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MÉTHAMPHÉTAMINE

Publié le 22/02/2012

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Informations générales Les deux stimulants les plus répandus sont la caféine, principe actif que l'on trouve dans le café, le thé, certaines boissons préparées que l'on trouve dans le commerce et la nicotine, présente dans les produits à base de tabac. Remarque : La nicotine a en fait une action complexe : stimulante puis dépressive. Utilisés avec modération, ces stimulants ont tendance à alléger la fatigue et augmenter la vigilance. Ils font partie de notre culture. Il existe cependant des stimulants plus puissants, qui, en raison de la dépendance qu'il peuvent engendrer, sont soumis à la législation sur les stupéfiants. Ces stimulants contrôlés sont disponibles sur prescription médicale ; ils sont aussi fabriqués clandestinement pour la distribution sur le marché illicite. Les utilisateurs comptent sur les stimulants pour se sentir plus forts, décider plus vite et être plus maîtres d'eux-mêmes. L'effet cumulatif de ces drogues amène souvent les utilisateurs chroniques à prendre des excitants (les " uppers " de l'argot américain) le matin et des sédatifs (les " downers " de l'argot américain) tels que l'alcool ou les somnifères le soir. Cette manipulation chimique interfère avec les mécanismes physiologiques et peut conduire à des maladies mentales et physiques. Ceux qui recourent aux stimulants pour leurs effets euphorisants en absorbent des doses importantes de façon épisodique, le week-end ou le soir et en viennent souvent à essayer d'autres drogues. La consommation de stimulants peut entraîner un sentiment passager de gaieté, d'énergie débordante, d'hyperactivité, de vigilance accrue et une perte de l'appétit. Elle peut aussi induire l'irritabilité, l'anxiété et l'inquiétude. Ces effets sont beaucoup plus intenses si les drogues sont absorbées par injection intraveineuse, voie qui peut provoquer une sensation soudaine connue sous le nom de " flash " ou de " rush " (sensation de plaisir intense). Mais l'usage prolongé de stimulants est suivi d'une période de dépression connue sous le nom de " crash ", unanimement décrite comme désagréable. Comme cette dépression peut être facilement neutralisée par une nouvelle injection de stimulant, ce type d'abus devient de plus en plus difficile à arrêter. Les gros utilisateurs peuvent se faire des injections toutes les deux ou trois heures et quelquefois arriver ainsi jusqu'au delirium, à la psychose ou à l'épuisement physique.