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Les focalisations

Publié le 12/02/2012

Extrait du document

La focalisation zéro Le narrateur connaît tout de l’histoire racontée. On parle aussi de «narrateur omniscient». Le narrateur sait tout, voit tout, connaît tout. En un mot, il est comme Dieu. Il en sait plus que tous ses personnages réunis. Ce point de vue, très souvent utilisé dans le roman réaliste, peut donner l'impression de dominer la situation. Il permet surtout de donner de nombreuses informations en très peu de lignes. La focalisation externe Le narrateur ne rapporte que les apparences extérieures de l’histoire/des personnages. Le narrateur tient ainsi le lecteur en attente. L'auteur ne peut pas faire part des sentiments, impressions, réflexions, intentions des personnages, sauf si on peut « les lire » sur leur visage, et les déduire de leurs actions. La réalité est réduite à ses apparences extérieures. Le récit est dans ce cas plus objectif (plus neutre) qu'en focalisation interne. Le narrateur en sait moins que les personnages (contrairement à la focalisation zéro). La focalisation externe permet d'entretenir un certain suspense, puisqu'on va s'interroger sur l'identité des personnages, sur le sens de leurs actions etc. La focalisation interne Le narrateur raconte tout ce qu’il voit, tout ce qu’il sait et tout ce que pense un personnage. Le point de vue est situé à l'intérieur d'un personnage. C'est à partir de lui que se font les descriptions et le récit. L'auteur peut faire part des sentiments, impressions, réflexions du personnage qui sert de point de vue. Le récit est dans ce cas subjectif, contrairement à la focalisation interne. Dans cette situation, le narrateur en sait autant qu'un des personnages. (Ils peuvent d'ailleurs être confondus s'il s'agit d'une autobiographie). L'un des effets peut être l'identification au personnage. Le récit peut être à la 1ère personne mais ce n'est pas une obligation : on en trouve à la 3ème personne. La phrase d'attaque Le narrateur extradiégétique Le narrateur hétérodiégétique Métalepse : Gérard Genette y voit une «figure par laquelle le narrateur feint (fait semblant) d'entrer (avec ou sans son lecteur) dans l'univers diégétique.»