Devoir de Philosophie

Philosophie de l'éducation

Publié le 17/10/2011

Extrait du document

philosophie

L’humanisme du 16ème siècle

 

16ème siècle : reconnaissance de l’individu.

Période troublée : période de découvertes et de la crise du christianisme : guerres de religion, naissance du protestantisme.

 

La philosophie va suivre ce mouvement avec Râblais et Erasme : humaniste optimistes : croient à la science, heureux des grandes découvertes.

Après les guerres de religions, des philosophies septiques apparaissent (Montaigne), philosophie du doute.

 

1ère grande découverte du 16ème : l’homme. L’être humain va être mis au cœur des préoccupations des philosophes et des scientifiques.

C’est quelque chose de paradoxal parce que dans le même temps, on découvre que la Terre n’est plus au centre de l’univers (période de Copernique, Galilée…) on passe du géocentrisme à l’héliocentrisme.

 Runo affirme que « le monde est constitué d’une infinité de mondes infinis «.

Il y a une rupture radicale entre le 16ème et les siècles précédents où on s’occupé du salut de son âme : on avait peur de l’enfer et de la mort.

Danses macabres, en vogue au 15ème siècle : la mort tirait dans une sorte de ronde infernale des personnages qui représentaient la société de l’époque.

On parle de purgatoire depuis le 14ème siècle.

 

A partir du 16ème siècle, on se préoccupe moins du devenir de son âme que de l’être humain.

On passe d’une humilité chrétienne à une dignité humaine qui se fonde sur le fait même que l’être humain est un être inachevé, inaccompli.

L’histoire de l’inachèvement se retrouve chez Rousseau, l’homme est perfectible car il n’est pas un tout. « Un chat ou un animal était il y 2000 ans ce qu’il sera dans 2000 ans «.

L’homme n’est pas figé dans sa nature propre, il peut changer, évoluer, se perfectionner.

 

Pic de la Mirandole, savant de l’époque, De la dignité humaine. Il imagine une rencontre entre Dieu et Adam. « Oh Adam, nous ne t’avons donné ni une place déterminé, ni une physionomie propre, ni aucun dons particuliers afin que les dons que tu as souhaité, tu les possèdes «, je constitue mon être au fur et à mesure de mon devenir.

La nature de l’être humaine n’est pas finie.

L’inachèvement est le fondement de toute éducation.

 

En 1500, on découvre à Venise, le miroir moderne qui donne une vision nette et entière de soi.  Narcissisme dans le fait que l’on puisse se voir en entier.

 

Autre signe de l’intérêt pour l’être humain : André Vésale : grand médecin qui à écrit au 16ème siècle La fabrique du corps humain.  Ce livre représente l’intérieur du corps humain sous forme de planches.

Jusqu’au 16ème siècle, les médecins ne pratiquaient pas les autopsies, c’était les barbiers qui s’en chargeaient.

 

 

Note de voyage de deux étudiants Ballois, venus faire leur étude à Montpellier car c’est la 1ère faculté de médecine, au début du siècle. Felix et Thomas Platère nous racontent comment ils passaient la nuit à travers les trous dans les remparts de la ville de Montpellier pour ramener des cadavres du cimetière et les étudier puis la ramener au cimetière avant l’arrivée de la police.

Quand le 2ème frère arrive pour faire ses études, on n’est plus dans la même logique, les cours se font en amphi d’anatomie, on récupère les corps des condamnés à mort.

 

En peinture, on essayé de représenté l’humain idéal : Ecce homo (le Christ)

Albert Dürer se peint en autoportrait dit de La Sainte Face (la figure du Christ), une femme (Véronique) essuie le visage du Christ durant la montée avec la croix, et le visage reste en négatif sur le tissu. Dürer met l’homme à la place du Christ.

 

Il y a plusieurs grandes oppositions :

Entre les découvertes scientifiques et la tradition : Le passage du géocentrisme vient perturber la tradition. Il a fallut attendre Jean Paul II pour que l’Eglise s’excuse d’avoir condamné Galilée, « on a toujours tord d’avoir raison trop tôt «.

Avant le 16ème la théologie chrétienne indique que nous sommes marqués par la faute originelle, nous sommes pris dans le péché. Après le 16ème : Reconnaissance de la liberté de l’homme, intérêt pour le corps : on reconnait la singularité de l’individu.

 

Texte de Rabelais

Monde imaginaire, dans le rêve.  

Utopie : qui n’a pas de lieu (pays rêvé idéal, imaginaire)

Réflexion sur l’éducation adressée à une mère pour l’éducation de son fils qui est un prince.

Gargantua adresse une lettre à son fils pour lui dire ce qu’il attendait de lui avant qu’il reprenne le pouvoir.

Rabelais choisi de mettre en scène des princes car ce sont des archétypes.

On va avoir des conceptions opposées de l’éducation.

