?"Quand suis-je le sujet de mes pensées ?"
Publié le 02/10/2021
Extrait du document
«
le corps et l’âme que je n’y fais pas attention.
Il faut dissocier la pensée qui est guidé par le
corps et la conscience guidée par l’âme.
Et c’est cette distinction qui me permet de passer
outre ces petites perceptions.
Je ne réalise pas toujours ce qu’il se passe autour de moi
pourtant si on me questionne sur un bruit ou un évènement je vais être capable de m’en
souvenir même si au moment précis je n’y ai pas fait attention.
Cela montre bien que l’âme
est toujours active et que même si nos pensées sont perdues, l’âme, elle continue de se
concentrer sur le monde qui nous entière.
En effet si Je marche dans la rue en étant concentré
sur un sujet quelconque et il y a un bruit dans la rue, je vais être capable de me remémorer le
bruit bien que je n’y ai pas fait attention lorsqu’il a eu lieu.
→ Je suis le sujet de mes pensées quand je me questionne sur le moment présent et non pas
sur le passé ou le futur .
C’est-à-dire si je suis concentré sur un moment présent je le fais par
rapport au sujet que je suis actuellement et pas celui que je serais dans un mois ou celui que
j’étais il y a deux ans.
Lorsque je médite par exemple, je suis concentré sur mon esprit à un
moment présent et je ne m’intéresse à rien d’autre qu’à se moment précis .
Je suis donc le sujet
de penser car c’est moi qui matérialise ma pensée en fonction de ce que je suis en train de
faire, en l’occurrence de la médiation qui me permet de me concentrer sur moi.
Conclusion :
Ainsi, dès que j’entre en contact avec un élément extérieur à mon esprit et que je sors
de mon intériorité, je mets en avant mon rôle de sujet pour communiquer et penser.
Je suis
pleinement responsable de ma pensée puisque personne d’autre que moi ne peut y avoir accès.
Mais je peux n être trompé et manipuler par autrui cependant cela n’altère pas ma condition
de sujet, il est toujours celui qui pense bien que ces pensées soient influencées.
Transition :
Je suis le sujet de mes pensées quand je pense, on entend ici un vison plus narcissique
ou « égoïste » du terme sujet, c’est-à-dire celui qui pense à lui-même.
Ce n’est pourtant pas
une vision négative, puisque chaque homme aussi bienveillant qu’il soit, pensera d’abord
avant de penser après aux autres pour la simple raison qu’il n’a accès qu’à sa propose
conscience.
Cette situation est presque constante dans la solitude, on pense à nos actes, à nos
paroles, nos problèmes, c’est un processus de remise en question indispensable pour se
connaitre et pouvoir se définir comme sujet.
→ Je suis le sujet de mes pensées car je pense à moi , je suis le seul à avoir accès à mes
pensées et me comprendre.
Pour Spinoza, notre esprit est actif s’il a des idées adéquates ;
passif s’il a des idées inadéquates.
Plus l’esprit a des idées inadéquates, plus il est soumis aux
passions ; plus il a des idées adéquates, plus il est actif.
Dans les deux cas je suis à l’origine de
ma pensée et celle-ci est focalisé autour de ma personne en fonction de mes idées.
Pour
Spinoza il faut cependant replacer l’être humain à sa vraie place qui est dans la nature car
celui-ci a tendance à oublier son origine et sa proximité avec ses cousins les animaux, les
hommes ont des tendances narcissiques qu’il faut absorber.
Le narcissisme a pouss l'être é́
humain à se distinguer radicalement des autres formes de vie mais les travaux de Darwin ont
montré que toutes les espèces sont parentes et cela remet en question cette vision que
l’homme a pour lui-même..
»
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