81 résultats pour "baruch"
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Baruch SPINOZA: LIBERTE ET NECESSITE LIBRE
Le texte présenté est extrait de « Lettre à G. H. Schuller » (1674), traduite par Robert Misrahi, dans Œuvrescomplètes, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1954, lettre LVIII, p. 1251. Remarques pédagogiques On identifie souvent la contrainte et la nécessité. Or, dans ce texte, Spinoza oppose ces deux notions. La référenceà Dieu, être nécessaire, qui n'est pas déterminé par une cause extérieure à exister et à agir, nous fait comprendrece que Spinoza entend par « nécessité »....
- TRAITÉ POLITIQUE, Baruch Spinoza (résumé & analyse)
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Baruch SPINOZA: Liberté d'expression et Droit de l'Etat
soit réformée mais continuer à la respecter pour montrer que l'on ne rejette pas l'ordre lui-même mais seulement unde ses aspects. Spinoza s'oppose donc clairement à l'attitude de désobéissance civile. Plus je demeurerai exemplairedans mes actes, veut-il dire, plus ma protestation verbale, construite et rationnelle aura de poids. 3. Le citoyen n'a-t-il le droit de s'opposer aux lois qu'en paroles ? Dans une démocratie respectueuse des personnes, ces dernières ont là possibilité d'exprimer leur o...
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Baruch SPINOZA, Traité de la réforme de l'entendement. Commentaire
I) De « pour trouver la meilleure méthode » à « les hommes n'ont aucun pouvoir de forger le fer » 1) De « Pour trouver la meilleure méthode » à « aucune connaissance » Quand l'auteur parle de « la meilleure méthode » cela veut dire la méthode permettant d'atteindre le but final c'est-à-dire la vérité. « Nous n'aurons pas besoin » induit de par la négation que la recherche d'une méthode pour trouverune autre méthode n'est pas obligatoire, et n'est pas une obligation naturelle. Si l'on cela...
- Baruch SPINOZA: les Affections et la conduite de la vie humaine
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Baruch SPINOZA: Comment vivre librement sous la conduite de la Raison ?
Au-delà, et représentant donc une maîtrise supérieure, se présentent les deux façons de soumettre l'autre par sonesprit. Cela peut s'obtenir, soit en lui inspirant une crainte extrême (de telle sorte que sa vie soit sans cesse sous lecoup d'une menace latente, c'est-à-dire que sa survie ne soit jamais absolument garantie), soit en se l'attachantpar des bienfaits — et c'est alors sa reconnaissance qui l'affaiblit, c'est le fait même de lui distribuer des biens quisignifie et confirme son inférior...
- BARUCH SPINOZA : TRAITE DE LA REFORME DE L'ENTENDEMENT (Résumé & Analyse)
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BARUCH SPINOZA : TRAITE THEOLOGICO-POLITIQUE (Résumé & Analyse)
Temps mod ernes (xvii-XJX P) contradictions entre les prophéties deviennent intelligibles, les signes donnés aux prophètes étant par définition équivoques. Cela ne signifie pas que leurs récits soient réductibles à l'erreur, ils ont une force de persuasion qui sait incliner l'âme ignorante à la pratique de la charité, seule loi fondamentale de Dieu . De là, deux conséquences . Le sens des Écritures excède leur vérité. On doit s'absteni...
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Baruch Spinoza (Vie, œuvre, Apports, Concepts, Commentaires).
1 Principales œuvres Spinoza recherche quel est le but et le sens de l'existence. Il repousse tout dogmatisme religieux. La liberté de l'homme consiste à connaître les causes de ses passions et à agir conformément aux lois éternelles de la nature. Traité L'Éthique nelles de la nature et à agir ~ de la réforme démontrée selon d'après elles . de l'entendement la méthode géo- (1661) métrique ( 1677) Traité théologico- Cet ouvrage...
- Baruch Spinoza, Éthique: Troisième partie, proposition II
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Baruch SPINOZA: l'État le meilleur est celui ou les hommes vivent dans la concorde
Cette dernière figure serait alors appelée « solitude » pour Spinoza car elle ne serait qu'une unique volontécontraignant l'ensemble des hommes. Spinoza rappelle ici l'origine grecque de la cité qui est la « communauté » parexcellence, l'institution la meilleure pour que les hommes vivent en commun. Or si elle les réduit à l'asservissementcomme les bêtes d'un troupeau, elle ne fait que les rassembler sans les unir en véritable collectivité. La dépendancene doit pas être celle de l'ens...
