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C'ÉTAIT DEMAIN Nicholas MEYER (1979) Karl A LEXANDER, S teve H AYES Paul L

Publié le 26/02/2014

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C'ÉTAIT DEMAIN Nicholas MEYER (1979) Karl A LEXANDER, S teve H AYES Paul L OHMANN (Metrocolor) Miklos R OZSA H erbJAFFE Warner-Columbia 112 minutes R éalisation et scénario D 'après un récit de D irecteur de la photographie Musique Production Distribution D urée I NTERPRÉTATION Malcolm M cDOWELL David W A RNER Mary S TEENBURGEN Charles CIOFFI Kent WILLIAMS Andonia KA T SAR OS Patty D' A RBANVILLE James G ARRETT Keith McCONNELL Leo LEWIS H .G. Wells Stevenson A my Lt. Mitchell Assistant de police Mrs T urner Shirley Edwards Harding Richardson L'HISTOIRE D ans le L ondres victorien de 1893, un gentleman assassine une prostituée. Non loin de là, le d octeur S tevenson arrive e n r etard p our d îner chez son ami H .G. Wells. C e d ernier va d évoiler une surprise : il a c onstruit une machine à e xplorer le temps. lis sont interrompus p ar la police qui leur a pprend q ue Jack ! 'Éventreur a c ommis un nouveau crime. O n fouille la maison et l 'on d écouvre dans la trousse d u d octeur, scalpels et gants blancs ensanglantés. O n s 'aperçoit que Stevenson et Jack ! 'Éventreur ne sont q u'un seul homme. Mais le criminel a volé la machine à e xplorer le temps. La sachant branchée sur le r etour a utomatique H .G. Wells a ttend q u'elle réapparaisse et lit sur le t ableau d e b ord la destination de Stevenson : 5 novembre 1979. Wells se lance à sa poursuite, e t le retrouve à San Francisco grâce à A my Rabbins, responsable d u service des devises de la London Bank. Il suit les traces d e ! 'Éventreur qui e n est d éjà à sa deuxième victime. P our p rouver à A my q u'il vient d u passé, Wells l 'emmène d ans le f utur grâce à sa machine. Là elle lira le j ournal et a pprendra sa mort. Ils essaient de faire é chouer c ette sorte de « p rédilection « et arrivent au moyen d e la machine à p ropulser ! 'Éventreur d ans l'infini. H .G. Wells r etourne e n c ompagnie de Amy à l 'époque v ictorienne. L A PETITE HISTOIRE Herbert George Wells i·il le j our le 21 septembre 1866 à Bromlev. Dans ses livres c omme dans la i·ie, il fut partiSan d 'une liberté sexuelle quasi amorale. Tolite sa 1·ie, sans faiblir et sans déi"ier, il poursuivit s on combat p our l'égalité sociale, la p aix dans le monde, le b onheur de / 'humanité fi1ture. Il m ourw à L ondres le 13 octobre 1946. Parmi ses oeui·res maitresses. o n c ompte : « L a machine à explorer le temps « ( !S95). « L'île du docteur M oreau« (1S96}, « L 'homme i nvisible« ( / 897), « La guerre des mondes « ( 1 898). C 'ÉTAIT D EMAIN, une histoire basée sur un voyage dans le temps cadre bien avec San Francisco, ses stvles de construction très diffère/lis le p remier l'ictorien réconfortant p our Wells parce que familier et /'awre ultra-moderne prii·ilégié par le réalisateur Nicholas Mever. Cette contradiction architecturale soutie;l/ le fïlm dont le p ropos est à la fois la ..,. s oumission au temps et la maîtrise du temps. ~ C 'ÉTAIT D EMAIN nécessita 3 7 décors illlé- ~ rieurs et 55 extérieurs. Nicholas Meyer a choisi :~ de tourner au rez-de-chaussée de << Hyatt Re- ~ gency « parce que ce lieu lui rappelait les dé- "' O cors du film de H .G. Wells tourné en 1936 : "" l " T HINGS T O C OME, le p remier grand film E' de science-fiction du cinéma parlant. ~ -----------------------------------·-"- LE CAVALIER ÉLECTRIQUE R éalisation Scénario . ............. . D 'après u ne idée originale d e D irecteur d e la photographie Musique . ........ . P roduction . ............................. . D istribution . ............................... . D urée . .................. . Sydney POLLACK ( 1979) Robert G ARLAND Shelly B URTON Owen ROIZMAN, A.S.C. (Technicolor) David GRUSIN Ray STARK C.I.C. 120 minutes I NTERPRÉTATION S onny Steele Hallie Martin C harlotta . . . . . . . . . ..... . W endell . . . . . . . . . . . . . ..... . H unt S ears . . . . . . . . . . . ......... . F itzgerald . .................................. . D anny . ............................ · . . · F ermier . .................. . GOE . ....................... . . ..... . T oi a nd . .................................... . L eroy . ........................... · . . · · . · · · · · D ietrich . . . . . . . . . . . . . . . . . . .................. . Robert R EDFORD Jane F ONDA Valerie PERRINE Willie NELSON John S AXON Nicolas COSTER Allan A RBUS Wilford BRIMLEY Will H ARE Basil HOFFMAN Timothy SCOTT James B. SIKKING L'HISTOIRE C inq fois champion d u m onde d e r odéo, Sonny Steele s'est fait e ngager p ar un consortium, à t itre publicitaire. V êtu d 'un c ostume o rné d 'ampoules é lectriques multicolores e t j uché sur son cheval, Rising Star, il v ante à la télévision les mérites des céréales « Ranch B reakfast «. L e c ontrat d e S onny exige sa présence aux inaugurations d e s upermarchés, d e foires organisées p ar l 'entreprise qui l'emploie, e t c ette situation l'irrite. II est prêt à se faire r envoyer mais le Consortium a e ncore b esoin d e lui p our l eur convention à Las Vegas. A u c ours d 'une c onférence d e p resse, Hallie M artin, j eune j ournaliste d e télévision, pose des questions embarrassantes. L a j eune f emme tient absolument à i nterviewer S onny afin d e faire un « scoop« mais on t ente d e l 'en d issuader. Elle ne réussit pas à le rejoindre. Sonny s'aperçoit q ue l 'étalon sur lequel il fait sa campagne est drogué. Il s 'enfuit p our r endre le cheval à l 'état sauvage. Hallie, p ar l 'intermédiaire de ses amis et de son ex-femme Charlotta, retrouve la trace de Sonny, le r ejoint. P endant ce temps, furieux d'avoir p erdu un cheval de douze millions de dollars, le Consortium t ente de discréditer le j eune h omme. Poursuivi p ar la police, Sonny finit p ar s 'expliquer devant la c améra d e H allie, d onnant les raisons d e sa fuite. T oute l 'Amérique est de son côté et, finalement, Rising S tar r ejoint ses frères tandis q ue e ntre Sonny et Hallie une idylle est née. L A PETITE HISTOIRE A près deux ans d'absence, Robert Redford revient sur les écrans dans un film de Sydney Pollack. réalisateur m·e,c qui i l a déjà tourné quatre films ( PROPRIETE I NTERDITE, JEREMIAH J OHNSON, N OS P LUS B ELLES A NNÉES, L ES T ROIS J OURS D U C ONDOR). Quant à Jane Fonda, c'est son deuxième film avec le metteur en scène ( ON A CHÈVE B IEN L ES C HEVAUX) et sa troisième rencontre avec Robert Redford ( LA . P OURSUITE I MP!TOYA BLE, P IEDS N US D ANS L E P ARC). Plusieurs scènes clef du film se déroulent dans des salles de jeu à Las Vegas. Ces séquences bénéficièrent de la participation volontaire des joueurs présents. Syd- ;;, ney Pollack et ses assistants avaient réparti des ~ panneaux dans le casino, indiquant les limites ·;;; du champ des caméras. C'est de cette façon :§ q ue les bruits de roulettes et !'ambiance p ropre ID aux salles de jeu furent exactement restitués à ~ l'écran. R obert R edford p articipa activement à ~ /'élaboration du scénario. @ \ "----------------------- LE CAVALEUR R éalisation S cénario . ...................................... . D irecteur de la p hotographie . ..................... . M usique . ...................................... . P roduction . .................................... . D istribution . ................................. , . . D urée Philippe de BROCA (1979) Michel AUDIARD, P. de B ROCA Jean-Paul SCHWARTZ Divers morceaux classiques Les Films Ariane/Mondex Film/FR3 C.C.F.C. 104 minutes INTERPRÉTATION É douard C hoiseul Marie-France . .................................. Lucienne . ...................................... S uzanne . ...................................... Muriel . ........................................ Valentine . ..................................... Olga . ......................................... C harles-Edmond . ............................... . . . . . . . Jean R OCHEFORT Nicole GARCIA Annie GIRARDOT Danielle DARRIEUX Catherine ALRIC Catherine LEPRINCE Lila KEDROVA Jean D ESAILL Y L 'HISTOIRE É douard C hoiseul, la cinquantaine, a parfaitement réussi sa vie professionnelle : g rand p ianiste de concert, il est très d emandé, n on s eulement en F rance mais aussi à l'étranger. Sa vie privée, p ar c ontre, est un véritable cassetête : É douard est très sensible a u c harme féminin et ne sait pas très bien choisir entre une vie s table avec son épouse Marie-France et ses trois enfants, et une vie de séducteur... C'est d onc à de véritables acrobaties que se livre É douard : il voit assez souvent sa maîtresse attitrée, Muriel, passe t out de même un peu de temps avec sa femme, revoit à l'occasion sa première épouse, Lucienne, et, comble de complication, essaie aussi de satisfaire les exigences professionnelles de s on i mprésario - une d ame elle-même charmante, p rénommée O lga et qui, si elle suivait son seul désir, obligerait É douard à j ouer t ous les soirs de la semaine ! P ar h asard, É douard r etrouve également S uzanne, qui fut littéralement s on p remier a mour, l orsqu'il avait a utour de 18 ans. S oudain, les s ouvenirs r emontent à l a surface ... et les regrets aussi : É douard se d emande si, finalement, ce n'est pas avec S uzanne q u'il a urait été le p lus h eureux! Mais ce m oment de nostalgie ne d ure p as bien longtemps : la n ature d 'Édouard r eprend le dessus, et le q uinquagénaire est prêt à jeter s on d évolu s ur Valentine, la petite-fille de S uzanne, u ne jeune fille très fraîche, qui ressemble b eaucoup à sa g randmère et p ourrait s ûrement r edonner à É douard u n peu de jeunesse ! C ependant, V alentine ne le p rend pas très a u sérieux, et t ous les rêves d 'Édouard s 'envolent... Finalement, c omme sa femme Marie-France, lassée p ar ces enfantillages, a quitté le domicile conjugal, É douard p art c hez u n a mi e n p rovince et décèle chez le fils d e ce d ernier de réels talents de pianiste. É douard décide de former ce j eune h omme et se s ent p our la première fois vraiment utile ... LA PETITE HISTOIRE " Édouard n'est finalement que L E FARCEUR, autre héros de de Broca. saisi vingt ans plus tard. au moment où la farce devient amère ... « :voilà ce qu'écrivait Pierre Murat, d ans« Télérama«, au m oment de la sortie du CAVALEUR. C'était bien vu: avec ce film. Philippe de Broca renouait en effet avec !'esprit de ses premiers films - non seulement L E FARCEUR, mais aussi L 'AMANT DE CINQ J OURS ou UN M ONSIEUR DE COMPAGNIE. Autrement dit, des films assez éloignés de la veine « comico-aventureuse « que de Broca avait également développée avec CARTOUCHE. L 'HOMME D E R IO ou L ES TRIBUL AT/ONS D 'UN C HINOIS E N CHINE. Globalement, de Broca a toujours «balancé« entre ces deux tendances: la comédie douceamère et la comédie franchement plus débridée. ~ f:: "' 5 ...J : ~ E @ CAFÉ EXPRESS R éalisation ......... . . ......... . S cénario . ..................................... . D irecteur d e la p hotographie . .................... . M usique . ..................................... . P roduction . ................................... . D istribution . .................................. . D urée . ...................................... . Nanni L OY ( 1979) E lvioPORTA N anniLOY Claudio CIRILLO Giovanni MARINI Franco CRISTALDI Nicola C ARRARO C.I.C. 9 8 minutes I NTERPRÉTATION M ichele A bbagnano . .................... . Cazzillo, le fils d ' A bbagnano . ................... L 'inspecteur . .................................. A mitrano . .................................... I mprota . ..................................... C ammarota . ........................ . V igorito . ..................................... C alifano . ..................................... S anguigno . ................................... S cognamiglio . ................................. Z appacosta . .................................. . . . . Nino MANFREDI Giovanni PISCOPO A dolfoCELI Vittorio M EZZOGIORNO Vittorio C APRIOLI Gi~iREDER . . . . . Luigi B ASAGALUPPI Antonio A LLOCCA Silvio SP ACCESI Gerardo S CALA N inoTERZO L'HISTOIF.E L e N apolitain Michele A bbagnano est au chômage depuis longtemps et il d oit absolument t rouver d e l 'argent p our p ermettre à son fils d 'ètre o péré p arce q ue celui-ci souffre d 'une g rave maladie cardiaque. Il met au point un petit c ommerce i ngénieux qui lui p ermet d e vivoter. C haque j our, il p arcourt les trains