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Ray Bradbury

Publié le 22/02/2012

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La parution des Chroniques Martiennes  de Ray Bradbury fut accueillie comme un véritable événement : on tenait là un écrivain de science-fiction qui écrivait avec un grand talent, un sens indiscutable de la poésie et un authentique souci de l'homme. Les critiques se plaisaient à saluer en lui l'auteur qui ferait entrer la science-fiction dans la littérature générale. Avec L'Homme illustré  et Farenheit 451, ces promesses semblèrent se préciser. Le style du Bradbury de cette époque était en effet brillant, quelquefois précieux, il évoquait volontiers celui de John Steinbeck par sa simplicité apparente et celui de Williams Saroyan par la spontanéité de sa virtuosité. La philosophie de Ray Bradbury demeurait toutefois un peu courte : merveilleux évocateur du monde de l'enfance, il tend à rejeter en bloc le monde moderne, à répudier science et technique et à se réfugier dans une belle époque américaine quelque peu utopique. Les livres suivants de Ray Bradbury : le Pays d'octobre, Un remède à la Mélancolie, le Vin de l'été  et surtout la Foire des Ténèbres  ont quelque peu déçu. Soucieux de s'attirer les suffrages du plus large public, l'écrivain semble se cantonner alors dans l'exploitation des recettes qui ont fait son succès. Il a travaillé plusieurs fois pour le cinéma et a adapté notamment pour le compte de John Huston, le roman d'Hermann Melville, Moby Dick.

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