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CALLOT, Jacques

Publié le 22/02/2012

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(vers 1592-25 mars 1635) Graveur Dès 1607, Jacques Callot est apprenti chez un orfèvre et graveur en médailles. En 1609, il est en Italie, à Rome, et y apprend la technique du burin. Peut-être est-ce alors qu'il grave Les Mois, Les Saisons. Deux ans plus tard, il s'installe à Florence. Les Médicis lui accordent le 18 octobre 1614 une pension. En 1617 il commence à abandonner le verni mou pour un verni dur pareil à celui des luthiers, pour la technique de l'eau-forte. Cette innovation lui permet des traits d'une finesse extrême. Il ne cesse, pendant ces années, de graver et commence une brève série de Caprices. En 1621, au printemps, Callot prend la route de Nancy. Peu de temps après son arrivée, l'infante Isabelle des Pays-Bas rompt la trêve de douze ans et reprend la guerre avec la Hollande. En juillet et août 1622 les armées de Mansfeld traversent la Lorraine. Ce ne sont que saccages et atrocités. En 1625, Callot fait semble-t-il un voyage aux Pays-Bas. L'année suivante une gratification est censée lui permettre de se fixer en Lorraine, mais il repart pour les Flandres, pour Bruxelles, Anvers, Breda.

« BOURBONS 1633 Louis XIII LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES Jacques Callot et «Les Misères de la guerre» En 1633, Jacques Callot, maître graveur nancéen, de retour dans sa ville après plusieurs années passées en Italie, observe tristement la lorraine qu'il aime tant, ravagée par la guerre de Trente Ans.

Ce conflit, qui durera de 1618 à 1648, va lui inspirer une œuvre magistrale et extraordinairement réaliste : «Les Grandes Misères de la guerre».

N é en 1592 à Nancy , Jacques Callot, dont le père est héraut d 'arme du duc Charles Ill de Lorraine, a eu une enfan­ ce heureuse et protégée .

Très jeune, il a révélé un exception­ nel talent d'artiste et a été placé en apprentissage chez Demenge Crocq, un orfèvre nancéen de bonne réputation qui lui a enseigné la ciselure .

Constatant ses dispositions pour la gravure, son maître l'a orienté dans cette voie .

Car il y a pénurie de graveurs en Lor­ raine depuis que s'y dévelop­ pe l'imprimerie .

Puis, comme de nombreux artistes de son temps , Callot est parti pour l'Ita­ lie .

A Rome, il a été engagé pour trois ans par Philippe Thomas­ sin, graveur d'origine champe­ noise.

Il a perfectionné son art en copiant des œuvres célèbres, en réalisant des portraits, en représentant des scènes variées dans lesquelles il a montré un extraordinaire talent de conteur.

Au service des Médicis En 1615, Jacques Callot quitte Rome pour Florence, où il entre au service de Cosme Il de Médicis, grand duc de Toscane.

C'est le début d'une grande carrière pour le jeune graveur lorrain qui connaît le succès en illustrant les fêtes publiques données par son mécène .

Il met en scène courtisans, gens du peuple ou personnages de la Commedia dell'arte alors à son apogée dans cette Italie du XVII" siècle .

Ces spectacles de la comédie populaire italienne ont donné naissance à des per­ sonnages devenus célèbres, tels Polichinelle, Arlequin et Pantalon.

Ce dernier inspire à Callot la célèbre estampe des Deux Pantalons- dont les deux héros dansent au premier plan, devant de belles dames et de galants gentilshommes.

La mort de Cosme de Médicis, en 1621, marque un tournant dans la vie de l'artiste, qui décide alors de rentrer en Lor­ raine.

La période des fêtes est révolue et l'œuvre de Callot évolue peu à peu vers plus de sévérité, avec des séries d'es­ tampes aux sujets religieux, comme La Grande Passion ou I..;Agonie au ;ardin des oliviers.

En 1626 , à la demande de l'in­ fante Isabelle, régente des Pays-Bas, Callot grave un véri-. »

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