e n p rovenance d u s ud e t v end du café aux voyageurs. C 'est i nterdit : il est obligé d e s ervir ses clients à la sauvette. C ette violation d e la loi finit p ar a ttirer l 'attention d u m inistère qui décide d 'employer les grands moyens p our c oincer le coupable. H abitué aux contrôles des trains, il t rouve a normal q ue t rois contrôleurs se bousculent dans un couloir, il p arvient à l eur é chapper in extremis. Michele a toutefois la surprise d 'être r epéré p ar s on fils, é chappé d u collège. Trois voleurs s 'amusent à le faire c hanter e n p renant C az ·illo e n o tage. Michele n':1h:1ndnnnt' cep( ndant pas ses affaires, des clients 1ui d err andent d e faire le g uet devant la p orte d e k ur c ompartiment p endant q u'ils se livrent à d :s j eux amoureux. Afin d e r etrouver Caz. illo, Michele décide d e se livrer aux g ern:armes p our q u'ils lui r emettent son fils. A l , f aveur d 'un a rrêt d e t rain il r éussit à déli· r er l 'enfant, mais est à n ouveau a rrêté. E n roulant se suicider, il e st sauvé à t emps p ar un i nspecteur qui voyage incognito p our p rer d re a u filet l'insaisissable Michele A bbagna1 o. Les chefs d'inculpations sont t erriblen 1ent lourds. E n a rrivant à N aples, coincé p ar ·es i nspecteurs, il t rouve son fils sur une civii re, mal e n p oint. La police a pitié d e Mie 1ele : o n le laisse filer. Son fils alors se redr :sse, t rès bien p ortant, c 'était un stratagè ne. L A P ETITE HU·TOIRE Beaucoup de réalisateurs préfèrent tirer le scénario de leur film dans les faits divers plutôt de puiser les sujets de leur long métrage dans leur imagination. C'est le cas de Nanni Lay, pas un de ses films qui ne s'appuie sur une réalité vécue, de P AROLES D E V OLEURS en 1957 qui racontait l'histoire d'un voleur pendant la période fasciste jusqu'à M E SDA- ME,· E T M ESSIEURS B ONSOIR en 1976. ;:: CAJ 'É E XPRESS est tiré de l'histoire vraie ~ d'ur marchand de café qui écoulait ses bois- "' s om en fraude dans les trains. Pour tourner .3 1 ~:i~ ;~.i~:~~~ ~~ts~s~:~~ia~~ua~a~~~~;~~~ i la 1 ;iévision italienne. Nino Manfredi ren- .ê com ·a le Napolitain qui inspira le film. @ BUFFET FROID Bertrand BLIER ( 1979) Jean P ENZER (Kodacolor) Johannes BRAHMS Sara Films - Antenne 2 Parafrance 95 minutes R éalisation et scénario D irecteur de la photographie Musique Production Distribution D urée I NTERPRÉTATION Gérard D EPARDIEU Bernard BLIER J eanCARMET G eneviève P AGE Jean R OUGERIE Bernard C ROMMBEY D enise GENCE Carole B OUQUET Michel S ERRAULT A lphonse T ram L 'inspecteur L'assassin La veuve Le témoin Le toubib . . L 'hôtesse La j eune fille Le quidam L'HISTOIRE D ans une gare déserte d u R ER, A lphonse T ram r encontre un quidam avec lequel il t ente d 'engager une conversation. Le métro arrive et l 'homme s'en va. Quelques minutes plus tard, Alphonse le r etrouve avec un c outeau planté dans le v entre. Le quidam lui dit de récupérer son a rme e t lui offre son argent. A près cet é vénement i nattendu, Alphonse va faire la connaissance de deux autres p ersonnages hors d u c ommun. Un i nspecteur de police, veuf, qui a assassiné son épouse mélomane en branchant le violon de celle-ci sur un c ourant électrique mortel et un p etit h omme qui ne peut s 'empêcher de trucider les d ames; la d ernière victime de ce p aranoïaque s 'avère ê tre la femme d 'Alphonse. C 'est p ar accident que le t rio va t uer un h omme et hériter par la même occasion d e sa femme. Le lendemain T ram a ppelle un m édecin p our la veuve qui est subitement t ombé m alade. A près avoir soulagé sa p atiente le d octeur se fait t uer p ar cette dernière. Alphonse et l'inspecteur m ettent le c adavre dans sa voiture afin d e le d époser dans un t errain vague. Les deux hommes vont se t rouver pris dans un e ngrenage qui les a mènera à t uer cinq musiciens. A leur retour, le p aranoïaque a é tranglé la veuve. Le trio reconstitué part se reposer à la c ampagne et le p aranoïaque se fait assassiner par un t ueur à gages. E n e ssayant d e le r attraper Alphom,e e t l'inspecteur se font aider p ar une c harmante e t jolie femme. Alphonse réussit à t uer l'assassin