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MONTHERLANT, Henry Millon de (1895-1972)Ecrivain, il célèbre la grandeur antique dans ses poèmes et romans, écrits dans un style classique.

Publié le 23/10/2012

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■ Œuvres - En poche: Les Olympiques (Folio). - Les Jeunes Filles [les 4 parties] (Folio; et, même coll., 8 autres romans). - La Reine morte (Folio). -Le Maître de Santiago (id.). - Port-Royal, et Notes sur « Le Maître de Santiago » et « Port-Royal » (id.). - Service inutile (coll. Idées). -Autres : Demain, il fera jour, suivi de Pasiphaé (Gallimard). - Théâtre, éd. par J. de Laprade (Bibl. de la Pléiade). - Carnets [1957] (Gallimard). - Va jouer avec cette poussière [Carnets, suite] (id.). - Tous feux éteints [Carnets, suite] (id.). - La Marée du soir [Carnets, fin] (id.).
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« MONTHERLANT MONT H E R LANT Henry Millon de 1895-1972 Romancier et auteur dramatique, né à Paris.

Théoricien du « principe de l'alternance» (Il ny a pas, écrit-il, un Montherlant: ily a des Monther­ lant.

Tous sont vé1itables) ; pourtant, nous négligerons un peu cet aspect de !'écrivain: « le penseur» (le penseur politique, en particulier, qui s'est égaré plus d'une fois).

Et ce, au profit de l'auteur de poèmes lyriques, romanesques ou dramatiques et du créateur de personnages (Alban, Costals, Malatesta), en un mot, celui-là qui a écrit:Je suis poète, je ne suis même que cela. Ses débuts sont fulgurants.

Depuis 1911 (date des premiers exploits tauromachiques en Espagne: il a seize ans, et, déjà, estoque ses pre­ miers «fauves») jusqu'à 1927 (date de l'ultime intervention dans l'arène: il y reçoit un coup de corne qui lui taillade un poumon), Mon­ therlant a trouvé le temps de s'engager (1915; il sera grièvement blessé), de pratiquer avec éclat course à pied, football, etc., d'écrire La Relève du matin (1920), et surtout Le Songe (1922), que va suivre, en 1926, sur le thème de la tauromachie, Les Bestiaires.

Ces deux derniers romans sont animés par le personnage d'Alban de Bricoule, qui res- -·. semble fort à l'auteur (et qui reparaîtra, bien affadi, en 1969 dans Les Garçons).

Enfin, il a publié une pièce de théâtre, L'Ex:il (écrit en 1914), et terminé la première version de Pasiphaé, la plus lyrique de toutes ses œuvres destinées à la scène.

D'autre part, sur le plan proprement poétique, outre un fort discutable Chant funèbre ...

, en 1924 (notons qu'il avait été nommé en 1918 secrétaire général de l'ossuaire de Douaumont), Montherlant a déjà donné un de ses chefs-d'œuvre, qui va clore de magistrale façon cette première période que l'on peut qualifier d'hé­ roïque: Les Olympiques (1924; I: Le Paradis à l'ombre des épées, et II: Les Onze devant la porte dorée).

Dignes par leur envolée de leur glorieux modèle pindarique, ces hymnes en prose chantent la gloire du « sport » en principe, mais, surtout, du corps: corps du jeune homme et corps de la jeune fille, saisis en pleine action, brillants de rire et de sueur, dans la franchise de leur libre compétition sexuelle. En ce point de sa vie, rendu inapte à l'effort physique par sa blessure dans l'arène, Montherlant se revanche d'un tel coup du sort par un voyage.

Ou plutôt: une série de voyages (Italie, Espagne, Tunisie, Algérie).

À moins qu'il ne veuille ainsi (c'est l'époque du voyageur tra­ qué, dit-il) s'échapper à lui-même: Aux fontaines du désir (1927), �. »

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