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Le test de raisonnement

Publié le 10/08/2014

Extrait du document

 

Edité par le Centre de Psychologie Appliquée (CPA), ce test est très fréquemment employé par les cabinets de sélection du personnel.

La plupart des spécialistes s'accordent à lui reconnaître un très haut niveau de pertinence.

L'objectif

Ce test est destiné à évaluer l'intelligence d'un candidat moins en fonction de critères logiques comme dans les tests précédents (Matrix, dominos, cartes) que des facultés d'adaptation.

Il s'agit d'estimer la mobilité du mental, la souplesse de l'intelligence, son adaptation à des situations nouvelles, son aisance à résoudre des problèmes très différents.

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Le matériel

Le matériel du test est un cahier. Le test lui-même se compose de quarante problèmes. Avant le test sont pro­posés sept exemples, les deux premiers avec réponses, pour familiariser le candidat.

Les problèmes sont en effet très variés et s'enchaînent avec une diversité qui déconcerte au premier abord.

Les problèmes

Les exercices font alterner des séries de nombres ou de lettres à compléter, avec des anagrammes ou des mots à découvrir, à souligner ou à compléter.

Chaque problème se présente sans explication particu­lière. Il est toujours constitué d'une série composée d'élé­ments : lettres, mots, chiffres, nombres. Certaines séries font alterner ces éléments. Chaque série en elle-même définit à la fois le problème posé et sa réponse à trouver.

La présentation

Les exercices proprement dits sont introduits par l'instruc­tion suivante :

«Vous allez trouver dans ces pages divers exercices que vous résoudrez :

  certains en remplaçant une série de points par des chiffres, ou des lettres, ou par un mot approprié (une lettre ou un chiffre devant se substituer à chacun des points)

  d'autres en soulignant les lettres, chiffres ou mots qui

vous paraîtront le mieux convenir.«

L'épreuve elle-même se déroule en deux temps :

  dans un premier temps, l'opérateur laisse au candidat le temps de se familiariser avec les sept exercices prélimi­naires ;

  puis, commence le test ; l'opérateur prévient le candi­dat qu'il lui est accordé 20 minutes pour répondre aux

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quarante questions.

Pendant le déroulement de l'épreuve, l'opérateur ob­serve le comportement du candidat, prend note de ses méthodes de travail : s'il griffonne un brouillon ou s'il répond directement, s'il bute sur les difficultés ou s'il passe aux problèmes suivants, s'il répond ou non dans l'incerti­tude, etc.

Les résultats

Toutes les réponses sont notées 1 point indifféremment de leur exactitude ou de la difficulté du problème. A la diffé­rence des tests précédents, les bonnes et les mauvaises réponses sont comptabilisées.

L'analyse des- résultats prend en compte les scores obte­nus et les observations de l'opérateur à propos du candi­dat.

Quelques conseils

 

Les problèmes posés ressemblent beaucoup aux devinettes de notre enfance. On a souvent eu l'occasion de remar­quer que les jeunes adolescents s'en sortaient mieux que les adultes. Moins surchargés d'un savoir trop «spécia­lisé «, plus disponibles mentalement, les jeunes ont l'avan­tage sur les adultes de considérer chaque problème dans sa simplicité apparente.

« Les sujets • L'ordre de l'inconscient nous console-t-il des désordres de notre conscience ? 1.

La prise en compte de l'inconscient permet de donner sens à des conduites qui semblaient insensées du point de vue de la seule conscience.

Il.

Mais cet ordre n'est-il pas une construction illusoire destinée à donner sens à ce qui n'en a pas ? Ill.

La conscience est l'effort pour organiser en des cohérences provisoires le chaos des pulsions provenant de l'inconscient.

• La notion d'inconscient peut-elle n'être qu'un alibi de notre inconscience ? 1.

Si l'inconscient est ce que je ne contrôle pas et qui me dépasse, alors il est ce sur quoi je ne peux avoir à rendre des comptes .

Il.

Mais la possibilité du refoulement dans l'inconscient des pulsions contraires à la vie de l'individu et du groupe fonde ma responsabilité sur mes actes.

Ill.

L'inconscience est toujours l'inconscience de la conscience ; la conscience étant seule confrontée à la réalité et à ses dangers .

VOC A S ULAI FIE Ambivalence Coexistence chez un même sujet de sentiments contradiàoires à l'égard d'une même personne ou d'une même aàion (par exemple amour et haine, ou désir et répulsion) .

Perlaboration Lent processus par lequel la conscience voit se remanier les différents éléments qui la com­ posent pour la rendre apte à intégrer durablement les éléments nouveaux provenant de l'inconscient.

Psychanalyse À la fois une théorie et une pratique reposant sur l 'idée que les comportements et les idées conscients sont sous-tendus par des mobiles inconscients que la démarche analytique permet de mettre en lumière .

Pulsion tnergie psychique qui nous pousse à faire quelque chose ; Freud la distingue de l'instinà en ce que, contrairement à ce dernier, son objet et son but ne sont pas prédéfinis, et sont donc susceptibles d'évoluer au cours de la vie d'un individu, la pul­ s ion restant toujours marquée par son histoire .

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