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PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA PERCEPTION, 1945. Maurice Merleau-Ponty - résumé de l'oeuvre

Publié le 29/09/2018

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perception

PHÉNOMÉNOLOGIE DE LA PERCEPTION,

 

1945.

 

Maurice Merleau-Ponty, 1908-1961.

 

La phénoménologie husserlienne ouvrait deux voies possibles: la première d’entre elles fut celle qu’emprunta Heidegger dans Être et Temps* en tant qu’il se libéra de la problématique d’une corrélation sujet/ objet ; la seconde, celle d’une «phénoménologie existentielle», fut celle de Maurice

 

Merleau-Ponty puisque le «je suis» eut ici la

 

priorité sur le «je pense».

 

Reprenant à son compte l’impératif husser-lien d’un «retour aux choses mêmes», Merleau-Ponty entend revenir à un monde d’avant la connaissance et à un sujet en tant qu’il est «voué au monde». On comprend dès lors l’affirmation d’un primat de la perception, opération par laquelle se lie la relation de l’homme au monde. C’est cette thèse qui conduit le philosophe à retravailler le cogito cartésien qui inclinait vers l’idéalisme, et à y voir ce par quoi le «je» se découvre comme «être-au-monde». Cette notion, dont on aura noté l’accent profondément heideggérien, désigne l'existence de la conscience et unit en un seul élément les processus physico-physiologiques et les processus psychiques: l’existence est ce troisième terme entre «le psychique et le physiologique, entre le pouvoir et l’en-soi». Quoi qu’il en soit, le cogito tacite, enfoui dans la première perception où ne peut être assurée aucune pensée, signifie la fin du sujet classique et consacre la mondanéité du

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