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Vivre nécessite-t-il un apprentissage ?

Publié le 18/08/2012

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Cette phrase n'a même intrinsèquement aucun sens. Eh bien, c'est pourtant quand nous sommes face à la mort qu'une envie dévastatrice de vie nous éprend. Il est certains que la mort est une fin indéniable que l'on tente chacun d'éloigner de soi car par définition, la mort c'est bien l'absence de vie, l'absence de ce qui fait l'humanité de l'individu, son âme. Mais, cette mort que l'on sait certaine constitue quelque part une évocation à la vie, au fait qu'elle soit éphémère. Ce qui est encore plus troublant, c'est le fait que cette mort que l'on ne connait absolument pas, puisse nous faire si peur; car, jusqu'à maintenant, personne n'a jamais fais l'expérience de la mort en revenant nous conter ce qu'il en avait vu.  Enfin, une idée reçue affirme que lorsqu'on meurt, ou qu'on est en somme, proche de la mort, notre vie entière défile sous nos yeux. Beaucoup pense que la mort n'est en fait qu'une séparation définitive du corps et de l'âme, qu'une réincarnation est de ce fait possible... La mort étant une inconnue, bien qu'elle soit la plus grande crainte de l'espèce humaine, chacun y va de sa petite hypothèse; certainement pour se rassurer, ou encore pouvoir vivre en paix, sans avoir un spectre mortuaire autour de soi... Preuve que la vie, comme la mort, n'ont de sens que ceux qu'on leur donne.

« acharnement, qui fait monter sur le podium ceux qui ont des biens de valeurs.

Bien que l'accumulation de somme colossale n'a en soi aucun sens quand nous savonsla mort inévitable.

L'individu cherche alors à trouver un moyen d'approcher une immortalité qu'il s'est pourtant impossible.

L'acquisition de biens est signe deréussite, signe d'un accomplissement, signe qu'on aura su donner un sens à sa vie.

L'individu laissera alors un héritage, de sorte que même s'il n'est plus de ce monde,il puisse tout de même y « vivre » de par ce qu'il aura laisser à celui-ci.

Alors personne n'a pour but de rater sa vie, de quelque manière que ce soit; risquer de tomberdans l'anonymat éternel après la mort.

Cette vision de la vie pousse l'ambition à son paroxysme, amenant la jalousie, un désir impitoyable de se procurer ce quipermet l'accès hypothétique au bonheur, bien qu'éphémère, de la vie.En revenant sur l'idée selon laquelle l'Homme a peur de l'inconnu, on peut affirmer que l'individu lambda se conformera relativement aisément à la société danslaquelle il vit.

Il s'efforcera de suivre la masse, 'de faire comme tout le monde' pour éviter ce qui lui fait peur, les questions sur sa propre existence, son véritable rôlesur Terre, ou encore son but dans la vie...

Toutes ces questions laissent perplexe la plupart des gens car ceux-ci ont appris la vie en se laissant porter par ce qu'ilspensent être juste, en suivant aveuglément la doctrine capitaliste et les dires de leur entourage.

Mais, est-il nécessaire de rappeler que l'on est certainement ce que lesautres ont fait de nous mais que l'on peut toujours faire autre chose de ce que nous sommes ? L'Homme ne se contentera finalement que d'être un acteur intermittentde sa propre vie, il tente de combler le vide existentiel entre sa naissance et sa mort en se reposant sur les attentes de la société.

Mais il faut bien le comprendre, laréussite n'est indéniablement que temporaire.

La société veille à ce que les individus entre eux vivent une apparente symbiose, qu'ils suivent un chemin de vie.L'individu cherche à éviter la précarité, il cherche à éviter la vision d'un avenir incertain; il emprunte donc l'itinéraire sécurisant que lui propose la société.Il tentera de bien faire, entre le moment de sa naissance et celui de sa mort. L'individu en société se conforme aux normes et valeurs de la société dans laquelle il vit.

Il y trouve une certaine assurance, il est en sécurité dans le monde, tel que lasociété le lui a enseigné.

De la naissance à la mort, il tentera de vivre aussi bien que possible, toujours selon les standards de la société qu'il aura intériorisé.Etant donné que la vie se termine irrémédiablement par la mort...

Pour bien vivre, s'agirait-il en fait, de bien appréhender notre mort ?D'après Heidegger, «Dès qu'un humain vient à la vie, il est déjà assez vieux pour mourir».Ainsi, la vie et la mort sont deux choses indissociable.

