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Rapport sociaux Jeu de l'amour et du hasard

Publié le 12/05/2018

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amour
PARCOURS 5 : Une réflexion sur les rapports sociaux ? Les différentes conceptions de l'amour et du mariage. L'amour est au centre du théâtre de Marivaux.comme pour la plupart de ces pièces. En cela l'auteur de ces pièces s'inscrit dans le classicisme: plus particulièrement la comédie. Marivaux reprend ce thème pour  peindre et analyser les sentiments humains dans leur nature,chercher, trouver les secrets du cœur. → AMOUR ET RAISON Au lever du rideau, aucun sentiment ne s'est encore montré dans le cœur des jeunes gens. L'opinion de Silvia sur l'amour est très négatif, avec méfiance. Les charmes exercés par les hommes sont considéré comme trompeurs et elle ne pense pas trouver l'amour dans le mariage : « Dans le mariage, on a plus souvent affaire à l'homme raisonnable qu'à l'aimable homme» (I,1). Il s'agit là d'une figure classique de l'amour ennemi de la raison. Cette attitude engendré par 2 causes principales : d'une part le mariage évoqué dans cette première scène est un mariage de raison d'autre part conformément aux traditions sociales de l'époque, la jeune fille n'a quasiment pas connu le vrai amour comme elle le souhaite. Cette situation initiale est présente les règles de la vie sociale qui oppose mariage et amour. On trouve également dans le personnage de Silvia l'innocence, la nouveauté sur les sensations du cœur de celle-ci. L'irruption de l’amour dans cet univers raisonnable, conventionnel et presque indifférent, sera d'autant plus remarquable. L'amour ici déjoue tous les calculs, et dérange tous les plans de Silvia et Dorante. L'amour engendre un trouble profond chez les deux jeunes gens, l'éprouvent de façon inattendue. Ils aiment l’indifférence entre les distances sociales, et surtout étonnaient d'aimer des personnes tel que des « domestiques ». Les sentiments sont incroyables, impensables, pour ...
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« double registre est surtout sensible, dans les scènes amoureuses, dans le passage du dialogue à l’aparté.

Les apartés sont en effet essentiels puisqu'ils traduisent et trahissent ce qui n'est plus du domaine du jeu et qui montre en quelque sorte sous le masque, un véritable amour.

Mais avant que celui-ci ne soit clairement déclaré, cette amour connaît plusieurs étapes.

→ AMOUR ET VANITÉ Les personnages n'échappent pas aux atteintes de l’amour.

Ainsi au premier émoi amoureux de Silvia rencontrant Dorante se suive par une satisfaction de vanité.

Mais, dans une seconde phase, le sentiment qui est né en elle la dérange.

Elle éprouve alors non plus une jouissance mais une blessure de sa vanité, particulièrement quand son père et son frère se moquent d'elle en lui montrant qu'elle est sensible aux discours d'un valet (II, 11).

Elle prend sa revanche dans l'acte III et le triomphe de son amour coïncide alors avec celui de son amour propre.

En effet, elle amène Dorante à s'abaisser devant elle et elle réussit à le séduire dans son costume de femme de chambre.

«Quelle insatiable vanité d'amour-propre ! » remarque Orgon quand il voit sa fille « charmée de triompher» (III, 4).

Pour Silvia, aimer c'est conquérir.

Et au tour de Dorante de montrer son amour, surtout lorsque Mario dévoile sa jalousie, en prétendant aimer Silvia.

Lisette et Arlequin éprouvent un sentiment d'amour-propre, pendant qu'ils sont travestis en maîtres, Séduire une personne de condition supérieur leur paraît un véritable triomphe. Cette contradiction, fréquente dans le théâtre de Marivaux, entre amour et vanité est finalement résolue quand l'amour se révèle au grand jour.

Mais l’amour est un bien menacé. →AMOUR ET LIBERTINAGE Cette opposition entre amour et libertinage est sensible avec la crainte dite par Silvia va même jusqu'à lui dire : «Votre amour n'est pas une chose bien sérieuse pour vous.

Que de ressources n'avez-vous pas pour vous en défaire ! (III, 8).

Lisette exprime les mêmes inquiétudes et demande à Arlequin de lui jurer un amour éternel. L'amour des libertins est un faux amour.

Il cache un simple désir.

On touche ici un paradoxe du théâtre, la comédie est principalement fondée sur les gestes, les paroles, le jeu, et le déguisement qui révèle l’amour dans toute sa vérité.

Ce n'est plus alors un jeu libertin. → LE POUVOIR DE L'AMOUR VRAI La force naturelle de l'amour qui grandit dès la première rencontre est d’abord mise en évidence par la rapidité des effets.

Dorante s’exclame en aparté dès sa première rencontre avec Silvia : « Il n’y a point de femme au monde à qui sa physionomie ne fit honneur.

» Silvia montre qu'elle n'est pas insensible à ses déclarations : «À la fin, je crois qu'il m'amuse» (I, 6).

Cette rapidité dans l'éveil des sentiments est amplifiée jusqu'à la caricature dans les discours amoureux des valets.

D'autres élément témoignent du pouvoir de l'amour comme le désordre des ressenties par autres les personnages.

Silvia qui est de plus en plus perdues : « Qu'est-ce que cela veut dire ?...

Où en sommes-nous ?» (II, 7). Dorante doute et s'interroge : «Je ne sais plus où j'en suis ; cette aventure-ci m'étourdit.

Que faut-il que je fasse ? » (I, 8).

L'amour et le hasard transforment la vie en une véritable aventure, entre la naissance du sentiment et sa révélation.

Chacun s'interroge sur sa destinée et sur l'étrange attachement qui le lie à un être qu'il de peur de le mépriser ou le redouter.

Mais peu à peu ces idées de la curiosité, l'attendrissement, la pitié, la sollicitude laissent place au seul et véritable amour. Lorsque Silvia découvre qui est Dorante, les hésitations qui caractérisent le personnage au second. »

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