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Camus Albert, 1913-1960, né à Mondovi (aujourd'hui Deraan, Algérie), écrivain français.

Publié le 23/10/2013

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Camus Albert, 1913-1960, né à Mondovi (aujourd'hui Deraan, Algérie), écrivain français. Après une enfance pauvre à Alger (son père mourut en 1914 des suites d'une blessure, sa mère ne savait pas lire), Camus commença des études de philosophie qu'il ne mena jamais à leur terme pour des raisons de santé. De retour à Alger, il prit la direction de la maison de la culture, puis fonda le théâtre du Travail en 1936 et devint animateur de radio. C'est de cette période que datent ses premiers récits : Révolte dans les Asturies (1936), l'Envers et l'Endroit (1937), Noces (1939). Après avoir participé à la Résistance pendant la guerre, il prit en 1944 la direction du journal Combat, où il signa de très nombreux articles jusqu'en 1947. Continuant à écrire, à publier des articles de journalisme et à voyager, Camus prit fait et cause pour la liberté contre toute forme d'oppression (prise de parti dans la révolte malgache en 1949, rupture avec Sartre en 1951, départ de l'UNESCO en 1952 après l'admission de l'Espagne franquiste, prise de parti dans les émeutes ouvrières de Berlin-Est en 1953...). Il reçut en 1957 le prix Nobel de littérature et mourut en 1960 dans un accident de voiture. Une oeuvre organisée. L'oeuvre de Camus est composée, selon l'auteur lui-même, en un ensemble cohérent de trois cycles comprenant chacun un récit, un essai et une pièce de théâtre : le cycle de l'absurde (l'Étranger, 1942 ; le Mythe de Sisyphe, 1942 ; Caligula, 1944), le cycle de la révolte (la Peste, 1947 ; les Justes, 1949 ; l'Homme révolté, 1951) et le cycle de la Némésis dont il n'a composé que le roman le Premier Homme, retrouvé inachevé après sa mort et publié par sa fille en 1994. À cet ensemble s'ajoutent pourtant des recueils de récits, d'essais et de nouvelles : l'Été (1954), l'Exil et le royaume (1956) et surtout la Chute (1956), où tous les mensonges de la raison sont mesurés avec une effrayante lucidité. Dans ses propres pièces (l'État de siège, 1948) ou ses adaptations (Requiem pour une nonne, d'après Faulkner, 1956 ; les Possédés, d'après Dostoïevski, 1959), Camus prolonge plus nettement cette réflexion sur le terrain de l'engagement politique en évitant toutefois le dogmatisme du « théâtre à thèse «. Pour Camus, l'écriture ne va pas de soi, et la parole, aux prises avec le soupçon attaché au langage, est toujours une victoire durement conquise sur le silence. Un silence qui fascine autant qu'il paralyse et auquel Camus, dans son écriture, a toujours tenté de redonner sa place. Le silence est également fascination de la mort, devant laquelle l'absence de Dieu laisse l'homme impuissant, désemparé, en proie au sentiment de l'absurde. Mais l'absurde n'est pas le point final chez Camus ; il doit conduire à la révolte qui est un retour irrationnel à l'existence. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats absurde C ombat France - Arts - Littérature - Le XXe siècle peste Sisyphe théâtre - Le XXe siècle : les remises en cause Les médias Camus Albert Les livres Camus Albert, page 831, volume 2 France - Albert Camus et André Malraux, page 2042, volume 4

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