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andromaque

Publié le 10/04/2013

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Racine, Andromaque Commentaire du dénouement : Acte V, scène 5   Situation du passage   4) Oreste, Pylade ainsi que les soldats d’Oreste sont les personnages présents sur scène. Oreste est le fils du roi de Mycènes Agamemnon. Il est l’ambassadeur des Grecs venu réclamer Astyanax en Epire. Oreste éprouve un amour non réciproque envers Hermione qui est amoureuse de Pyrrhus. Pylade est le fils du roi de Phocide. Il est également le confident d’Oreste avec lequel il a noué une amitié légendaire. Pylade est un personnage secondaire dans la pièce d’Andromaque.   5) Oreste est venu à la cour de Pyrrhus au nom des Grecs. Il doit exiger de Pyrrhus qu’il cesse de protéger Andromaque et son fils Astyanax. Oreste doit ramener Astyanax aux Grecs afin d’éteindre les derniers feux de la guerre de Troie. Mais cette mission lui permet également de revoir celle qu’il aime, Hermione. Il espère donc voir échouer sa mission et pouvoir se marier avec la fiancée de Pyrrhus.   6) Dans ce d...
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« entre les mains d'une puissance qui le dépasse, il est désormais seul.   La réaction d'Oreste   1) Oreste est au paroxysme de la souffrance, en effet, il fait preuve d'ironie et se réjouit de son malheur lors de sa première tirade : « Mon malheur passe mon espérance » (v.1613).

Oreste exprime son désarroi, son affolement comme le montrent sa ponctuation expressive et le champ lexical de la souffrance illustré par les termes suivants : « malheur » (v.1613/1619), « douleurs » (v.1616) ou « misère » (v.1617).

Il interpelle les Dieux par l'apostrophe « Ô ciel » (v.1614) car il est persuadé d'être une victime de forces qui le dépasse.

Oreste montre qu'il souhaite rejoindre Pyrrhus et Hermione dans la mort en disant : « L'un et l'autre en mourant je veux les regarder.

» (v.1623) car il ne lui reste que le suicide comme seule issue glorieuse.   2) La progression de la folie d'Oreste est marquée par une gradation de sa douleur et différentes hallucinations hyperboliques : il voit des « ruisseaux de sang » (v.1627).

Oreste voit également Pyrrhus qui vient pour le hanter et souhaite le frapper de nouveau en disant : « Tiens, tiens, voilà le coup que je t'ai réservé. » (v.1632) alors qu'il regrettait son geste.

Par ailleurs, Il croit être poursuivi par des Furies et marque une allitération en [s] lorsqu'il s'exclame : «Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » (v.1638) afin de les provoquer.

Le passage d'une « épaisse nuit » (v.1625) à la mort, une « éternelle nuit » (v.1640) souligne la progression d'Oreste vers la folie et son discours manque de cohérence (v.1641-1642).

Finalement, Oreste emploie une métaphore violente qui assimile Hermione à un monstre, il « lui porte enfin [son] coeur à dévorer » (v.1644).  . »

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