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Révolution française

Publié le 22/03/2012

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PARTIE 1

 

1. La convocation des Etats généraux 

A partir de 1776, la monarchie absolue est en crise budgétaire en raison des dépenses de la cour (Marie-Antoinette). De plus, la France est engagée dans la guerre américaine contre les anglais (Lafayette) ce qui creuse le déficit. Les gouvernements successifs tentent d’y remédier (faire payer d'avantage d’impôts au clergé) en vain.Face à la crise budgétaire du royaume et à l’impasse des réformes, une réunion des états généraux est demandée à Louis XVI en 1787, par des notables privilégiés et le Parlement de Paris. Cette réunion n’est pas révolutionnaire. En Août 1788 : Louis XVI décide de réunir les états généraux qui réunissent les députés élus par les trois ordres (clergé, noblesse, tiers-état), et les convoque à une séance d’ouverture prévue à Versailles le 5 mai 1789. Il attend d’eux qu’ils votent de nouveaux impôts pour assainir la situation financière de l’Etat.

Les représentants du Tiers-état demandent d’abord des débats en commun avec les deux autres ordres. Puis ils demandent un votre par tête (un député = une voix) et non plus par ordre (un ordre = une voix). Le vote par tête permettrait aux députés du Tiers-état d’être majoritaire, d’autant que louis XVI avait accordé un doublement de leur nombre. Mais cette demande est refusée. Le Tiers-etat se retrouve dans l’impossibilité de voter des réformes.Le 17 juin : l’ordre du Tiers-Etat se réunit et se proclame Assemblée nationale, revendiqué par le fait qu’il représente 98% du peuple (c’est le principe de la représentation). Il se donne ainsi une souveraineté nouvelle : il décide qu’il représente la Nation. 

Le serment du jeu : acte de naissance de l’Assemblée nationale et engendre un second acte révolutionnaire : le 9 juillet 1789, l’assemblée nationale se proclame « assemblée nationale constituante ». Cela veut dire que les députés réunis sont les représentants de la Nation, et qu’ils vont écrire et proclamer une constitution pour le royaume. C’est la fin de la monarchie absolue au nom d’un nouveau principe politique : « la souveraineté nationale », avec une assemblée qui s’approprie le pouvoir législatif, et une séparation des pouvoirs. Louis XVI doit désormais travailler avec une assemblée : une monarchie constitutionnelle est née. C’est la fin de la société des ordres.

 

 

 

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