et a pprenant q ue l'inspecteur ne sait pas nager, il le noie. Il se retrouve seul avec la f emme qui lui révèle ê tre la fille du quidam et lui avoue ê tre ici p our venger son père ; elle tue Alphonse et s 'en va. LA PETITE HISTOIRE « Ce qui m 'a d onné l'idée de départ de B UFFET F ROID, dit Bertrand Blier, c'est la personnalité de Gérard Depardieu lui-même, {idée d'un personnage qui aurait toujours un couteau dans la poche de son mameau. un manteau q uïl ne quille jamais d"ailleurs. Un type qui a froid de tout en quelque sorte 1 C es/ un couteau dont il ne se sert jamais mais avec lequel il pourrait tuer. L'histoire est sortie de m oi sans que je m e pose des questions. Je m e méfie de plus en plus des sujets que je c omprend trop bien. De tous mes fïlms c'est le plus réussi techniquemem, c'est p ourtam celui q ue j'ai mis le m oins de temps p our tourner. B UFFET F ROID m e rappelle L ES V ALSEUSES Cannet, m on père et Depardieu étaient aussi chahuteurs que Dewaere. Miou-Miou et Depardieu. « Carole B ouquet qui incarne dans BUFFET FROID la fïl!e du q uidam étai! i l y a deux ans /'un des d eux i·isages de la Femme telle que la vit Bunuel dans C ET O BSCUR O BJET D U D ÉSIR. C est la troisième fois que Gérard Depardieu se trouve dirigé par Bertrand Blier. B UFFET F ROID fut récompensé par le César du meilleur scénario. '.è' ;:::. ~ .§ a; :2 g E U) l au/"''' - .('\Ill I \ RI 1 '1" 111 l 'il'rr,· <.! R \1()'\ 1 l 'i .J. '-,( \ '\Ill!. \ RI L éran! c k \ Il L li Il'-, . Jacque' R OBFHI Francoi'> \ BOl I ( F a't m anrnlor) C FHRO'\J: l ·ra1ll'i' C OS'\F P lanfïlm 95 minull''> ! L' ~ ! \ lL1pL1\:, 11 l lil i 1i111,111 l it: 1)1,11( l~lll'" J ) !f1..'lÎl'll! L k ],J, f 1Îl()!1l \ l u ,1qu,· P roducti( 111 1 l i,rr1huti< ' " D u rée BRIGADE MONDAINE B ons C or,·ntin . ... M icheline-Chloé , \nnie B riclltlt . ....................................... . P atrick \ 1orcl P eggy N ada C omte P aul-Henri \ 'augaubnt . ................... . D irecteur d e la P .J. M adame P adnlini Le m aître d 'hôtel . ................................. . P atrice \ 'ALOTA O dile M ICHEL F lorence C A) R OL . Jean-Pol B RISSART P atrick O Ll\IER M arie-George' P ASCALE ! \larianne C 0\1TELL . Jacque' B ERTHIER . Jacques D \CQ!\1l~E c ;i.,èlc G Rl\1\1 P hilippe C \STELLI L 'inspc·cteur B oris C orentin. d e la B rigade m ondaine. f ait l 'amour a vec A nnie. u ne d anseuse d e c abaret. l orsqu'il e st d érangé p ar s on c ollègue B richot. l Jne j eune· fille d e s eize a ns a é té d écou\·erte m orte. à m oitié n ue. L 'autopsie r évèle q u'elle a vait a bsorbé u ne f orte d ose d e t ropanimc. u ne s ubstance c himique q ui p rO\oque l 'annihilition d e la v olonté. e n m ême t emps q u'elle e xacerbe les f acultés s exuelle,. P atrick M orel. u n j eune h omme d e v ingthuit a ns. p ossède c ette d rogue. l i e n f ait g oûter à M icheline. s a p etite a mie. A vec la c omplicité d e P eggy, il i nitie s a c ompagne à t outes s ortes d e j eu\ é rotiques. C orentin e t B richot, p oursuivent l eur e nquête et se r endent c hez u n r evendeur d e d rogue q u'ils o bligent à I " a ider,·, t rouver d e la t ropanime. C elui-ci r éu"it ;'t l eur e n d onner. m ais refLhe d e r évéler l 'identité d e s on f ournissc·ur. C orentin e t B richot le s uivent a lors d ans s es m oindres d éplacement>.. t andis q ue P atrick " cède" M icheline a u c omte P aul-Henn \ 'augaubert d e S aintl.oup. C orentin t roun: e nfin la p iste d e P atrick e t r emonte a insi . 1usqu'au c omte. M ais c elui-ci e st u n a ncien h aut f onctionnaire e t d es p ressions m ultiples t entent d e s topper l 'enquête. M ais, a u p etit m atin. le c hâteau d u c omte e st c erné p ar la p olice. S aint-Loup t ente d e s 'enfuir m ais il e st f roidement a battu p ar s a c ompagne. N ada, j alouse d e M icheline. .faCl111es S candelari. l e r éalisateur d e B R/CiADE M O.\DAINE e s! p lus c onnu s ous l e n om de A1al'l'in Mer/, ins. r scudonyme . 1ou1 l equel i l a .1ig11é de n omhreu 1 f ilms " homo'" S ous s on v àitai>le n om. i l a r éa!ilé / ,A r essoni r lus lard. d ans l es lillll'.\ « X«, s ous le t itre SA Dl:. 