On rêve de tout savoir, de tout connaitre.

C’est un savoir encyclopédique (tout est dit dans un cercle) qui va être demandé à Pantagruel.

Rabelais nous rappel que nous sommes des créatures et que le sens du savoir ne se comprend que par rapport à ce statut.

Le royaume de Gargantua se trouve vers Anger, Gargantua à combattu un Tiran (Picrochole), Rabelais s’oppose au despotisme.

Il se passe quelque chose de l‘ordre de la transmission du savoir et de la sagesse entre un père et son fils.

« l’un « : epistemen : précepteur, proche

« l’autre « (à paris) : expérience, lointain.

ð      Chiasme

 

Description du savoir encyclopédique, Gargantua rêve que Pantagruel sache tout (Pantagruel etym = tout)

1.      Langue : Grec, Latin, Hébreu, Arabe, Chaldéen.

2.      L’histoire

3.      Les arts libéraux : géométrie, arithmétique, musique et math

4.      L’astronomie : connaissance des astres

5.      Le droit civil : apprentissage des beaux textes

6.      Connaissance de la nature : faune et flore.

7.      Médecine : grecque, arabe, latine. Expérience de dissection.

8.      Théologie : Ecriture Sainte : nouveau testament en grec (acte des apôtres), ancien testament en hébreu.

9.      Art de la chevalerie : apprentissage des armes pour la défense des valeurs morales et financières.

10.  Discussion publique : savoir défendre ses idées, penser par soi même (art majeur)

11.  L’humilité : l’homme est une créature de la nature. Principal péché : l’orgueil (perte de l’humilité)

(Rupture par Descartes au 17ème siècle « L’homme doit se rendre comme maître et possesseur de la nature. Rapport de domination. «)

 

Le 16ème siècle montre un désir de tout connaitre dans tous les domaines.

Ici il est enfin permis de gouter au fruit de la connaissance. Mais pas n’importe comment, le savoir doit être lié à la sagesse, sans domination « science sans conscience «

 

Invention de l’imprimerie, les chrétiens pouvaient avoir accès à tous les textes, alors qu’avant, le magistère interdisait la lecture de certains textes qui était mis à l’index (montrait du doigt)

Intérêt pour l’homme et pour les sciences en tant que « ensemble des connaissances «.

 

Autopoïèse: vient du grec auto (soi-même), et poièsis (production, création) : Il faut se construire soi même.

Idée que la connaissance nous appartient.

 

Texte de Montaigne, les essais, livre 1, chapitre 26 : De l’institution des enfants 

Contexte de la crise des guerres de religions.

 

Montaigne à déclarer « Je suis moi-même la matière de mon livre. « (Matière = ce sur quoi il écrit) C’est donc une autobiographie en grande partie, on va savoir la réflexion personnelle de Montaigne, ce qui ne va pas l’empêcher de s’étendre sur des tas de sujets.

 

Avant lui, au 4ème siècle, un nouveau genre littéraire apparait : L’autobiographie avec Les confessions de Saint Augustin.

Il sera repris avec Montaigne et Rousseau beaucoup plus tard.

L’Intérêt de l’individu pour lui-même marqué  au 16ème siècle se traduit dans l’autobiographie.

Dans l’autobiographie, le poète construit son histoire, ça n’est pas forcément la vérité, l’histoire est reconstruite.

 

Il y a 3 livres des Essais. Montaigne a aussi écrit un récit de voyage.

Les essais ont été écrits et réécrits.

 

De l’institution des enfants : éducare, éduquer au sens de instituer des normes.

Il s’agit de l’éducation d’un prince, il faut le prendre comme un archétype.

Montaigne dénonce ici les principes d'éducation qui ne servent qu'à remplir les jeunes têtes de pensées inutiles et banales. Il préconise à leur place un enseignement qui laisserait libre cours à la réflexion selon la personnalité de l'enfant. Apprendre à bien réfléchir, à ne pas utiliser les mots pour eux-mêmes mais pour la définition qu'ils donnent des choses de la vie réelle, entraîner le corps comme l'esprit, voilà ce qui devrait être le but suprême du collège.

 

Montaigne, comme Râblais, cherche à devenir meilleur, il cherche la sagesse.

Son but est d’essayer de trouver un apaisement dans le monde conflictuel dans lequel il vit (guerres qui marque le siècle, cf. Le massacre de la St Barthélémy.)

 

Apprendre les lettres c’est ne pas se centrer sur le gain.

Etudes de lettres pour elles mêmes, pour le plaisir d’apprendre de s’enrichir et non pas pour autre chose : Montaigne nous invite à ne pas instrumentaliser ces études.

Le savoir ne garanti pas la sagesse.

 

Critique de l’éducation conçue comme le transvasement de la tête d’un précepteur à la tête de l’élève. Image de l’entonnoir.  Répéter, redire ce qui qu’on a déjà dit.

