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ne fut pas davantage étonné de voir que Percy les faisait passer par des portes cachées derrière des tapisseries ou des panneaux coulissants.

Publié le 12/04/2014

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ne fut pas davantage étonné de voir que Percy les faisait passer par des portes cachées derrière des tapisseries ou des panneaux coulissants. Ils parcoururent ainsi une distance interminable avant de s'arrêter brusquement. Des cannes apparurent soudain devant eux, flottant dans les airs, et se ruèrent sur Percy qui dut faire un pas de côté pour les éviter. --C'est Peeves, murmura Percy. Un esprit frappeur. Peeves, montre-toi, dit-il en élevant la voix. Pour toute réponse, un bruit grossier résonna dans le couloir. --Tu veux que j'aille prévenir le Baron Sanglant ? menaça Percy. Il y eut alors un bruit sec et un petit homme au regard noir et méchant, avec une grande bouche, se dessina dans les airs. Il avait les jambes croisées et se cramponnait aux cannes. --Ooooooooh ! lança-t-il en accompagnant son cri d'une sorte de caquètement. Voilà les petits nouveaux ! On va bien s'amuser ! Il fondit alors sur eux, obligeant les élèves à se baisser. --Va-t'en, Peeves, sinon, le Baron sera prévenu. Et je ne plaisante pas ! s'exclama Percy. Peeves tira la langue et disparut en laissant tomber les cannes sur la tête de Neville. Des armures cliquetèrent sur son passage. --Il faut faire attention à Peeves, dit Percy en poursuivant son chemin. Le Baron Sanglant est le seul à qui il obéisse. Même nous, les préfets, il ne nous écoute pas. Voilà, on y est. Tout au bout du couloir était accroché un tableau qui représentait une très grosse dame vêtue d'une robe de soie rose. --Le mot de passe ? demanda-t-elle. --Caput Draconis, dit Percy et le tableau pivota aussitôt, laissant voir un trou rond découpé dans le mur. Ils s'y engouffrèrent un par un et se retrouvèrent dans la salle commune de Gryffondor, une salle ronde, confortable et accueillante, remplie de gros fauteuils moelleux. Percy montra aux nouveaux les deux dortoirs qui leur étaient réservés, celui des filles et celui des garçons. Les garçons montèrent l'escalier en colimaçon qui menait au sommet d'une tour et trouvèrent des lits à baldaquin avec des rideaux de velours rouge. Leurs valises avaient déjà été amenées. Trop fatigués pour parler longtemps, ils enfilèrent leur pyjama et se mirent au lit. --On mange bien ici, hein ? chuchota Ron à Harry à travers les rideaux. Hé, laisse-moi tranquille, Croûtard ! Il est en train de ronger mes draps. Harry voulut répondre, mais il tomba endormi. Peut-être était-ce à cause de son trop copieux repas qu'il fit un rêve étrange. Il portait le turban du professeur Quirrell et le turban ne cessait de lui répéter qu'il ferait mieux de se faire transférer à Serpentard, car telle était sa destinée. Harry répondait qu'il ne voulait pas aller à Serpentard. Le turban devenait alors de plus en plus lourd. Harry essayait de l'enlever mais il lui serrait douloureusement la tête et il voyait Malefoy qui riait en le regardant s'escrimer en vain, puis Malefoy prenait l'apparence de Rogue, le professeur au nez crochu, et son rire devenait de plus en plus sonore, de plus en plus glacé. Un éclair de lumière verte avait alors jailli et Harry s'était réveille, le corps tremblant, baigné de sueur. Il s'était tourné de l'autre côté et s'était rendormi. Le lendemain, lorsqu'il se réveilla, il n'avait plus aucun souvenir du rêve. Chapitre 8 Le maître des potions --Là, regarde. --Où ? --A côté du grand type roux. --Avec les lunettes ? --Tu as vu sa cicatrice ? Le lendemain, dès qu'il eut quitté le dortoir, Harry entendait murmurer sur son passage. Les élèves qui attendaient à la porte des salles de classe se levaient sur la pointe des pieds pour le voir ou revenaient sur leurs pas pour le croiser à nouveau. Harry, pendant ce temps, essayait de trouver son chemin dans le labyrinthe du château. Il y avait cent quarante-deux escaliers, à Poudlard, des larges, des étroits, des courbes, des carrés, des délabrés, certains avec une ou deux marches escamotables qu'il fallait se souvenir d'enjamber pour ne pas tomber. Il y avait aussi les portes qui refusaient de s'ouvrir si on ne le leur demandait pas poliment, ou si on ne les chatouillait pas au bon endroit, et d'autres qui n'étaient que des pans de mur déguisés en portes. Il était aussi très difficile de se souvenir où les choses se trouvaient car tout bougeait sans cesse. Les gens représentés sur les tableaux accrochés aux murs passaient leur temps à se rendre visite les uns aux autres et Harry était persuadé que les armures se promenaient parfois dans les couloirs. Quant aux fantômes, ils ne facilitaient pas la tâche. C'était toujours un choc désagréable lorsque l'un d'eux traversait une porte au moment où on essayait de l'ouvrir. Quasi-Sans-Tête était toujours heureux d'aider les nouveaux de Gryffondor à trouver leur chemin, mais Peeves, l'esprit frappeur, bombardait les nouveaux de morceaux de craie, tirait les tapis sous leurs pieds, renversait des corbeilles à papier sur leur tête ou se glissait silencieusement derrière eux et leur attrapait le nez en hurlant: « JE T'AI EU ! » d'une voix perçante.

