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Mohamed Bayoumi

Publié le 09/01/2015

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En 1956, quand Nasser natio¬nalise le canal de Suez, il rentre chez lui afin de re-joindre l'armée comme volon-taire et participer à la résis-tance contre les troupes fran-çaises, anglaises et israélien-nes. A la fin du conflit, rendu à la vie civile, il se consacre à la peinture. Sa santé est de plus en plus déclinante, et il est quasiment aveugle. A court d'argent, il se résout en juillet 1963 à vendre ses der-nières obligations pour se soi-gner. Mais, Nasser ayant quel¬ques années plus tôt nationa¬lisé le système bancaire, il ap¬prend au guichet de sa ban¬que que tous ses avoirs sont bloqués. En rentrant chez lui sans une piastre en poche, il est victime d'un accident car-diaque. Transporté en urgen-ce au service des soins gratuits de l'hôpital d'Alexandrie, il succombe quelques jours plus tard, le 15 juillet 1963. Oublié de tous, il est inhumé dans son village natal de Tantah. Ce n'est qu'après sa mort que sa contribution exceptionnel¬le au cinéma égyptien est en¬fin reconnue. En 1990, le ci-néaste égyptien Mohamed Kamel al-Kalioubi lui rend hommage dans Chronique du temps perdu, un documentai-re dans lequel il réhabilite ce pionnier du cinéma égyptien injustement oublié

« et où la photo et le cinéma sont modestement représen­ tés.

Mais l'entreprise, pour in­ téressante qu'elle soit, n'est guère lucrative et en 1937, quand le roi Farouk, monté sur le trône l'année précéden­ te, permet aux officiers jadis chassés par les occupants bri­ tanniques de réintégrer l'ar­ mée, Bayoumi choisit de re­ pre ndre la carrière mi litaire.

Q uatre ans plus tard, physi­ quement épuisé , la vue forte­ ment altérée par le soleil du désert où il servait,il démis­ sionne.

Retiré à la campagne pendant toute la durée de la Seconde Guerre mondiale, Mohamed Bayoumi vit chi­ chement, tout en se consa­ crant à la rédaction de ses mé­ moires, La Révolte de l'âme, un livre publié en 1946 .

Vers une fin misérable N 'ayant pas abandonné tous ses rêves de cinéma, Bayoumi se met de nouveau à inventer et à fabriquer tout seul dans son petit atelier des appareils de cinéma et du matérie l photographique.

Il écrit aussi quelques sketches qu'il ne parvient malheureu­ sement pas à tourner.

Arrêté en 1951 pour avoir distribué des tracts en faveur du Mou­ vement pour la paix, dont il a rejoint les rangs, il subit pen- dant plusieurs années une disgrâce politique.

Puis, après avoir tenté, en vain, de fonder une usine de pellicules, il décide en 1954 de quitter l'Égypte.

Il s'installe en Al­ lemagne, où il s'initie à la t e c h - nique de la photographie en couleur.

En 1956, quand Nasser natio­ nalise le canal de Suez, il rentre chez lui afin de re­ joindre l'armée comme volon­ taire et participer à la résis­ tance contre les troupes fran­ ç aises, anglaises et israélien­ nes .

A la fin du conflit, rendu à la vie civile, il se consacre à la peinture.

Sa santé est de plus en plus déclinante, et il est quasiment aveugle .

A court d'argent , il se résout en juillet 1963 à vendre ses der ­ nières obligations pour se soi­ gner .

Mais, Nasser ayant quel­ ques années plus tôt nationa­ lisé le système bancaire, il ap­ prend au guichet de sa ban­ que que tous ses avo i rs sont bloqués .

En rentrant chez lu i sans une piastre en poche, il est victime d'un accident car­ diaque.

Transporté en urgen­ ce au service des soins gratuits de l'hôpital d'Alexandrie, il succombe quelques jours plus tard, le 15 juillet 1963 .

Oublié de tous, il est inhumé dans son village natal de Tantah.

Ce n'est qu'après sa mort que sa contribution exceptionnel ­ le au cinéma égyptien est en ­ fin reconnue.

En 1990, le ci­ néaste égyptien Mohamed Kamel al-Kalioubi lui rend hommage dans Chronique du temps perdu , un documentai­ re dans lequel il réhabilite ce pionnier du cinéma égyptien injustement oublié.. »

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