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Abside

Publié le 07/04/2015

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Abaque. Elément de la colonne.

 

Abbaye. Monastère dirigé par un abbé, comprenant une salle du  chapitre et des cloîtres ; à l'intérieur de l'abbatiale, le choeur est bien plus vaste que dans les églises du clergé séculier.

 

Abside. Elément semi-circulaire, polygonal, ou lobé, couvert par une demi-sphère (dite cuvette), qui s'ouvre à l'extrémité d'un édifice, en particulier d'une église. Dans les églises chrétiennes, l'abside se trouve en général à l'extrémité de la nef centrale, derrière l'autel, et elle contient le choeur. Dans le même périmètre que celui de l'abside on trouve parfois des absides plus petites, dites chapelles rayonnantes, ou absidioles. La partie extérieure de l'abside est aussi appelée chevet.

 

Académies des Beaux-Arts. Institutions culturelles préposées à la formation des artistes. Les premières académies naissent en Italie dans la deuxième moitié du XVIe siècle : l'Académie de dessin en 1563 à Florence, l'Académie de Saint-Luc en 1577 à Rome, l'Académie des Acheminés vers la fin du siècle à Bologne. Les académies sont l'expression d'une fonction sociale différente de l'artiste, désormais dégagé de la formation technique artisanale de l'atelier. Elles répondent également à l'exigence de donner des bases théoriques aux activités artistiques et une formation complète à l'artiste, basée sur la pratique fondamentale du dessin et sur l'enseignement de certaines matières scientifiques et des sciences humaines. Elles constituent aussi la référence officielle qui décide du goût dominant et qui contrôle les commissions officielles, le marché et les collections. C'est au cours du XVIIIe siècle que les académies atteignent l'apogée de leur prestige, parallèlement à l'affirmation des Lumières. Elles commencent à décliner sous la Restauration, lorsque les courants romantiques réclament pour l'artiste la liberté d'opérer en-dehors des "règles". Plus tard, tous les mouvements anticipateurs du XIXe siècle se déroulent en-dehors des académies et contre elles, en refusant leurs méthodes. Le mot "académique" prend donc une connotation négative, et sert à désigner une activité artistique sans élan créateur, presque toujours limitée par les contraintes du classicisme.

 

Acanthe. Motif ornemental du chapiteau  corinthien, puis du chapiteau  composite romain, s'inspirant des feuilles de la plante méditerranéenne du même nom.

 

Ajour. Motif ornemental obtenu en perçant une plaque faite dans des matériaux divers (métal, bois, pierre, etc.).

 

Allégorie. Représentation symbolique de concepts, au moyen de figures allusives, de personnages fabuleux, de personnages imaginaires ou d'objets : l'étude des allégories est du ressort en particulier de  l'iconologie.

 

Amande. Elément décoratif compris dans une forme ovoïde, semblable à celle de l'amande, peint ou en relief, ornant les tympans des églises ; toujours à sujet sacré, c'est un motif typiquement gothique. L'amande, ou mandorle, entoure généralement l'image du Christ, et notamment dans les mosaïques et les fresques byzantines.

 

Ambon. Tribune fermée sur trois côtés par un parapet et ouverte sur un escalier dans le quatrième côté. Dans les églises paléochrétiennes et romanes, l'autel était flanqué de deux ambons, un pour la lecture des épîtres et l'autre pour la lecture des Evangiles. L'autre terme couramment employé est chaire.

 

Anamorphose. Artifice technique utilisé dans la peinture de perspective, et qui permet de dilater les formes à travers des raccourcis audacieux : vues de face, les compositions n'ont aucun sens, mais vues de biais, elles donnent des images normales.

 

Apprêt. Préparation de la toile ou du bois pour pouvoir y appliquer la couleur. Elle consiste à étaler une couche plus ou moins épaisse d'un enduit composé essentiellement d'huile cuite et de blanc d'argent, ou de chaux éteinte et de colle.

 

Aquarelle. Technique de peinture basée sur l'utilisation de couleurs transparentes mélangées le plus souvent à de la gomme arabique et délayées dans de l'eau, pour peindre sur un support généralement de papier.

 

Aquatinte. Technique de gravure en creux dérivant  de l'eau-forte et qui produit des effets semblables à ceux de l'aquarelle. La première opération est la granulation de la matrice en cuivre, au moyen de minuscules grains de bitume et de résine étalés sur la plaque et qui permettent d'obtenir un fond poreux, où l'acide n'agit que dans les interstices, entre les grains. Puis viennent les phases de la gravure, de la morsure, de l'élimination de la base, enfin l'encrage et l'impression.

 

Arabesque. Motif ornemental, probablement d'origine arabe, consistant en un enchevêtrement rythmé de lignes géométriques et de formes végétales stylisées, d'où les figures humaines et animales sont exclues.