« Harry voulut répondre, mais il tomba endormi.

Peut-être était-c\ e à cause de son trop copieux repas qu'il fit un rêve étrange.

Il portait le turban du professeu\ r Quirrell et le turban ne cessait de lui répéter qu'il ferait mieux de se faire transfére\ r à Serpentard, car telle était sa destinée.

Harry répondait qu'il ne voulait pas aller à Serpenta\ rd.

Le turban devenait alors de plus en plus lourd.

Harry essayait de l'enlever mais il lui serrait doul\ oureusement la tête et il voyait Malefoy qui riait en le regardant s'escrimer en vain, puis Malefo\ y prenait l'apparence de Rogue, le professeur au nez crochu, et son rire devenait de plus en p\ lus sonore, de plus en plus glacé.

Un éclair de lumière verte avait alors jailli et Ha\ rry s'était réveille, le corps tremblant, baigné de sueur.

Il s'était tourné de l'autre côté et s'était rendormi.

Le\ lendemain, lorsqu'il se réveilla, il n'avait plus aucun souvenir du rêve.

Chapitre 8 Le maître des potions —Là, regarde.

—Où ? —A côté du grand type roux.

—Avec les lunettes ? —Tu as vu sa cicatrice ? Le lendemain, dès qu'il eut quitté le dortoir, Harry entendait mur\ murer sur son passage.

Les élèves qui attendaient à la porte des salles de classe se levai\ ent sur la pointe des pieds pour le voir ou revenaient sur leurs pas pour le croiser à nouveau.

Harry, pe\ ndant ce temps, essayait de trouver son chemin dans le labyrinthe du château.

Il y avait cent quarante-deux escaliers, à Poudlard, des larges, des \ étroits, des courbes, des carrés, des délabrés, certains avec une ou deux marches escamot\ ables qu'il fallait se souvenir d'enjamber pour ne pas tomber.

Il y avait aussi les portes qui refusaien\ t de s'ouvrir si on ne le leur demandait pas poliment, ou si on ne les chatouillait pas au bon end\ roit, et d'autres qui n'étaient que des pans de mur déguisés en portes.

Il était a\ ussi très difficile de se souvenir où les choses se trouvaient car tout bougeait sans cesse.

Les gens repré\ sentés sur les tableaux accrochés aux murs passaient leur temps à se rendre visite les uns\ aux autres et Harry était persuadé que les armures se promenaient parfois dans les couloirs.

Quant aux fantômes, ils ne facilitaient pas la tâche.

C'était t\ oujours un choc désagréable lorsque l'un d'eux traversait une porte au moment où on essayait de l\ 'ouvrir.

Quasi-Sans-Tête était toujours heureux d'aider les nouveaux de Gryffondor à trouve\ r leur chemin, mais Peeves, l'esprit frappeur, bombardait les nouveaux de morceaux de craie,\ tirait les tapis sous leurs pieds, renversait des corbeilles à papier sur leur tête ou s\ e glissait silencieusement derrière eux et leur attrapait le nez en hurlant: « JE T'AI EU ! »\ d'une voix perçante.. »

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