Cela souligne l'absurdité de l'Homme qui s'attache à thésauriser tout au long de sa vie car chacun le sait, nousn'emporterons vraisemblablement rien avec nous, dans notre tombe.En revanche, pour Epicure, du fait que nous n'ayons jamais vécu la mort, seule compte le plaisir de la vie.

Dans ce sens, le poète épicurien Horace rendit célèbre salocution ' Carpe Diem ' qui signifie littéralement: « Cueille le jour présent et sois le moins confiant possible en l'avenir », cette vision assez optimiste de la vieprésente, donne alors au plaisir, une place d'exception dans l'existence en chassant le futur et son présage mortuaire.

L'Homme ne vivrait alors que pour l'instantprésent, ne se souciant pas de son avenir, et donc de sa mort.

Mais, est-ce réellement possible ? Peut-on prétendre ne pas penser à la mort ? Tant celle-ci est liée à lavie.

Certains dirait assez facilement que oui, que c'est une question de bon sens...

On ne peut vraisemblablement pas parler concrètement et de manière intelligibled'une chose qu'on ne peut pas vivre par soi-même.

Oui, cela sonne comme une évidence, on peut aisément omettre ce que nous ne connaissons pas.

Cette phrase n'amême intrinsèquement aucun sens.

Eh bien, c'est pourtant quand nous sommes face à la mort qu'une envie dévastatrice de vie nous éprend.

Il est certains que la mortest une fin indéniable que l'on tente chacun d'éloigner de soi car par définition, la mort c'est bien l'absence de vie, l'absence de ce qui fait l'humanité de l'individu, sonâme.

Mais, cette mort que l'on sait certaine constitue quelque part une évocation à la vie, au fait qu'elle soit éphémère.

Ce qui est encore plus troublant, c'est le faitque cette mort que l'on ne connait absolument pas, puisse nous faire si peur; car, jusqu'à maintenant, personne n'a jamais fais l'expérience de la mort en revenant nousconter ce qu'il en avait vu.Enfin, une idée reçue affirme que lorsqu'on meurt, ou qu'on est en somme, proche de la mort, notre vie entière défile sous nos yeux.

Beaucoup pense que la mort n'esten fait qu'une séparation définitive du corps et de l'âme, qu'une réincarnation est de ce fait possible...

La mort étant une inconnue, bien qu'elle soit la plus grandecrainte de l'espèce humaine, chacun y va de sa petite hypothèse; certainement pour se rassurer, ou encore pouvoir vivre en paix, sans avoir un spectre mortuaireautour de soi...

Preuve que la vie, comme la mort, n'ont de sens que ceux qu'on leur donne. Oui, l'individu apprend la vie; de l'inné, d'un apprentissage naturel où l'individu agit avec spontanéité, en toute liberté, il est son libre arbitre.

Mais il ressent très viteun besoin de socialisation, le besoin d'appartenir à un groupe.

Or, dès lors qu'il devient social, celui-ci se calque et se conforme aux normes et valeurs de la sociétédans laquelle il vit.

L'apprentissage devient alors moins instinctif, moins libre.

Le sujet tâchera de comprendre le monde tel que la société le lui montre, sans chercherà l'appréhender de lui même, de peur de devoir faire face à l'inconnu.

Il entrera bien malgré lui dans le moule de la société, il se laissera vivre, se fondra dans la masseoù l'argent, la réussite personnelle et les plaisirs sont maîtres.

Il tentera de combler le vide qu'il existe entre le moment de sa naissance et celui de sa mort sansvéritablement chercher à apprendre à vivre;car, dans un monde où la rationalité est omniprésente, le commun des mortels nécessiterait un « manuel de la vie ».

Plutôtqu'un apprentissage que l'on pourrait faire de par soi-même, la société nous l'impose.

Nous n'avons d'autre choix que de l'accepter.

Cela fausse véritablement touteidée de spontanéité et de liberté tant notre société est avilie par un chemin de vie type que l'individu tentera de suivre.

L'invidu ne peut pas pleinement apprendre lavie, il n'a pas les plein pouvoirs sur sa propre vie, ceux qui lui permettrait d'apprendre, de saisir l'étendue de son existence.

Bercé par l'illusion qu'il sait pourtantéphémère de part la vision de la mort, qu'il atteindra ainsi le bonheur de connaître une vie saine et heureuse.. »

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