de son espace.

Donc si l’homme se situe dans l’espace grâce à ses sens il semble que ce qu’il ressent s’y trouve aussi par exemple les sensations telles : l’angoisse, la douleur ou la joie.

On peut réussir à les spatialiser.

L’homme “sain” établit une relation avec l’espace contrairement aux schizophrènes.

Comme ils sont instables psychologiquement il est difficile de rendre compte d’une spatialisation.

Ils ne sont pas dans le même espace, il diffère selon leurs humeurs.

En effet, devant le même paysage plusieurs sensations peuvent intervenir selon ce qui se passe en lui.

Ils ne contrôlent pas tout.

Cette perte de contrôle peut se retrouver lors des rêves car c’est un instant ou c’est notre inconscient qui agit.

D’ailleurs ils sont souvent en rapport avec des moments de la journée mais ils peuvent tout aussi bien être totalement hors de tout ce que l’on peut connaître de la réalité.

C’est un instant où l’espace se libère, une création fournit par l’imagination.

Si l’on ne s’en souvient cela reste des modulations de notre esprit.

Par la suite, l’auteur expose un cogito bien différent de celui de Descartes.

En effet il défend que l’idée du “je pense” se situe dans les opérations du corps propre.

Il est un phénomène interne qui a une perception variable du monde selon l’individu.

L’individu peut avoir une pensée adéquate soit une vision correcte uniquement lorsque le corps a prise précise du spectacle.

Mais cela est rare et la plupart du temps elles sont inadéquates.

Percevoir c’est se rendre compte de ce qui nous entoure afin de se situer dans l’espace grâce aux expériences de nos sens.

Réflexion personnelle : Il me semble naturel de se mettre en situation et de faire des expériences avec nos sens pour se rendre compte qu’on voit l’espace dans lequel nous évoluons selon des normes dictées depuis très longtemps.

Toutefois comme l’auteur le dit chacun perçoit selon sa vision et elle peut être déformé d’une part parce que chaque individu est différent mais aussi selon les déformations de vue que l’on peut avoir tel la myopie ou les daltoniens.

L’espace est donc défini de toute évidence même si chacun a son interprétation on se doit de voir pareil pour avancer dans la même direction.. »

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