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Baruch SPINOZA: Il convient de ne jamais oublier le but poursuivi par l'état de société.
comme « les lois mêmes ou règles de la Nature suivant lesquelles tout arrive, c'est-à-dire la puissance même de lanature » (Traité politique, I, § 4). Dans un tel état de nature, il n'y a ni bien ni mal, on ne peut donc pas y parler defaute ou de péché. Ces expressions n'ont en effet de sens que par rapport à des règles instituées. L'homme n'estpas un « empire dans un empire » mais une partie de la nature, qu'il le veuille ou non. Nous pouvons dès à présenttirer de notre texte une première concl...
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Corrigé de l'explication de texte de Baruch SPINOZA. Traité théologico-politique
2 spontanées de sa nature animale qui visent leur satisfaction en vue d'un plaisir sensuel immédiat, est le contraire même de la liberté et le "pire esclavage"? Il y a deux raisons à cette affirmation. La première tient au fait que l'homme qui ne cultive que le plaisir par la satisfaction continuelle de ses désirs finit par ne plus être maître de lui-même mais esclave de ses passions, de ses appétits. Être dépendant de ses passions, c'est être incapable d'y résister et de les contrarier, c'est ê...
- Spinoza (Baruch de), 1632-1677, né à Amsterdam, philosophe hollandais.
- Baruch SPINOZA: cette chose est libre et agit par la seule necessite de sa nature
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Eude de texte: Baruch Spinoza, Ethique, II, Proposition 47, Scolie ?
d'un pays et paraissent claires à tous. Il semble donc difficile de soutenir qu'à un nombre donné, deux hommes ontdes réalités différentes dans la tête. Il semble plutôt ici que l'erreur provienne d'une mauvaise notation sur le papier.Ainsi, si l'homme écrit « 3 + 2 = 6 », ce qu'il a écrit « sur le papier » est en effet une erreur mais c'est parce qu'ilavait d'autres chiffres dans la tête comme « 3 + 3 = 6 » et qu'il n'a pas écrit ce qu'il avait dans sa pensée. Il n'yaurait donc pas d'erreur de...
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- Baruch SPINOZA: Une opinion vulgairement repandue nomme esclave celui qui agit sur l'ordre d'un autre
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Baruch SPINOZA: On pense que l'esclave est celui qui agit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir.
L'auteur énonce d'emblée l'opinion commune qu'il a pour objectif de corriger. " On pense que l'esclave est celui quiagit par commandement et l'homme libre celui qui agit selon son bon plaisir." Ainsi que l'indique l'expression " onpense ", Spinoza ne propose pas ici "sa" définition de l'esclavage et de la liberté, mais expose la définition communede ces deux choses. Aussi pouvons-nous déjà anticiper sur la suite de son propos : il s'agira pour lui de critiquer cesdéfinitions, critiquer, c'est-...
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Je vais aujourd’hui vous présenter un texte célèbre de Baruch Spinoza, qui est tiré de ses Correspondances, Lettre 58 qu’il a adressé à Schuller.
pierre roule encore. Bien entendu, la pierre roule à cause de l’effet de la poussée et donc roulera jusqu’à ce que cette force s’épuise dans le roulement de la pierre. Pourtant quand nous observons la pierre, personne ne se dit que cette pierre s’est déplacée toute seule ! qu’elle a décidé de rouler par elle-même ! Nous savons évidemment qu’elle a du recevoir une force (le vent, un choc) pour se déplacer et nous serions fous si nous p...
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L'imagination et l'image Baruch Spinoza, L'Ethique, II, XVII, scolie. « Or ces affections du corps humain, dont les idées nous représentent les corps extérieurs … »
Introduction A partir de la définition de l'image, Spinoza va examiner le pouvoir de l'imagination et la valeur de ses représentations. « Considérée en elle-même », comme faculté de représentation de la corporéité, l 'imagination peut-elle être légitimement accusée de « puissance trompeuse » (Pa scal) ou encore de « folle du logis » (Malebranche) ? Invalidant cette disqualification classique de l'im agination, Spinoza semble réhabiliter l'imagination comme...
- Lettre à Schuller (extrait) Baruch de Spinoza Définition du conatus J'appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ; contrainte, celle qui est déterminée par une autre à exister et à agir d'une certaine façon déterminée.
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Baruch Spinoza: Qu'est-ce que la vérité ?
effet, «les idées ne sont pas autre choses en effet que des récits ou des histoires de la nature dans l'esprit». SPINOZA (Baruch). Né à Amsterdam en 1632, mort à La Haye en 1677. Il apprit l'hébreu, le latin, le français dans les écoles juives et latines, et travailla dans la maison de commercefamiliale. Accusé d' « effroyables hérésies », Spinoza échappa de peu à un assassinat en 1656, et fut excommuniéde la synagogue la même année. Il apprit la taille des instruments d'optique, vendit...