L’enfant doit montrer ce qu’il sait faire comme un cheval tourne sur la piste pour être vendu.

Métaphore du cheval : La « corde « c’est l’éducation : il faut donner plus de liberté.

 

Pour Montaigne, Il faut prendre en compte les qualités d’un enfant avant de lui apprendre quelque chose : Pédagogie non directive, qui s’appuie sur les compétences de l’élève.

Le prof ne doit pas être le seul à parler, il doit y avoir un dialogue entre le maître et l’élève, comparaison avec la figure de Socrate (les disciples discutaient avec Socrate)

« L’autorité de celui qui enseigne nuit souvent à ceux qui apprennent « Cicéron.

Montaigne est contre l’argument de l’autorité « c’est comme ça parce que les scientifiques l’ont prouvé, ou parce que quelqu’un l’à dit «

Il faut venir questionner la posture d’autorité des maîtres.

Il faut prendre en compte la différence entre l’élève et le maître, le maître doit se mettre à la bonne hauteur et à la juste mesure.

C’est une sorte de renversement pédagogique.

Ceux qui appliquent la métaphore de l’entonnoir n’en tireront rien.

Scolastique : ce que l’on répète.

L’entonnoir empêche de réfléchir, il ne permet que de ressortir ce que l’on répète.

Les lumières : « il faut penser par soi même. «

 

Montaigne critique la mémoire : Enseigner n’est pas seulement mémorisé,  l’enseignement doit transformer quelque chose dans son existence.

Ce qui est important c’est la question du sens et de la substance.

 

Référence à Platon : Amener l’interlocuteur en contradiction avec lui-même pour qu’il s’interroge et qu’il réfléchisse par lui-même. Il faut le sortir des stéréotypes.

 

« viande « : toute forme de nourriture : tout ce qui donne la vie.

Digérer = transformer (estomac) : travail de digestion.

Digestion : métaphore qui nous renvoie à l’éducation, ce n’est plus un problème de mémorisation mais de transformation.

En ne faisant confiance qu’à autrui, nous sommes captifs : esclave de la pensée de l’autre.

 

Kant, l’homme majeur : celui qui ne dépend plus de la pensée d’autrui mais qui pense par lui-même. « Oser penser par soi même «

Il ne faut pas accepter une quelconque idée sans l’avoir pensé par soi même

Le « filtre « c’est la raison. Il faut utiliser le filtre de la raison.

Exemple des principes d’Aristote.

Le doute est quelque chose de fondamental. C’est juste un manque de moyen de trancher.

Il n’y a que les fous qui ne sont pas capable de douter, ils sont toujours sûrs.

 

Cette rupture ne se conçoit que sur une philosophie singulière individualiste, cette idée se poursuite avec la philosophie des lumières.

 

 

Texte de Rousseau : Emile ou de l’éducation, 1762

Rousseau va écrire un traité de l’éducation, Emile ou de l’éducation dans un style autobiographique, réflexion de Rousseau dans les confessions.

Livre sorti en même temps que le contrat social.

Le traité d’Emile à fait scandale à l’époque.

Ce texte à été publié et imprimer à paris, dénoncer à la Sorbonne. Le parlement à condamné le livre à être brulé. Rousseau signe son œuvre de son nom sans pseudonyme, c’est pour cela qui sera condamné, le parlement veut en faire un exemple à ne pas suivre.

Rousseau est obliger de s’enfuir en Suisse car il est recherché sur le territoire français. Il va être à nouveau recherché en Suisse et va s’enfuir en Prusse et commence ainsi son existence de fugitif.

 

Il va y avoir un certain nombre de pamphlet contre Emile.

Par exemple Voltaire dit qu’Emile est l’homme le plus mal élevé qu’il soit au monde.

Diderot dira d’Emile qu’il est un homme excessif, ballotté de l’athéisme au baptême des cloches. Formey écrira même un anti-Emile.

Rousseau a abandonné ses enfants, c’est aussi pour cela qu’il est extrêmement critiqué lorsqu’il écrit sur l’éducation.

 

Emile vient de aemulus : être l’émule de quelqu’un (il va être conduit par quelqu’un vers sa propre réalisation).

Au livre 4 d’Emile, on trouve la profession de foi du vicaire savoyard (adjoint d’un prêtre). D’une part, il estime que ce qui est le plus important est notre bon sens (même idée que Descartes) et notre raison, qu’il oppose à toute religion.

La sagesse est à puisé dans la nature, alors que pour L’Église on doit tirer des leçons des évangiles et ce qui est important, c’est la foi.

 

Rousseau va parler de l’éducation négative.

L’éducation positive est celle instituée par la famille, la religion, etc.… Cette éducation répond à des questions que l’enfant ne se pose pas forcément.

