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Rafael Alberti né en 1902 En Andalousie maritime, parmi les marais salants et les vignobles, en cet extrême Sud-Ouest de l'Espagne où la blancheur des maisons contraste violemment avec le bleu du ciel.

Publié le 05/04/2015

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Rafael Alberti né en 1902 En Andalousie maritime, parmi les marais salants et les vignobles, en cet extrême Sud-Ouest de l'Espagne où la blancheur des maisons contraste violemment avec le bleu du ciel. En cet endroit d'Espagne où la contradiction entre riches et pauvres atteint son paroxysme, à Puerto de Santa-Maria -- relié à Cadiz par une simple langue de sable -- dans cette région de gros propriétaires de terres, de caves et de taureaux sauvages, d'hommes qui passent leur vie entre les champs et les pressoirs naît Rafael Alberti, d'une famille fortunée, d'une de ces familles qui furent pendant des siècles le miroir et le symbole de la seigneurie dominatrice du pays. L'enfance de Rafael est celle d'un petit garçon riche ; il va au collège de Puerto et joue dans ce paysage de son " enfance passée dans les vignes et à la pêche ". Puis une adolescence difficile, passionnément consacrée à la peinture, s'avère chaque jour plus incompatible avec le traditionnel et sévère cercle fam...
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« Survient alors la mort d'Ignacio Sanchez Mejias, torero et écrivain, ami des poètes, mortellement blessé dans l'arène.

Alberti et Lorca lui dédient leurs meilleures élégies.

Te voir et ne pas te voir d'Alberti restera pour toujours dans l'histoire littéraire de l'Espagne, lié aux Pleurs pour la mort d'Ignacio Sanchez Mejias qu'écrivit García Lorca. Puis vient la grande tragédie espagnole de juillet 1936.

Alberti est poète et soldat à la fois. Ses paroles : “ Je suis du cinquième Régiment ” résonnent, chantées avec une musique populaire, sur les fronts de combat.

Son œ uvre prend de fantastiques proportions avec le danger : Capitale de la Gloire (1938) rassemble l'essentiel de cette œ uvre, dont la majeure partie est écrite en alexandrins ; ses poèmes ne sont plus chantants mais denses et profonds comme la tragédie de son peuple. Alberti ne cesse pas pour autant de peindre et de chanter A la peinture .

Ainsi s'intitule son long “ poème de la couleur et de la ligne ” écrit entre 1945 et 1952.

Passent les années et le poète ne renonce ni ne renie.

En 1954, il écrit : Aujourd'hui les nuages m'ont apporté, en volant, la carte d'Espagne. La vie a comblé le poète de douleur, mais lui transforme son chagrin en poésie, qui est tantôt triste souvenir, tantôt grave parole de mâle, tantôt enfin couplets comme autrefois qui luttent pour l'avenir.. »

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