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HENRI III (1551-1589)

Publié le 27/02/2008

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henri iii
«C'était un très bon prince, s'il eût rencontré une bonne époque», a dit son contemporain Pierre de L'Estoile. Les historiens d'aujourd'hui parlent d'Henri le calomnié, d'Henri l'incompris. Il fut en effet un de nos souverains les plus habiles dans un temps difficile. Né à Fontainebleau le 19 septembre 1551, le futur Henri III, troisième fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, reçoit d'abord les prénoms d'Alexandre-Edouard, auxquels sa mère substituera plus tard celui d'Henri. Il sera successivement duc d'Angoulême, puis d'Orléans et enfin d'Anjou. Le jeune prince, fils préféré de Catherine de Médicis, charme son entourage par ses grands yeux bleus et sa grâce juvénile. Celui qui devait être le dernier des Valois reçoit à Amboise une des meilleures éducations de son temps avec des précepteurs comme Jacques Amyot et François Carnavalet. Sa mère tint également à l'initier aux futures tâches d'un grand prince. A seize ans à peine, il reçoit le titre de lieutenant général du royaume. Assisté du maréchal de Tavannes, il remporte, en 1569, sur les huguenots, les batailles de Jarnac et de Moncontour. Chef du parti catholique, il est aux côtés de Catherine de Médicis lors de la Saint-Barthélémy, mais en fait il ne joue qu'un rôle très secondaire ce jour-là. Il conduit ensuite le siège de La Rochelle, qui confirme sa réputation de grand chef de guerre.

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