Dans l’éducation négative, on attend que l’enfant pose des questions pour lui répondre.

Il faut refuser toute institutionnalisation de l’éducation avant un certain âge, 12 ans car c’est l’âge de raison et l’âge de la profession de foi.

 

On va considérer que Rousseau est le père de la pédagogie moderne (grâce à cette éducation négative)

Le modèle de Rousseau est celui qui colle le plus à la nature (la nature sauvage : la nature était beaucoup plus proche de l’homme à l’époque) Chez Rousseau dans la nature il y a l’idée d’innocence. Quand le lion tue un zèbre, son action est innocente, le lion est conforme à son état de nature, il n’y a pas de moral.

Ce sont les êtres humains qui vont introduire l’idée de bien et de mal lorsqu’ils sont entrés dans l’état de culture, de société.

L’enfant n’est pas encore marqué par les rapports sociaux, il ne faut donc pas l’instruire de la morale avant 12 ans pour préserver son innocence.

L’enfance est une période qui à ses valeurs en elle-même, l’enfant doit être un modèle pour les adultes pour un retour à la spontanéité, à l’innocence.

Il faut que l’enfant s’épanouisse dans son enfance, idée de plénitude.

 

Emile est un orphelin : il n’a pas d’histoire familiale, il est un peu comme le 1er homme. Il doit rester séparer de sa famille pour que le conducteur (le gouverneur) puisse en faire un enfant de la nature. Rousseau critique la tendresse parentale, car l’enfant manipule les parents.

Il faut aussi le séparer de la société parce que la société repose sur l’apparaitre, elle fait semblant, elle distribue des rôles sociaux, elle est faite d’injustice et d’inégalité.

L’enfant doit pouvoir être pleinement lui-même, pour qu’il puisse être. Il doit conquérir sa propre manière de penser pour devenir un homme majeur (idée principale des lumières.)

 

L’enfant doit être séparé des livres (ce qui différencie Rousseau des autres lumières), le seul livre autorisé est le livre de Robinson Cruzoé car c’est l’homme de la nature. 

Pour Rousseau la religion fait vivre dans un monde de rêve. La religion sociale à une fonction morale et normative.

 

Rousseau indique qu’il faut sortir de la tyrannie des habitudes  (ce que l’éducation nous inculque) elles nous placent dans une position de servitude. L’habitude est une seconde nature, il faut la quitter pour revenir à la 1ere.

La nature doit être le seul guide pour l’enfant et le seul théâtre de ces enfants.

La nature est source de tout bien et elle est l’ennemi de la civilisation : source de tout mal.

La finalité de l’enfance n’est plus une visée sociale (permettre à l’enfant de devenir un adulte) mais une visée de vivre pleinement l’enfance (spontanéité, innocent)

L’innocence vient du fait que l’enfant n’est pas encore atteint par les valeurs sociales (bien/mal…).

 

L’éducation doit s’inscrire dans le présent.

Rousseau considère que la nature humaine est bonne, l’enfant est bon car il est proche de la nature. Dans la nature, c’est l’instinct qui fonctionne.

Lorsque nous éduquons nous le faisons toujours dans une visée axiologique, morale « pour le bien d’autrui « mais ça n’est qu’une certaine conception du bien. Rousseau a une autre conception : « respecter l’enfant dans l’enfant « : Il faut laisser l’enfant vivre sa vie d’enfant.

On est toujours préoccupé par son avenir alors qu’on devrait se préoccuper de son présent car on peut mourir à tout moment !

Enfance = âge du rire, de l’insouciance, parce que l’enfant n’est pas troublé par le social, la morale, la religion, il est proche de la nature.

Certains pensent qu’il faut dresser l’enfant parce qu’il a de mauvaises inclinations.

Les enfants ne sont pas marqués par les valeurs de bien ou de mal, c’est pourquoi ils sont innocents.

 

« Hommes, soyez humain « = replacer l’homme dans la nature.  Pas évident.

« L’humanité est un processus, on ne naît pas homme, on le devient. « Erasme.

L’humanité est une conquête, ça n’est jamais gagné, c’est toujours menacé.

Etre humain, c’est reconnaître l’autre dans son âge (dans ce texte).

Pour Rousseau, hors de l’humanité, il n’y a pas de sagesse.

 

Rousseau en appelle au plaisir d’apprendre.

C’est un renversement fondamental qu’apporte Rousseau à ce sujet, c’est ce qui fait de lui un père de l’éducation moderne.

Rousseau est un épicurien : il faut vivre l’instant présent « carpe diem «.

Philosophie hédoniste.

 

La philosophie de Rousseau prône la liberté et le bonheur en opposition avec la licence et l’enfant roi.

 

La place de l’enfant est naturelle, il a sa place dans la vie humaine.

Chacun à sa place, il faut reconnaître la place de chacun.

 

Liens utiles