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Deus sive Natura-Dieu ou la Nature Baruch Spinoza (1632-1677)
Deus sive Natura-Dieu ou la Nature Baruch Spinoza (1632-1677) Peu de philosophes ont été aussi conspués et honnis que Baruch Spinoza. Voici en effet un philosophe qui a été excom munié pour hérésie de là communauté judaïque, à l'âge de 24 ans, par un herem* particulièrement violent. Ce bannisse ment se redouble d'un danger physique réel.: Spinoza échappe au poignard d'un juif fanàtique et il gardera sa vie entière son manteau troué, en rappel de l'opprobre et de la menace per manen...
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Baruch Spinoza: Sommes-nous libres ou déterminés ?
Ce dernier terme désigne l'inscription de l'homme dans un enchaînement strict et nécessaire de causes et d'effetsqui conditionnent son action sur le plan aussi bien du corps que de l'âme.Aussi, pour Spinoza, la volonté elle-même est une illusion et notre liberté véritable consiste à comprendre cettenécessité qui nous traverse, celle du « conatus ». Par cette compréhension, on ôte ainsi aux passions leur forcedestructrice, leur « tristesse », et l'on ressent alors ce contentement qui provient de...
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Baruch Spinoza: Le droit peut-il être injuste ?
ainsi la liberté civile, garantie par les lois. À la manière de Hobbes, et un siècle avant Rousseau, Spinoza fondel'édification d'un État de droit sur l'idée de contrat social. Les lois ont pour but de protéger les citoyens et degarantir leur liberté civile, comme si chacun d'eux avait effectivement souscrit un tel contrat en renonçant à saliberté naturelle. Mais Spinoza avait exclu le renoncement à la liberté de penser, considérée par lui comme «inaliénable », même dans le cadre...
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conscience - philosophie.
monde pour nous, elle impose et développe tout un réseau de significations autour de nous qui oriente notre perception du monde. 4. 3 Karl Marx et le déterminisme social En revanche, selon Karl Marx, « la conscience que chaque homme a de lui dépend du monde qui l’entoure et dépend surtout de l’état économique et matériel de la société. La conscience est le reflet de la société et elle subit tous ses bouleversements. » Dans l’histoire de la philosophie, l’origine de la conscience morale était ta...
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Baruch Spinoza
Principales œuvres Spinoza recherche quel est le but et le sens de l'existence. Il repousse tout dogmatisme religieux. La liberté de l'homme consiste à connaître les causes de ses passions et à agir conformément aux lois éternelles de la nature. Traité de la réforme de l'entendement (1661J Cet ouvrage restera ina chevé mais la démarche est · pour l'essentiel dans ~e. Le but de la re cherche philosophique est celui de la con...
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BARUCH DE SPINOZA
•La religion {fiche 10) •Théorie et expérience {fiche 12) • L:interprétation {fiche 14) •La justice et le droit {fiche 18) •La liberté {fiche 21) À RETENIR •Liberté et nécessité sont compatibles • Le droit naturel s'étend jusqu'où s'étend la puissance de conservation • Le conatus: tendance de chaque être à persévérer dans son être A. Pourquoi la connaissance du premier genre n'est-elle pas une connaissance certaine? B. Qu'est-ce...
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Baruch SPINOZA - 1632-1677 Ethique (analyse et étude)
88 • Baruch Spinoza Il est certain que l'œuvre de Spinoza, encore écrite en latin, est une rupture profonde avec toutes les philosophies qui l'ont précédée. On ne peut pas le rattacher à Descartes, sinon par le désir de fonder « géométriquement » sa démonstration. L' Ethique s'intitule effectivement Ethique démontrée selon l'ordre géométrique et elle est écrite avec une rigueur systéma tique. Elle est structurée avec des définitions, des axiomes, d...
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Spinoza
« L'homme n'est pas un empire dans un empire»
■ Indications générales
Baruch Spinoza (1632-1677), lecteur et com
mentateur...
Spinoza « L'homme n'est pas un empire dans un empire» ■ Indications générales Baruch Spinoza (1632-1677), lecteur et com mentateur critique de Descartes, est lui aussi un représentant du rationalisme du xv11• siècle. Dans son grand livre l'Éthique (1675), il adopte «la méthode des géomètres» (more geome trico) pour exposer ses idées: comme un mathématicien il pose donc des définitions, d'où il déduit des propositions qu'il démontre à chaque fois à partir de ce qu'il a déjà établi auparavant...
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L'INTERPRÉTATION - textes de références de la notion
412179 loi nouvelle elle-même, ajoute Denys, est une figure de la gloire à venir ; enoutre, dans la loi nouvelle, ce qui a lieu dans le chef est le signe de ce quenous-mêmes devons faire. Donc, lorsque les réalités de la loi anciennesignifient celles de la loi nouvelle, on a le sens allégorique ; quand leschoses réalisées dans le Christ, ou dans ce qui signifie le Christ, sont lesigne de ce que nous devons faire, on a le sens moral ; pour autant, enfin queces mêmes choses signifient ce qui exist...