76. L a musique est signée Cerrone, que l'on considère comme le pape de la musique " disco'" C'est la première f ois qu'il c omrose la musique d'un film. P HILOSOl'HIE D ANS u· B OUDOIR. '~~-~~~-------------------------------- «' " .e g -' : ~ .§ © BLACK JACK R éalisation et scénario D 'après le r oman d e D irecteur de la p hotographie M usique C ostumes P roduction Distribution D urée Kenneth L OACH ( 1979) Leon G ARFIELD Chris MENGES B obPEG Sally NIEPER Kestrel Films Gaumont Distribution 119 minutes I NTERPRÉTATION Jean F RANV A L Stephen HIRST Louise C OOPER Andrew BENNETT, Patrick B YRNE Pat WALLIS John Y OUNG William M OQRE B lack Jack Tollv Bell~ H atch D r C armody Mrs G organdy D r H unter M r C arter . .. L'HISTOIRE E n A ngleterre. d ans le c ourant d u X VIII' siècle. Tolly est un j eune o rphelin qui. à la s uite d e c irconstances assez e xtraordinaires e st pris en otage p ar Black Jack, un malandrin qui a é chappé de justesse à la p eine de mort. Le rêve de Tolly est de r etrouver son oncle, capitaine a u long cours. Black J ack a rraisonne une diligence et Tolly se voit investi de la mission de surveiller son é trange b utin : Belle, une e nfant de son âge que sa famille égoïste envoyait dans une sinistre maison de fous. Profitant de l'inattention de Black Jack, Tolly et Belle p arviennent à s 'échapper e n s 'intégrant à un g roupe d e b atteleur. Son p rotecteur, le d octeur C armody e st un charlatan, mais Tolly se p rête à t ous ses stratagèmes. C armody, h omme d e c oeur, assure pouvoir g uérir B elle. Le j eune g arçon fait des p rojets d 'avenir mais de son côté Black Jack e ntreprend d 'amener B elle à l'asile afin d 'en t irer p rofit. Le d octeur C armody m et en g arde T olly mais ce d ernier ne veut rien e ntendre e t p art à la recherche de son amie. Ne pouvant p énétrer d ans l'institution, Tolly se met à t ravailler dans une a uberge p roche. Un j our, Black Jack a pparaît e t lui p ropose son aide. Bien q ue les p ortes d e l'asile soient très solides, très lourdes, la force de Black Jack en a vite raison. Tolly e nlève B elle et e mbarquant s ur le b ateau d e l'oncle capitaine, les deux enfants p rennent la fuite. L A PETITE HISTOIRE Kenneth Loach a choisi de m eure en scène une fiction romanesque en découl'ranl par hasard le !i1Te de L ean G arfield sur l'étagère de la c hambre de son fils " J'ai t roul'é que c'était un b on récif, déc/arai1-il, et j 'aimais le 1hème cemral. ceue relmion du jeune garçon m·ec les awres personnages, q u'il aidait à reco1/'rer u ne forme d'acceptabilité sociale. Fn p lus de cela, j'ai t oujours a imé les contes. les histoires de forains. Cela arnit /'arnntage d'être tolll à fait différenl de ce que j'ai·ais fàit jusqu'alors. L ean G arfield est q uelqu'un d'assez connu. C es/ un al/leur assez populaire de la lit1éra1ure e nfamine. Mais un des aurails m ajeur du lii·re est qu'il décril f'Anglelerre d 'arnnt la rérnlu1ion industrielle«. Kenneth Loach essarn au m aximum de simplifier le récit, q ui en réalité était beaucoup plus long, tortueux et compliqué. Il m il / 'emphase sur certains passages, q ui à ses 1·eux, prése111aie111 plus d'intérêt. L e c inéaste. qui, depuis FA M IL Y L I FF, n 'arnit p lus tourné p our le grand écran, expliquait « J'ai été très occupé. J'ai réalisé six films p our la télévision. Quaire intitulés (< D ays o f h ope «, à p ropos de /'éi'olution d u L abour Parn·. Ça m 'a pris trois ans. F t d eux films, m·ec / 'aweur de K FS, à p ropos d 'une c ommunauté de mineurs, et intitulés « The Price o f C oal«. C omédie à p ropos de la visite du Prince Charles dans un puits de mine, et, drame au cours duquel six mineurs furent tués dans un é boulement au f ond de la mine. PréseCnKté au festival de Cannes 1979, B LACK J A eut le Prix de la critique internationale. ;;; ';;; :~ _J ~ ~ E g BIENVENUE Mr CHANCE R éalisation S cénario D irecteur d e la p hotographie . .. M usique . .... . P roduction D istribution D urée Hal A SHBY ( 1979) Jerzy KOSINSKI C . D ESCHANEL (Technicolor) John M ANDEL Andrew B RAUNSEBERG Prodis 130 minutes I NTERPRÉTATION Peter SELLERS Shirley Mc LAINE J ackWARDEN Melvyn D