Devoir de Philosophie

voile (équipement).

Publié le 26/04/2013

Extrait du document

voile (équipement). 1 PRÉSENTATION voile (équipement), pièce de toile ou de tissu, utilisée pour la propulsion des bateaux grâce à l'action du vent. Les voiles sont tendues sur les mâts par l'intermédiaire de longues pièces appelées espars, et de cordages ou de câbles métalliques, nommés étais, fixés aux mâts et à la coque du bateau. Les voiles sont généralement de forme triangulaire ou rectangulaire, et taillées de manière qu'elles puissent gonfler sous l'action du vent, en vue d'augmenter leur rendement aérodynamique. Les voiles rectangulaires ne se trouvent pratiquement que sur les navires à gréement carré, où elles sont suspendues à des vergues (espars situés en travers du mât, qui soutiennent les voiles). Les autres types de bateaux emploient des voiles triangulaires ou auriques (de forme trapézoïdale). La partie supérieure d'une voile triangulaire est fixée sur le mât, tandis que la partie inférieure de la voile est rattachée à la bôme (espar horizontal placé au pied du mât). La partie supérieure d'une voile aurique est attachée à la corne (vergue placée en oblique). 2 DESCRIPTION D'UNE VOILE Une voile se caractérise par sa longueur (battant) et sa hauteur (guindant). Les écoutes, cordages utilisés pour orienter les voiles, sont placées aux angles inférieurs de ces voiles, appelés points d'écoute. Le côté supérieur d'une voile rectangulaire s'appelle l'envergure, tandis que le côté inférieur se nomme la bordure. L'angle inférieur avant d'une voile aurique ou triangulaire se nomme point d'amure, alors que l'angle supérieur constitue le point de drisse. Le côté libre de la voile est appelé la chute. Les côtés d'une voile triangulaire sont le guindant, la bordure et la chute. Les coins d'une voile triangulaire sont le point de drisse, le point d'amure et le point d'écoute. La plupart des voiles sont équipées d'un système de prise de ris, permettant de réduire la surface de la voile par gros temps. En général, la prise de ris s'effectue au moyen d'un ensemble de petits cordages tressés, appelés garcettes de ris, qui sont placés en double rang de part et d'autre de la voile, parallèlement à la bôme. Lorsque l'on prend des ris, une partie de la voile est ferlée le long de la bôme, c'est-à-dire serrée pli sur pli. Elle est assujettie à la bôme, en nouant les garcettes de ris autour de la voile ferlée et de l'espar. Les voiles ne sont jamais faites d'une seule pièce de tissu. Au contraire, elles sont toujours fabriquées à partir de plusieurs bandes de tissu qui sont cousues par des coutures plates. Cette structure augmente la résistance de la voile et l'empêche de trop s'étirer. Les voiles sont renforcées en cousant des cordages, appelés ralingues, le long des bords. On ajoute également des épaisseurs supplémentaires de toile dans les coins des voiles qui supportent les plus gros efforts. Les cordages sont rattachés aux voiles, en passant dans des oeillets découpés dans le tissu de la voile, renforcés par des anneaux de métal. 3 NOMS DES DIFFÉRENTES VOILES Sur les navires à gréement carré, les voiles sont désignées d'après la position qu'elles occupent. À l'avant d'un trois-mâts, par exemple, quatre petites voiles triangulaires sont tendues entre le beaupré et le mât de misaine. Ces voiles sont appelées, de l'avant vers l'arrière, clinfoc, grand foc, faux foc et petit foc. Aux trois mâts de ce type de bateau (mât de misaine, grand-mât et mât d'artimon), sont gréées six voiles rectangulaires de différentes tailles. Les voiles les plus basses de chaque mât s'appellent respectivement la misaine, la grand-voile et la voile barrée. Les deux voiles situées au-dessus de la voile la plus basse se nomment le hunier fixe et le hunier volant, et sont identifiées d'après le mât sur lequel elles se trouvent (petits huniers pour le mât de misaine, grands huniers pour le grand-mât). Au-dessus des huniers se positionnent les perroquets, fixes, pleins et volants, et les cacatois. Entre le mât de misaine et le grand-mât sont montées des voiles triangulaires sur des étais descendant du grand-mât vers le mât de misaine. Ces voiles sont appelées, de bas en haut, grand-voile d'étai, voile d'étai de perroquet et voile d'étai de cacatois. Des voiles d'étai sont fixées de la même manière sur des étais entre le grand-mât et le mât d'artimon. Enfin, au mât d'artimon est gréée une voile aurique appelée brigantine. Sur les navires munis de voiles auriques ou triangulaires, la désignation de ces voiles dépend du type de mât auquel elles sont gréées, ainsi que de la disposition des étais. Par exemple, une goélette à deux mâts porte deux voiles à l'avant du mât de misaine : un foc et une trinquette. Au mât de misaine est gréée une voile de misaine triangulaire ou aurique. Dans ce dernier cas, le mât de misaine peut également porter une voile de flèche, enverguée au-dessus de la corne. Sur le grand mât est fixée la grand-voile. En outre, une voile d'étai peut être tendue entre le mât de misaine et le grand-mât. Les goélettes à voiles triangulaires sont dites à gréement bermudien ou à gréement Marconi. Le plan de voilure d'un ketch se compose, de l'avant vers l'arrière, du foc, de la trinquette, de la grand-voile et de la voile d'artimon. Celui d'un yawl est constitué du foc, de la trinquette, de la grand-voile et du tapecul. Les cotres possèdent un foc, une trinquette et une grand-voile ; à la différence du sloop qui n'a pas de trinquette. Certains de ces bateaux possèdent un génois en guise de foc et de trinquette. Le génois est un grand foc doté d'une longue bordure. Lorsque le bateau marche au vent arrière ou aux allures portantes (allures comprises entre le vent de travers et le vent arrière), on peut hisser un spinnaker (spi) qui remplace alors le foc et la trinquette. Le spinnaker est une grande voile triangulaire creuse, dont le guindant est attaché au sommet du mât (du mât de misaine pour un deux mâts). Le point d'écoute est fixé à un tangon amovible, espar horizontal placé en dehors du bâtiment, perpendiculairement à la coque. Voir voile (sport).

Liens utiles