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PROTAGORAS ou Des Sophistes de Platon (résumé & analyse)

Publié le 28/09/2015

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platon
PROTAGORAS ou Des Sophistes
Dialogue de Platon (428-347 av. J.-C.). C’est un des premiers dialogues, dits socratiques. La vivacité dramatique de la discussion et la vive peinture du milieu des Sophistes font de cette œuvre un des plus beaux dialogues de Platon. Après une introduction, dans laquelle Socrate est prié, par un ami, de répéter la conversation qu’il a eue la veille avec Protagoras, Socrate commence son récit. Le jeune Hip-pocrate est venu au petit jour chez lui, très ému de l’arrivée à Athènes (où il est l’hôte de Callias) du sophiste Protagoras. Il veut s’en faire le disciple. Socrate, avec son calme habituel, se propose d’éprouver cette résolution. Il se lève et questionne Hippocrate : Connaît-il vraiment Protagoras ? Sait-il vraiment ce que vaut l’enseignement d’un sophiste ? Hippocrate rougit et ne sait que répondre. Socrate et lui se rendent alors chez Callias, dans la maison duquel, outre Protagoras, logent d’autres sophistes et leurs disciples. Ainsi Hippias d’Élis, assis sur un siège élevé ; Prodicos de Céos, tout couvert de fourrure. Protagoras se promène dans le vestibule entouré de ses amis et de ses disciples. Socrate lui ayant demandé quelle est la nature de son enseignement, Protagoras lui rétorque que la sophistique est à la base du progrès et de la vertu politique. Qu’on puisse enseigner cette vertu, c’est ce dont doute précisément Socrate, qui fait remarquer que les grands politiques ne savent pas la transmettre à leurs fils. Mais Protagoras a recours à un mythe, aux termes duquel Jupiter a donné à tous les hommes pour qu’ils puissent vivre ensemble, la justice et la pudeur, fondement de la vertu politique. Elle serait donc innée. D’autre part elle s’enseigne, le père la communique à son fils, sauf exceptions.

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