Devoir de Philosophie

Comme le champ semé Du Bellay

Publié le 19/09/2012

Extrait du document

bellay
               Joachim du Bellay était un poète français, né en 1522 à Liré en Anjou. Il fut envoyé en mission pendant 4 ans à partir de 1553, comme secrétaire, chez son oncle, un cardinal de Rome. Durant son séjour, la vision des ruines romaines  lui inspire l’admiration pour la grandeur passée, mais aussi, la tristesse devant le spectacle d’une disparition fatale.                                                                                     ‘’Comme le champ semé ‘’ est le sonnet que nous allons étudier. Ce poème fait partie du recueil des «  Antiquités de Rome «.                                                                                                                                   Dans un premier temps, nous verrons comment l’auteur décrit l’empire tout en le comparant. Ensuite, nous montrerons une sorte d’alternance cyclique dans les faits du poème. Enfin, nous dégagerons la symbolique de ce texte et le sentiment du poète.   Quel est le point de vue du poète sur les invasions qui ont secoué l’Empire de Rome ? Comment a-t-il choisi de l’illustrer ?                Ce poème est construit à partir d’une comparaison entre un champ de blé cultivé, et la ville de Rome, qui, une fois parvenue à son apogée, fut ravagée par les invasions barbares (allusion faite au v10 : ‘’barbare main ‘’)                                                                                                                                   Les deux quatrains sont consacrés au champ de blé tandis que les tercets, eux, font le parallèle avec l’Empire Romain. L’expression ‘’ ces marques antiques’’ (v11) montre ce que l’auteur pouvait observer : des ruines.                                                                                                                                                La vue de ces ‘’ondoyants cheveux’’ (v6), est si magnifique que l’auteur la compare à la chevelure d’une belle femme.                Le poème affiche une série de phénomènes répétitifs.                                                                   Dans le premier quatrain, nous partons de la semaison pour arriver à ‘’l’épi florissant ‘’ (v3). Celui-ci décrit chaque étape de la croissance de cette plante : la pousse (‘’verdure ‘’ v1), l’appariation de la tige (‘’tuyau’’ v2) , puis enfin , l’épi ‘’en grain’’ ( v4) . Ces transformations ne s’opèrent pas en un jour, elles prennent du temps et sont lentes, mais le résultat en vaut la peine. Tout comme la mise en place de la suprématie de Rome. (‘’ Peu à peu ‘’ v9).                                                                                          Les efforts fournis par la nature sont exprimés par des verbes montrant une évolution, comme : ‘’foisonne ‘’ (v1), se hausse (v2) ,  se hérisse (v3)  , jaunit (v4 ).                                                                     La transition de l’épi est mise en valeur par le passage de la verdure, (‘’verdissant ‘’ v2) jusqu’au jaune (‘’blondissant’’ v6).                                                                                     Cela nous rappelle les peintures majestueuses de Claude Monet, marquant la période impressionniste.                  Du Bellay veut nous faire comprendre que, pour lui, le glaneur symbolise une sorte de pilleur               (il insiste car il utilise le participe présent : ‘’ pillant ‘’ (v12).                                                                                                                        En effet, les glaneurs passent après les moissonneurs et se permettent de ramasser des gerbes de blé, omises, qui ne leurs sont pas destinées. Par cette image, le poète représente les envahisseurs de la ville de Rome, la ‘’ Barbare main’’ (v10) qui vole tout ce qui se trouvent à sa portée. Il les met au même niveau, les voit de la même manière.               En conclusion, ce poème nous invite à constater la splendeur de l’Empire romain, révolue. C’est une méditation sur la grandeur de Rome et sur sa chute. Il montre que la ville de Rome fut emportée et balayée d’un revers de main par les barbares, telles les gerbes de blé, s’envolant dans le vent, récupérée par des glaneurs.  La comparaison du champ et de l’empire est pertinente.                  Nous apprenons par ce texte que l’auteur a une vision très négative  et qu’il méprise les Hommes, il en voit la plupart comme des destructeurs en nous livrant une conception pessimiste et presque désabusée de L’Humanité.                                                                                                                  Ces impressions sont confirmés par la lecture d’autres textes du même auteur, en particulier,                 ‘’ Les Regrets’’, recueil écrit dès son retour en France, s’inspirant du mythe d’Ulysse. 
bellay

« premier quatrain, nous partons de la semaison pour arriver à ''l'épi florissant '' (v3).

Celui-ci décrit chaque étape de la croissance de cette plante : la pousse (''verdure '' v1), l'appariation de la tige (''tuyau'' v2) , puis enfin , l'épi ''en grain'' ( v4) .

Ces transformations ne s'opèrent pas en un jour, elles prennent du temps et sont lentes, mais le résultat en vaut la peine.

Tout comme la mise en place de la suprématie de Rome.

('' Peu à peu '' v9).                                                                                          Les efforts fournis par la nature sont exprimés par des verbes montrant une évolution, comme : ''foisonne '' (v1), se hausse (v2) ,  se hérisse (v3)  , jaunit (v4 ).                                                                     La transition de l'épi est mise en valeur par le passage de la verdure, (''verdissant '' v2) jusqu'au jaune (''blondissant'' v6).

                                                                                    Cela nous rappelle les peintures majestueuses de Claude Monet, marquant la période impressionniste.                  Du Bellay veut nous faire comprendre que, pour lui, le glaneur symbolise une sorte de pilleur               (il insiste car il utilise le participe présent : '' pillant '' (v12).                                                                                                                        En effet, les glaneurs passent après les moissonneurs et se permettent de ramasser des gerbes de blé, omises, qui ne leurs sont pas destinées.

Par cette image, le poète représente les envahisseurs de la ville de Rome, la '' Barbare main'' (v10) qui vole tout ce qui se trouvent à sa portée.

Il les met au même niveau, les voit de la même manière.               En conclusion, ce poème nous invite à constater la splendeur de l'Empire romain, révolue.

C'est une méditation sur la grandeur de Rome et sur sa chute.

Il montre que la ville de Rome fut emportée et balayée d'un revers de main par les barbares, telles les gerbes de blé, s'envolant dans le vent, récupérée par des glaneurs.  La comparaison du champ et de l'empire est pertinente.                  Nous apprenons par ce texte que l'auteur a une vision très négative  et qu'il méprise les Hommes, il en voit la plupart comme des destructeurs en nous livrant une conception pessimiste et presque désabusée de L'Humanité.

                                                                                                                 Ces impressions sont confirmés par la lecture d'autres textes du même auteur, en particulier,                 '' Les Regrets'', recueil écrit dès son retour en France, s'inspirant du mythe d'Ulysse. . »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles