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Que signifie « faire le bonheur des autres » ?

Publié le 14/01/2020

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Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

Nous examinerons dans un premier temps les différents stades de la bienveillance envers autrui, dont nous montrerons ensuite qu'elle est limitée par le respect pour la liberté d'autrui. Nous verrons enfin que le souci pour le bonheur des autres se réalise véritablement dans la réciprocité de la relation amicale.

I. Égoïsme et altruisme

L'exigence minimale de la morale consiste dans le renoncement à l'égoïsme pur et simple : je n'ai pas le devoir de renoncer à mon bonheur, mais de relativiser ce dernier par rapport aux autres. On peut envisager plusieurs façons de prendre en compte le bonheur d'autrui dans la perception de son devoir.

Tenir compte d'autrui

Une des formulations de l'impératif catégorique chez Kant est la suivante : « Agis de façon à traiter autrui toujours en même temps comme fin et jamais seulement comme moyen. » Lorsque j'agis pour mon compte personnel, j'ai le devoir de me limiter

« par mon aaion je rends autrui heureux, par exemple lorsque je lui fais un cadeau; mais au sens fort elle suggère que mon action peut combler à elle seule tous les vœux d'autrui.

Qui n'a pas .

·: rêvé d'offrir un jour à une personne aimée un trésor qui la ren- ,_ · drait à jamais heureuse? Mais n'est-il pas illusoire de penser qu'une aaion ou une per­ sonne peut« faire» tout le bonheur d'autrui jusqu'à la fin de ses jours? Réciproquement, comment autrui fait-il mon bonheur? Est-ce en m'apportant un gain matériel, du plaisir, ou par sa simple présence? On retrouve ici les catégories de l'amitié citées par Aristote dans L'Éthique à Nicomaque.

e En quoi le bonheur d'autrui peut-il être l'objet de mon devoir? Le bonheur d'autrui est-il le but même de mon action ou est-il concerné par les effets secondaires de mes aaes ? Selon les réponses que l'on donne à cette première question, on peut consi­ dérer que mon devoir est de veiller à mon propre bonheur sans faire le malheur d'autrui, ou de me consacrer direaement au bon- -heur d'autrui, soit en contribuant à créer les conditions de son épanouissement, soit en lui oaroyant ce qui le rend.

heureux.

+++++++++++++++++++++++++ BIBLIOGRAPHIE ARISTOTE, Éthique à Nicomaque, Garnier-Flammarion.

KANT, Fondements de la métaphysique des mœurs, Gamier-Fl.ammarion.

O Corrigé Plan détaillé Introduction Lorsque nous aimons quelqu'un, nous sommes prêts à tout pour « faire son bonheur» - et nous sommes parfois d'autant plus désappointés lorsque nous découvrons que notre sollicitude ne « suffit pas à son bonheur».

Aussi bien, le bonheur d'autrui est-il le but de ce que l'on nomme l'altruisme? 54 J 1 .

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