OUGLAS Richard D YSART Richard B ASEHART Ruth A TTA W A Y D ave C LENNON C hance ( Chauncey G ardiner) E ve R and . .................... . « Bobby«, le p résident d es É tats-Unis B enjamin R and D octeur A llenby . .. V ladimir S krapinov L ouise T homas F ranklin L'HISTOIRE U n j ardinier q uinquagénaire p rénommé C hance, h omme d oux e t s imple, p asse d es j ours h eureux d ans le c alme d 'une p ropriété p réservée s ituée à W ashington. II s oigne fleurs, fruits e t l égumes e t vit q uasiment r etiré d u m onde. M ais le m onde v ient à lui p ar l 'intermédiaire d e l 'écran d e t élévision q u'il c ontemple a vec assiduité e t f ascination. L 'employeur d e C hance v ient à m ourir. L e j ardinier s e r etrouve à la rue. C omme il n e c onnaît r ien ni p ersonne, il e rre d ans la ville q u'il o bserve a vec i ntérêt, s ans surprise. Victime d 'un a ccident d e la circulation sans gravité (ses j ambes o nt é té c oincées e ntre d eux p are-chocs), C hance e st invité à s e r endre, p our y ê tre s oigné, d ans u ne m agnifique p ropriété. II fait la c onnaissance d u m agnat qui p ossède ce c hâteau : , Benjamin R and, un intime d u p résident d es E tatsUnis. L a m aîtresse d e maison, E ve s 'intéresse à c et h ôte é trange e t finit m ême p ar le t rouver t rès s éduisant. C et h omme t aciturne q ui n e c onnaît q ue la b otanique, p arle d es s aisons, d e la pluie e t d u b eau t emps, d e la n ature, a vec b eaucoup d e c andeur, m ais t outes s es d éclarations s ont p erçues a u d euxième d egré, c omme d es m étaphores v isant à d écrire la s ituation p olitique e t é conomique d u pays. A la faveur d e m alentendus e n c haîne, M r C hance ( rebaptisé C hauncey G ardiner, a utre m éprise) d evient u ne v edette d e la h aute s ociété e t d es milieux d 'affaires. II e st i nterrogé p ar les j ournalistes e t p asse à la t élévision. L a M aison B lanche s ollicite s es conseils q u'il d ispense s ans s 'en r endre c ompte, e n a lignant des banalités. Q uand s on ami B enjamin R and m eurt, t outes les p ortes s 'ouvrent à M r C hance. II e st p ressenti p our le s iège de P .D.G. d u h olding d evenu v acant. II s era p eut-être p résident d es É tats-Unis. I nsensible, i ndifférent à t ous c es h onneurs, i nconscient d es p hénomènes q u'il p rovoque, C hance c ontinue d e r egarder les a rbres, le ciel e t l 'eau d es étangs, ravi, serein. LA PETITE HISTOIRE B IENVENUE Mr C HANCE est le huitième film de Hal A shby qui a fait ses classes dans la profession en tant qu'assistant monteur (1958-1965) et monteur (1965-1969) n otamment des films de Norman Jewison. Son film le plus poétique, H AROLD E T M AUDE (1971) a obtenu beaucoup de succès auprès de la jeunesse française (son exclusivité au Quartier Latin se poursuit depuis des années). Il retrouve ici cette veine humoristique et satirique en adaptant la nouvelle de Jerzy Kosinski (romancier polonais immigré) : « L a Présence )). l i retrouve également le ton de p amphlet politique « aimable « illustré jadis à H ollywood par les comédies généreuses de Frank Capra. Melvyn Douglas a obtenu, pour ce film, /'Oscar 1 980 du Meilleur Acteur de Second R& ~ ~ -~ :§ ;:; "' ~ ~ @ AU REVOIR ... A LUNDI R éalisation Scénario Maurice D UGOWSON ( 1979) Maurice D UGOWSON, Jacques D UGOWSON, Roger F OURNIER D 'après le r oman « Moi, mon corps, mon âme. M ontréal, etc. D irecteur de la p hotographie Musique « de Chanson i nterprétée p ar P roduction Distribution D urée Roger F OURNIER François PROT AT (Couleurs) Jean-Daniel MERCIER, Lewis F UREY Carole L AURE FILDEBROC - CAPAC (Paris) SOMMERVILLE HOUSE PRODUCTION (Montréal) Les Artistes Associés 9 6 minutes I NTERPRÉTATION Lucie Nicole A rnold F rank R obert Jack F emme d 'une c ompagnie Georges. le h arman Carole LA U RE MIOU-MIOU Claude B RASSEUR David BIRNEY Frank MOORE Alain MONPETIT Denise FILIATRAULT Gabriel A RCAND a~rienne L'HISTOIRE Lucie et Nicole sont arrivées à 2 6 ans pour s'apercevoir que les h ommes qui les i ntéresseraient :;ont de 1c1 m ariés e t que les \ \eek-ends s ont longs. L.ucie t ra\ aille a la radio. Elle p répare les émissions de Jack, brill

