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CGT (Argentine)

Publié le 14/01/2012

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Plus de 3,5 millions de salariés argentins sont regroupés au sein de la Confédération générale des Travailleurs (CGT), d'obédience péronlste. Cette organisation a joué un rôle capital dans le mouvement dirigé par Juan Domingo Peron en adhérant à l'idéologie justicialiste de la troisième force (ne se voulant ni capitaliste ni communiste et refusant la lutte des classes).

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« ritaire et crée ainsi une CGT riche et puissante à la dévotion de Peron.

Une bureaucratie syndicale se met à son service quand il est élu président et qu'il écrase toute velléité d'Indépendance (élimination du parti travailliste, répression des grèves de cheminots, etc.).

Peron manipule les syndicats pour contrebalancer l'armée, autre pilier de son régime .

En 1955, la CGT est pratiquement incorporée au parti péroniste.

5 Cette même année, Peron est renversé.

L'appareil syn­ dical habitué au pouvoir, loin de se rebeller, négocie avec ses successeurs.

Pendant les dix-huit ans d'exil de Per6n, la CGT connaît de multiples vicissitudes, placée sous contrôle militaire, divisée en tendances adverses, les « 32 organisations •• (antipéronistes) et même, tempora i­ rement , le MUCS (Mouvement d'unification et de coordi­ nation syndicale dirigé par les communistes) .

6 Plusieurs dirigeants, dont Augusto Vandor, ont toujours rêvé d'un « péronisme sans Peron " au point de négocier d'égal à égal avec tous les gouvernements, même mili­ taires.

Ils règlent brutalement leurs comptes (assassinats de Vandor et de José Alonso).

Lorsque le péronisme remporte les élections de 1973, la CGT conclut avec le patronat un pacte social (freinage des hausses de salaires , approbation du plan d'austérité et de reconstruction) .

Mais dès mars 1976, la junte au pouvoir place la CGT sous son contrôle, Interdit tous les autres syndicats et condamne à de lourdes peines de prison (quand elle n'exécute pas) tout syndicaliste ralentissant la production en menant une grève.

Une résistance se développe pourtant, comme l'in­ dique l'enlèvement du colonel Juan Pila (placé à la tête de la CGT), par des opposants au régime, proches d'un syndicalisme révolutionnaire apparu en Argentine après 1976.. »

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