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William Hogarth par Charles Mitchell de l'Institut Warburg, Université de Londres L'histoire de l'art est pleine d'exemples de l'étrange aveuglement - à nos yeux - des contemporains d'un artiste disparu sur la qualité, bonne ou mauvaise, de son oeuvre.

Publié le 05/04/2015

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William Hogarth par Charles Mitchell de l'Institut Warburg, Université de Londres L'histoire de l'art est pleine d'exemples de l'étrange aveuglement - à nos yeux - des contemporains d'un artiste disparu sur la qualité, bonne ou mauvaise, de son oeuvre. Nous nous étonnons que des critiques sensibles aient pu prononcer en même temps les noms de Benjamin West et de Poussin, ou n'aient pas été capables de reconnaître le génie d'un Constable. Il en est de même pour Hogarth, dont les mérites en peinture n'ont été reconnus que tout récemment. Ses six tableaux du Mariage à la mode, si admirés dernièrement dans une exposition à Chicago, furent vendus de son vivant au prix de 126 livres sterling seulement, et Garrick obtint la magnifique série des quatre peintures sur l'Élection pour 210 livres. A la vente de Mrs. Hogarth, en 1790, la délicieuse Shrimp girl, dont la beauté subtile resta à demi ignorée jusqu'à ce que les impressionnistes nous l'aient révélée, fut adjugée pour 4,10 livres shillings. Hogarth lui-même accusa de cette indifférence les marchands de tableaux rapaces et les amateurs abusés, qui préféraient les " black masters " aux artistes vivants. Mais l'historien est bien placé pour suggérer des raison...
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