« LE CAVALIER ÉLECTRIQUE Réalisation Scénario ..............

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D'après une idée originale de Directeur de la photographie Musique .........

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Sydney POLLACK (1979) Robert GARLAND Shelly BURTON Owen ROIZMAN, A.S.C.

(Technicolor) David GRUSIN Production ..............................

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Ray STARK Distribution ................................

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C.I.C.

Durée ...................

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120 minutes INTERPRÉTATION Sonny Steele Hallie Martin Charlotta .

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Wendell .

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Hunt Sears .

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Fitzgerald ...................................

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Robert REDFORD Jane FONDA Valerie PERRINE Willie NELSON John SAXON Nicolas COSTER Allan ARBUS Wilford BRIMLEY Will HARE Danny .............................

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· Fermier ...................

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GΠ........................

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Toi and .....................................

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Basil HOFFMAN Timothy SCOTT James B.

SIKKING Leroy ............................

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· · · · · Dietrich .

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L'HISTOIRE Cinq fois champion du monde de rodéo, Son­ ny Steele s'est fait engager par un consortium, à titre publicitaire.

Vêtu d'un costume orné d'ampoules électriques multicolores et juché sur son cheval, Rising Star, il vante à la télé­ vision les mérites des céréales «Ranch Break­ fast ».

Le contrat de Sonny exige sa présence aux inaugurations de supermarchés, de foires organisées par l'entreprise qui l'emploie, et cette situation l'irrite.

II est prêt à se faire renvoyer mais le Consortium a encore besoin de lui pour leur convention à Las Vegas.

Au cours d'une conférence de presse, Hallie Mar­ tin, jeune journaliste de télévision, pose des questions embarrassantes.

La jeune femme tient absolument à interviewer Sonny afin de faire un «scoop» mais on tente de l'en dissua­ der.

Elle ne réussit pas à le rejoindre.

Sonny s'aperçoit que l'étalon sur lequel il fait sa campagne est drogué.

Il s'enfuit pour ren­ dre le cheval à l'état sauvage.

Hallie, par l'intermédiaire de ses amis et de son ex-femme Charlotta, retrouve la trace de Sonny, le re­ joint.

Pendant ce temps, furieux d'avoir perdu un cheval de douze millions de dollars, le Consortium tente de discréditer le jeune homme.

Poursuivi par la police, Sonny finit par s'expliquer devant la caméra de Hallie, donnant les raisons de sa fuite.

Toute l'Amé­ rique est de son côté et, finalement, Rising Star rejoint ses frères tandis que entre Sonny et Hallie une idylle est née.

LA PETITE HISTOIRE Après deux ans d'absence, Robert Redford revient sur les écrans dans un film de Sydney Pollack.

réalisateur m·e,c qui il a déjà tourné quatre films (PROPRIETE INTERDITE, JE­ REMIAH JOHNSON, NOS PLUS BELLES ANNÉES, LES TROIS JOURS DU CONDOR).

Quant à Jane Fonda, c'est son deuxième film avec le metteur en scène (ON ACHÈVE BIEN LES CHEVAUX) et sa troi­ sième rencontre avec Robert Redford (LA .

POURSUITE IMP!TOY ABLE, PIEDS NUS DANS LE PARC).

Plusieurs scènes clef du film se déroulent dans des salles de jeu à Las Vegas.

Ces séquences bénéficièrent de la parti­ cipation volontaire des joueurs présents.

Syd- ;;, ney Pollack et ses assistants avaient réparti des ~ panneaux dans le casino, indiquant les limites ·;;; du champ des caméras.

C'est de cette façon :§ que les bruits de roulettes et !'ambiance propre ID aux salles de jeu furent exactement restitués à ~ l'écran.

Robert Redford participa activement à ~ /'élaboration du scénario.

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