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Nature morte à l'éventail de Gauguin

Publié le 06/09/2012

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gauguin

Sur une table sont disposés divers fruits, quelques objets et deux oeuvres de Gauguin : l'étrange céramique «à cornes « qui a été identifiée et l'éventail qui est probablement aussi de la main de Gauguin. La netteté et la précision des contours, le jeu des ombres, la juxtaposition des volumes solides et géométriques qui pourraient s'emboîter les uns dans les autres ...

gauguin

« Vers 1889 Peintre français Analyse ....- Sur une table sont disposés divers fruits , quelques objets et deux œuvres de Gauguin : l 'étrange céramique «à cornes » qui a été identi­ fiée et l'éventail qui est probablement aussi de la main de Gauguin.

La netteté et la précision des contours, le jeu des ombres , la juxtaposition des volumes solides et géométriques qui pourraient s 'emboîter les uns dans les autres ...

autant d' élé­ ments qui témoignent de la leçon de Cézanne (Le Vase bleu , vers 1885, musée d'Orsay).

En adoptant une palette plus vive et plus variée, Gauguin tente d'exprimer l'espace en tenant compte des solutions du maître d' Aix.

(Ce dernier lui reprochera d'ailleurs de lui avoir « chipé sa petite sensation pour la promener sous les tropiques » .) En 1886 , Gauguin avait rencontré Émi le Ber­ nard, lui aussi passionné par l'art de Cézanne ; tous deux travaillèrent ensemble à Pont-Aven en 1888 .

À l'époque de Nature morte à l 'éventail , Ber­ nard réalise des œuvres où il s'exprime déjà selon un lang age plus simple que celui de Gauguin.

Une œuvre comme Pc;ts de grès et pommes (voir ci-contre) montre qu'Emile Bernard est déjà pro­ che de la technique du « cloisonnisme », inspirée des émaux et des vitraux où chaque couleur se présente en grands aplats cernés d' un contour sombre qui l'isole et la met en valeur.

() Émile Bernard , Pots de grès et pommes (1887), musée d'Orsay, Paris.

Postimpressionnisme Huile sur toile 50 x 61 cm L'œuvre C Le tableau , signé , a été peint vers 1889 et fai­ sait partie de l' ancienne collection Matsukata.

Ce collectionneur japonais avait réuni un trè s riche éventail de peinturfS impressionnistes, postimpres­ sionnistes et de l'Ecole de Paris dont une partie , restée en France pendant la Seconde Guerre mon­ diale, fut placée sous séquestre et fit l'obj e t d' une négociation , entre la France et le Japon après l'armistice.

A l' issue de cette négociation , en 1959 , trois cent soixante et onze pièces furent restituées au Japon, qui constituent aujourd 'hui une part impor­ tante du musée d'Art occidental de Tokyo.

Nature morte à l'éventail est entrée au Louvre en 1959 , «en appli cation du traité de paix avec le Japon ».

Elle fut expos ée cette même anné e au Jeu d e Paume , puis au palais de Tokyo en 1980 et enfin au musée d 'Orsay en 1986.

Arch ives Nardini Du mê me pe int r e: PICTO 847 à 864 Photo R.M.N., Paris © Nardini Editore, 1992.

VPC Larousse-Laffont pour l' édit ion française, 1992.

R1-10-33. »

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