La vie antérieure de Charles Baudelaire

« sexe masculin tandis que les « grottes » font penser a des crevasses, des creux, à la rondeur de la femme qui enfante .

Les contraires de cette opposition v o nt être réconcilié grâce à l’expression « rendaient pareils » v4, en plus la scène se déroule « le soir » v4, quand les formes ne se distinguent plus tellement ce qui favorise cette réconciliation des contraires.

En faisant raisonner les mots entres eux, en les opposant comme eau et feu « soleil marins »v2, ils prennent sens et là est l’art poétique de Baudelaire.

Ici c’est lui qui construit ce paysage idéaliste « portiques » , « piliers » ce n’ est pas un don de la nature, l’art est supérieur à la nature c’e st l’art qui reformera la nature en embellissant, en la reformant.

Dans ce premier quatrain on voit que c’est la nature qui s’inspire de l’art et non le contraire.

Ce premier paragraphe nous informe sur les caractéristiques de l’idéalité baudelairienne : un lieu à la fois ouvert sur l’horizon vaste et fermé car c’est un terrain clos.

Le mélange des temps avec le passé composé et le passé simple « teignaient » v2, » rendaient »v4, « ai […] habité »v1 ainsi que les nombreux adjectifs qualificatifs « grands », « droits et majestueux » v3 donne une impression d’abondance dans cette marine et par là la recherche de Baudelaire dans la création d’un univers surréel.

2) Second quatrain : une peinture Romantique (couleurs et mouvements , moins descriptif) Tout d’abord on relève un jeu d’assonances en « ou » : « Les h oules, en r oulant les images des cieux » v5 qui offre au lecteur la sonorité d’une musique dynamique.

Dynamisme accentué par la dynamique de la vision et du poème valorisant la mysticité de la vie antérieure .

On a donc un quatrain se voulant auditif et musical.

On voit aussi dans ce quatrain la présence de la correspondance baudelairienne entre « les houles » et les « cieux »v5 donc la mer et le ciel et par déduction le bas et le haut.

Mais aussi entre « riche musique » et « couleur » v7 -8.

Cela met en exergue que tout le paysage de l’idéalité du poète participe à ses correspondances, le regard Baudelaire peut alors embrasser l’ensemble et la vue intérieure et la vie extérieure.

On a deux enjambements su ccessifs qui nous permet d’arriver au mots « accords » v12 qui symbolise la musicalité de ce quatrain, ils sont mis en valeur par leur qualificatifs « tout puissant s» v12 leur accordant ainsi la capacité de réconcilier tout ce qui séparait l’univers de l’ homme, de « mes yeux »v12.

La rime entre « cieux » v5 et « yeux » v8 montre une interprétation entre le monde du haut et le monde du bas ; le monde intérieur et le monde extérieur.

Encore une fois symbole de réconciliation entre l’homme et l’univers.

Enfin « mes yeux » ferment la parenthèse ouverte par l’auteur au vers 1 avec « j’ » donnant a ces quatrain une forme circulaire ou le poète nous a décrit son monde.

On est donc passé donc du paysage exotique, du lieu au paysage mental à l’idéalité intérieur de sa « vie antérieure ».

II) Les deux tercets : conclusion 1) Premier tercet : attitude du poète dans ce décor idéal (pays. »