Rene Descartes : Cogito Ergo Sum

Cogito, Ergo Sum ; est la phrase la plus célèbre de René Descartes, relatée dans le Discours de la méthode, elle fût une claque dans le monde de la philosophie moderne. Ainsi, ce commentaire critique sera porté sur cet extrait, où Descartes énonce sa théorie du Cogito. « Ainsi, à cause que nos sens nous trompent quelquefois, je voulus supposer qu’il n’y avait aucune chose qui fût telle qu’ils nous la font imaginer. Et parce qu’il y a des hommes qui se méprennent en raisonnant, même touchant les plus simples matières de géométrie, et y font des paralogismes, jugeant que j’étais sujet à faillir, autant qu’aucun autre, je rejetai comme fausses toutes les raisons que j’avais prises auparavant pour démonstrations. Et enfin, considérant que toutes les mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir, quand nous dormons, sans qu’il y en ait aucune, pour lors, qui est vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui ne m’étaient jamais entrées en l’esprit n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallût nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée, que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n’étaient pas capables de l’ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. »Pour ma part, je pense que sa théorie est vraie et qu’elle affirme bien notre existence individuelle, mais je suis moins d’accords avec son mouvement de pensée, Tout d’abord, Descartes est considéré comme l’un des fondateurs de la philosophie moderne, plus précisément du mouvement rationaliste. Qu’est-ce que le rationalisme ? Le rationalisme est un mouvement de pensée qui énonce que les idées sont indépendantes de l’expérience sensible et qu’elles sont innées et que la raison, elle seule, permet d’accéder à la connaissance et donc à la vérité. C’est en cherchant à établir une première vérité, qui est indéniable, qu’il se mit à douter de tout, même de son existence. C’est alors, qu’il se rendit compte que pour douter, il fallait exister, sinon quel est le sujet doutant s’il n’existe pas ? C’est ainsi en 1637, dans son œuvre le Discours de la Méthode, qu’il arrive avec sa célèbre phrase : « Je pense, donc je suis ». Cette œuvre est séparée en six parties que Descartes déclare comme « Pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences ». La première énonce rondement que tous les êtres humains sont dotés d’une raison équitable chez chaque individu et que la seule différence et la manière donc chaqu’un l’utilise. Le second, quant à lui, emmes les règles de la méthode qu’il regroupe en 4 règles comme ne rien recevoir pour acquis et tout remettre en cause. Par la suite, il explique ses quatre règles de la morale, les fondements de la métaphysique, l’ordre des questions de physique et pour finir les raisons qui l’ont poussé à écrire son œuvre. Dans l’extrait choisi, l’idée principale et la preuve de l’existence de la personne qui arriveraient à énoncer « Je pense donc je suis » puisque pour penser, il faut exister, sinon qui penseraient si ce n’est le sujet prononçant cette phrase ? Selon la théorie de Descartes, un malin génie chercherait à le tromper et lui faire croire que tout ce qui l’entoure existe etc. C’est ainsi qu’il se permet de dire, que premièrement pour douter de tout, il faudrait qu’il existe et de plus, pour que le malin génie puisse lui faire croire que tout ce qui l’entoure existe, il faudrait que lui-même existe.