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qu'advient-il du travail quand il devient un emploi ?

Publié le 01/08/2005

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travail
Définition et problématique :               Le travail désigne dans son sens très général l'ensemble des activités humaines destinées à produire ce qui est utile. La philosophie l'entend comme l'activité consciente et volontaire par laquelle l'homme extériorise dans le monde des fins destinées à la modifier.             Qu'en est-il de cette acivité quand elle est exrecée pour autrui, pour une cause qui nous est extérieure, quand elle est employée ?     I - L a valeur morale du travail               1) L'évaluation religieuse du travail   Weber, L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme :               « Le travail cependant est autre chose encore ; il constitue surtout le but même de la vie, tel que Dieu l'a fixé. Le verset de Saint-Paul : « Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus » vaut pour chacun, et sans restriction. La répugnance au travail est le synptôme d'une absence de grâce. »                           2) Travailler pour parvenir à l'estime de soi   Kant, Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique :               « La nature a voulu que l'homme tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l'agencement mécanique de son existence animale et qu'il ne participe à aucun autre bonheur ou à aucune autre perfection que ceux qu'il s'est créés lui-même, libre de l'instinct, par sa propre raison. »                                 II - L'aliénation par le travail               Si le travail représente une valeur morale, il est aussi considéré par certains comme une source d'aliénation.   Marx, Manuscrits de 1844 :               « L'ouvrier s'appauvrit d'autant plus qu'il produit plus de richesse, que sa production croît en puissance et en volume. L'ouvrier devient une marchandise.

 Le travail désigne dans son sens très général l'ensemble des activités humaines destinées à produire ce qui est utile. La philosophie l'entend comme l'activité consciente et volontaire par laquelle l'homme extériorise dans le monde des fins destinées à la modifier.

            Qu'en est-il de cette activité quand elle est exercée pour autrui, pour une cause qui nous est extérieure, quand elle est employée ?

 

travail

« monde des fins destinées à la modifier. Qu'en est-il de cette activité quand elle est exercée pour autrui, pour une cause qui nous est extérieure,quand elle est employée ? I – L a valeur morale du travail 1) L'évaluation religieuse du travail Weber, L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme : « Le travail cependant est autre chose encore ; il constitue surtout le but même de la vie, tel que Dieu l'afixé.

Le verset de Saint-Paul : « Si quelqu'un ne veut pas travailler, qu'il ne mange pas non plus » vaut pour chacun,et sans restriction.

La répugnance au travail est le synptôme d'une absence de grâce.

» 2) Travailler pour parvenir à l'estime de soi Kant, Idée d'une histoire universelle du point de vue cosmopolitique : « La nature a voulu que l'homme tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l'agencement mécaniquede son existence animale et qu'il ne participe à aucun autre bonheur ou à aucune autre perfection que ceux qu'ils'est créés lui-même, libre de l'instinct, par sa propre raison.

» II – L'aliénation par le travail Si le travail représente une valeur morale, il est aussi considéré par certains comme une sourced'aliénation. Marx, Manuscrits de 1844 : « L'ouvrier s'appauvrit d'autant plus qu'il produit plus de richesse, que sa production croît en puissance eten volume.

L'ouvrier devient une marchandise.

Plus le monde des choses augmente en valeur, plus le monde deshommes se dévalorise ; l'un est en raison directe de l'autre.

Le travail ne produit pas seulement des marchandises ;il se produit lui-même et produit l'ouvrier comme une marchandise dans la mesure même où il produit desmarchandises en général.

» Le travail de l'employé est alors une aliénation et pas une source d'enrichisseemnt et d'épanousissement delui-même. III – L'évolution personnelle par le travail 1) Division du travail et promotion de l'individu Durkheim, De la division du travail : « Loin d'être entamée par les progrès de la spécialisation, la personn alité individuelle se développe avec ladivision du travail. En effet, être une personne, c'est être une source autonome d'action.

L'homme n'acquiert donc cettequalité que dans la mesure où il y a en lui quelque chose qui est à lui, à lui seul et qui l'individualise, où il est plusqu'une simple incarnation du type générique de sa race et de son groupe.

» Le travail est alors source d'identité pour l'individu. 2) La dialectique du Maître et de l'Esclave ou le travail libérateur Kojève, Introduction à la lecture de Hegel : « Le Maître force l'Esclave à travailler.

Et en travaillant, l'Esclave devient maître de la Nature.

Or, il n'estdevenu l'Esclave du Maître que parce que – au prime abord – il était esclave de la Nature, en se solidarisant avecelle et en se subordonnant à ses lois par l'acceptation de l'instinct de conservation.

En devenant par le travailmaître de la Nature, l'Esclave se libère donc de sa propre nature, de son propre instinct qui le liait à la Nature et quifaisait de lui l'Esclave du Maître.

En libérant l'Esclave de la Nature, le trvail le libère donc aussi de lui-même, de sanature d'Esclave : il le libère du Maître.

» Conclusion : Le travail comme emploi devient ainsi une manière de se différencier et de marquer son identité par rapportà autrui en tant que nous exerçons un métier qui nous caractérise.

Il nous donne une place dans la société.

Il peutêtre source d'affirmation et de libération de soi-même.. »

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