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Une baisse des taux d'intérêt est-elle suffisante à la reprise de la croissance économique ?

Publié le 06/11/2011

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La croissance économique d’un pays est l’augmentation de la richesse de ce pays sur une période donnée. Lors des Trente Glorieuses, en France, il y a eu une longue période de forte croissance économique. Cependant, aujourd’hui, contrairement à la croissance économique lors des Trente Glorieuses diminuant par exemple le taux de chômage, la France est plutôt en période de récession avec un taux de chômage qui est devenu très fort ces dernières années. La consommation est l’une des principales composantes de la croissance économique et les taux d’intérêt ont un lien avec cette consommation. Un taux d’intérêt peut se définir comme étant le prix à payer pour emprunter de l’argent et rémunérant le service rendu par celui qui le prête. L’évolution de ces taux d’intérêt a un lien avec la croissance économique et on peut se demander quels effets auraient une baisse des taux d’intérêt sur la croissance économique.

« De plus, une baisse des taux d’intérêt agit sur l’offre en stimulant l’investissement des entreprises.

L’investissement dans une entreprise pour faire simple, est l’évolution du capital de cette entreprise pour but de produire plus.

Tout comme la consommation des ménages, on observe que lorsque un Etat décide d’augmenter ses taux d’intérêt on a une baisse de l’investissement des entreprises. Donc formulé autrement, lorsqu’il y a une baisse des taux d’intérêt, il y a une hausse de l’investissement des entreprises.

Pour prendre un exemple, en France, sur un an, quand une hausse des taux d’intérêt est apparue, la baisse de l’investissement dans les entreprises fut très distinguée en étant diminuée de 0,7%.

Donc, on peut imaginer qu’une baisse des taux d’intérêt ferait, à l’opposé, augmenter l’investissement des entreprises.

L’entreprise pourra donc investir plus, et donc elle pourra produire plus, et donc pourra permettre de faire augmenter l’offre pour les ménages.

De plus, dans l’article « Le ralentissement de l’investissement est plutôt le fait des petites entreprises tertiaires » publié par Richard Duhautois dans Economie et Statistiques en 2001, l’auteur nous explique que la faiblesse de l’investissement apparue entre 1990 et 1996 serait reliée par une hausse des taux d’intérêt.

Comme dit précédemment, une hausse des taux d’intérêt ferait baisser l’investissement et la consommation des entreprises.

Il dit également que cette hausse de ces taux d’intérêt entraine un choc sur le cout de financement des entreprises.

Ce que veut dire Richard Duhautois, c’est que plus l’emprunt que les entreprises font est fort, plus l’investissement sera faible, et cela entrainera un choc dans le financement des entreprises.

L’emprunt a un coût que les entreprises doivent diminuer pour que les entreprises soient incitées à investir, et donc produire plus, et donc augmenter l’offre.

Cela confirme en quelque sorte les chiffres de l’INSEE et la volonté du président de la BCE à baisser les taux d’intérêt, car il dit que lorsqu’apparait une hausse de l’emprunt des entreprises , il y a une baisse de l’investissement de celles-ci, et donc cela a un lien presque direct avec l’évolution de la croissance économique, car l’investissement, tout comme la consommation, est l’un des facteurs principaux de la croissance économique. Des taux d’intérêt faibles sont nécessaires à la croissance économique de part leur rôle dans la consommation et l’investissement des entreprises car plus les taux d’intérêt sont faibles plus l’investissement et la consommation seront fort.

Cependant, une baisse des taux d’intérêt peut être insuffisante pour relancer la croissance économique. Tout d’abord, l’effet de la baisse des taux d’intérêt peut être limitée ou nulle.

En effet, en ce qui concerne l’investissement des entreprises, on observe que les taux d’intérêt ne sont pas les uniques facteurs de l’investissement.

Tout d’abord, on observe. »

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