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Une machine peut-elle penser?

Publié le 05/09/2018

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Croire que les machines sont aptes à penser , c’est croire que la science est capable de reproduire la pensée.

Or, les progrès de l’intelligence artificielle ne paraissent déboucher que sur des progrès techniques, pratiques , et la croyance irraisonnée d’une machine réellement pensante s’éloigne peu à peu. L’observation clinique témoigne par exemple de ce que la pensée et le psychisme sont irréductibles à de simples épiphénomènes mécaniques.

Le neurophysiologiste Lashley a ainsi constaté dans les années 1930 sur le cortex cérébral des rats et singes que certaines lésions corticales n’entravaient pas l’apprentissage de conduites ou la faculté de remémoration mais le rendait simplement plus long. L’étude clinique permet donc d’affirmer , contre une vision purement mécaniste , que la pensée n’est pas réductible au fonctionnement d’une auto-régulation dont la machine est incapable.

Plutôt que de tenter de comprendre le vivant sur le modèle de la machine (théorie cartésienne de l’animal machine), il faut comprendre que nous essayons de concevoir nos machine sur le modèle du vivant. On se trompe en attribuant à la pensée elle-même une existence mécanique.

Il ne faut pas confondre la programmation et la pensée , la pensée c’est la capacité à chercher , à questionner. La machine , elle, est adapter à un certaines situations , elle ne peut pas répondre à autre chose que ce pour quoi elle est conçue. Sans intervention humaine la machine ne peut pas évoluer. C’est comme un outil qu’il faut la voir mais non comme un humain en puissance.

« qu’il s’efforce de minimiser .

Il reconnait qu’il y a une limite à la puissance des systèmes logiques (théorème de Gödel), mais il n’y voit pas une objection majeure à l’intelligence artificielle, puisque , en effet, il arrive fréquemment que l’homme lui -même se trompe dans ses réponses, ce qui n’est pas le signe d’une absence de pensée .

Cet argument est trompeur car on pourrait dire que la machine ne s’est pas elle- même qu’elle se trompe.

D’ailleurs, Ruyer dit , que les machines donnent l’illusion d’être intelligentes.

Cette absence de faculté d’observation témoigne de l’absurdité qu’il y a à prêter la pensée aux machines.

Penser c’est précisément être capable d’improvise à cet égard , tandis que les machines se contentent de réciter des programmes qu’elles contiennent. III- Les théories de la « machine pensante ». Croire que les machines sont aptes à penser , c’est croire que la science est capable de reproduire la pensée. Or, les progrès de l’intelligence artificielle ne paraissent déboucher que sur des progrès techniques , pratiques , et la croyance irraisonnée d’une machine réellement pensante s’éloigne peu à peu.

L’observation clinique témoigne par exemple de ce que la pensée et le psychisme sont irréductibles à de simples épiphénomènes mécaniques.

Le neurophysiologiste Lashley a ainsi constaté dans les années 1930 sur le cortex cérébral des rats et singes que certaines lésions corticales n’entravaient pas l’apprentissage de conduites ou la faculté de remémoration mais le rendait simplement plus long.

L’étude clinique permet donc d’affirmer , contre une vision purement mécaniste , que la pensée n’est pas réductible au fonctionnement d’une auto -régulation dont la machine est incapable.

Plutôt que de tenter de comprendre le vivant sur le modèle de la machine (théorie cartésienne de l’animal machine) , il faut comprendre que nous essayons de concevoir nos machine sur le modèle du vivant.

On se trompe en attribuant à la pensée elle-même une existence mécanique. Il ne faut pas confondre la programmation et la pensée , la pensée c’est la capacité à chercher , à questionner.

La machine , elle, est adapter à un certaines situations , elle ne peut pas répondre à autre chose que ce pour quoi elle est conçue.

Sans intervention humaine la machine ne peut pas évoluer.

C’est comme un outil qu’il faut la voir mais non comme un humain en puissance. »

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