 

Arc. Structure courbe reliant deux éléments portants. On distingue les parties suivantes : intrados ou voussure pour l'intérieur de l'arc ; extrados, l'extérieur ; archivolte, la bande ou corniche décorée, qui court parfois sur la partie antérieure de l'arc ; impostes, ou retombées les deux éléments sur lesquels repose l'arc ; et clé de voûte, la pierre en forme de pyramide tronquée placée en son milieu. On appelle corde la distance entre les deux extrémités de l'arc, et flèche, sa hauteur, c'est-à-dire la ligne droite idéale qui relie la corde au sommet de la courbe. C'est la forme de l'intrados qui définit les différents types d'arc : l'arc ayant une courbe circulaire est dit en plein cintre ; l'arc dont la corde est inférieure au diamètre, ce qui donne lieu à un demi-cercle incomplet, est dit arc brisé ; arc surbaissé, l'arc dont l'intrados présente une flèche d'une longueur inférieure à la moitié de la corde ; elliptique, l'arc dont la courbure a la forme d'une demi-ellipse ; arc en ogive ou arc gothique celui qui forme un angle aigu ; outrepassé, ou en fer à cheval, celui qui a trois centres ; enfin, l'arc lobé est divisé en plusieurs lobes. 

 

Arc de triomphe. Monument commémoratif et honorifique formé d'une structure habituellement rectangulaire ouverte par un passage voûté (portée), parfois flanqué de deux ouvertures plus petites.

 

Arc droit. Indique l'ensemble des pierres qui constituent l'architrave, ou linteau.

 

Arc rampant. Voir arc.

 

Arcade. Dans une structure architecturale, l'ensemble de l'arc et de l'espace qu'il délimite ; motif architectural constitué par une série d'arcs.

 

Arcature. Chacune des petites arcades aveugles situées dans la partie supérieure d'un édifice, sous la corniche ou la gouttière ; les arcatures aveugles destinées à former une galerie ornementale sous le toit sont caractéristiques de l'architecture romane.

 

Architrave (ou linteau). Élément disposé horizontalement, servant à relier deux structures portantes verticales (colonnes ou piliers). Dans les ordres classiques, elle constitue la partie inférieure de l'entablement.

 

Archivolte. Voir arc.

 

Arrière-plan. Dans les peintures ou les dessins, la partie située en profondeur, la plus éloignée du premier plan. 

 

Art nouveau. Dénomination servant généralement à désigner le mouvement artistique qui, entre 1890 environ et la première guerre mondiale, intéresse l'architecture et les arts décoratifs dans toute l'Europe et aux Etats-Unis. Ce mouvement prend le nom de style floréal ou Liberty en Italie, de modern style en Grande-Bretagne, de modernisme en Espagne, de style "coup de fouet", ou Velde style en Belgique, de Jugendstil en Allemagne, de Sécession en Autriche. Récemment, on tend à préférer le terme de modernisme car, par son sens plus étendu, il semble plus apte à traduire l'élément unitaire et international du phénomène. Né en réaction polémique à l'académisme et à l'éclectisme du XIXe siècle, l'art nouveau rejette tout recours aux styles du passé, pour s'inspirer directement de la nature : d'où son linéarisme marqué, son caractère métamorphique, et l'élégance de la décoration. Plus qu'en peinture, c'est en architecture, dans la décoration d'intérieur et dans les arts appliqués, que l'art nouveau obtient les résultats les plus innovateurs. Les architectes étudient attentivement les possibilités techniques et expressives offertes par les matériaux nouveaux (métaux, verre, ciment), caractérisant la production industrielle. Bien que n'étant pas hostiles à la production mécanisée en série, les représentants de l'art nouveau ont pour but de redonner une qualité et une dignité nouvelles aux objets d'usage courant, ce qui les rattache au mouvement anglais des Arts and Crafts. Les principaux centres de l'art nouveau, qui connaissent des manifestations presque simultanées, sont : la Belgique  (Victor Horta, Henry van de Velde), la France (Hector Guimard), l'Allemagne (August Endell), l'Autriche (Joseph Olbrich, Joseph Hoffmann); certains aspects de l'oeuvre de l'Espagnol Antonio Gaudi et de l'Écossais Charles Rennie Mackintosh relèvent de l'art nouveau.

 

Arts and crafts. Mouvement prônant la réforme des arts appliqués, né en Angleterre dans la deuxième moitié du XIXe siècle sur l'initiative de William Morris. Son but est de pallier à la détérioration de la qualité et de l'esthétique des objets d'usage courant, provoquée par la production industrielle. L'influence de la pensée de John Ruskin est fondamentale sur le plan théorique : il souhaite le retour aux méthodes de production artisanales et à l'organisation sociale du Moyen Age.

 

Astragale. Elément de la colonne.

 

Atlante. Statue faisant fonction d'appui, correspondant masculin de la cariatide.

 

Atrium. Voir vestibule.

 

Attique. Elément architectural situé tout autour du toit, et destiné à le cacher.

 

Autel. Sous sa forme la plus simple, c'est une surface plane, surélevée, et destinée à la célébration de rites religieux. Dès les premiers siècles de l'ère chrétienne, on prend l'habitude de situer l'autel, en tant qu'élément fixe des parements liturgiques dans la zone du choeur.

 

Avant-corps. Elément architectural autonome, délimité par des colonnes et des pilier, faisant saillie sur la façade d'un bâtiment.

 

Avant-toit. Saillie d'un toit.

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