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La vie dans des conditions extrêmes

Publié le 13/02/2014

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LA VIE DANS DES CONDITIONS EXTREMES Au cours des 30 dernières années, nous avons assisté à la découverte d'une extraordinaire diversité de micro-organismes habitants des milieux que l'on croyait auparavant stériles, hostiles ou dépourvus de vie.  On a baptisé comme « extrêmophiles « ces organismes qui se développent optimalement dans des environnements où les conditions physico-chimiques sont insoutenables pour le reste des êtres vivants. Par exemple, ceux qui habitent des régions volcaniques, les grandes fosses océaniques ou même la glace des régions polaires (voir annexe). En quoi l'étude des extrêmophiles a-t-elle un intérêt scientifique ?Nous allons dans un premier temps étudier la possibilité d'existence de la vie sur une exo-planète et ensuite montrer que ces organismes peuvent avoir un intérêt biotechnologique. I - Les extrêmophiles et la vie extraterrestre Il est certains que plusieurs des organismes extrêmophiles que l'on trouve aujourd'hui sur terre, dans des environnements extrêmes présentent des mécanismes d'adaptation moléculaires qui leur permettent de se développer dans des conditions qui existent aujourd'hui sur d'autres planètes. En effet, dans notre système solaire, les deux objets célestes candidats pour l'étude d'une forme de vie extraterrestre sont Europe, satellite de Jupiter, qui est très froid et possède une calotte de glace à sa surface sous laquelle un océan d'eau liquide pourrait exister, soit la condition indispensable pour l'existence d'une forme de vie telle qu'on la connait. Le deuxième candidat est la planète rouge, Mars, dont la surface est complètement stérile mais en profondeur, là où les températures sont plus élevées, il pourrait y avoir de l'eau à l'état liquide et donc des micro-organismes pourraient s'y développer. En Antarctique, dans les eaux du lac Vida des bactéries ont été retrouvées dans un environnement hostile. Les facteurs les plus extrêmes étaient réunis, absence d'oxygène, de lumière, une salinité élevée et des températures basses. Malgré ce milieu spécifique, les micro-organismes depuis des millénaires étaient là. Des enquêtes ont révélé que les eaux du lacs avaient é...

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